3 questions qui aident à désencombrer (plus un exercice de campeuse)

Revenir à un nombre raisonnable d’objets autour de soi n’est pas facile. Personnellement, j’ai eu moult occasions d’acheter des centaines de choses (des centaines! C’est fou, quand on y pense).

Il y a trois questions radicales (en plus de celles que je vous proposai ici) qui m’ont aidé à faire le tri dans mes possessions. Peut-être pourraient-elles vous servir aussi?

  1. si je déménageais dans la semaine, est-ce que je me fatiguerais à emballer, protéger, trimbaler, puis extraire des cartons, nettoyer et disposer ceci?
  2. si je devais aller sur une île déserte, est-ce que j’emporterais ceci?
  3. si j’avais deux minutes pour vider les lieux parce qu’un incendie menace, est-ce que j’emporterais ceci?

et finalement, un exercice, pour voyager léger, parce que j’aime le camping et la randonnée:

Si je devais porter mes possessions sur mon dos pendant plusieurs kilomètres, qu’est-ce que je prendrais?

Ca peut paraître très extrême comme façon de voir les choses. Mais sans doute pas plus absurde que de louer ou d’acheter plus de  m2 que nécessaire pour entreposer des objets indéfiniment…


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18 Commentaires

Classé dans Désencombrer, Oser jeter, S'organiser à la maison

18 réponses à “3 questions qui aident à désencombrer (plus un exercice de campeuse)

  1. delphineranja

    Je me retrouve beaucoup dans le commentaire de JoOO…

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  2. Wren

    Ce blog est formidable ! Déjà, on se sent moins seule (bordélique assumée et procrastinatrice pour tout ce qui est « paperasses »).
    Très judicieuse, l’idée du « camping ».
    Notez bien que l’on peut randonner avec un sac à dos archi-plein (de trucs inutiles) ou en mode MUL (Montagne Ultra-Light). C’est en passant de l’un à l’autre et d’un sac de 17 kg à un sac de 11kg, que j’ai compris que je pouvais AUSSI appliquer cette méthode chez moi.
    Il y a encore des progrès à faire, mais ça avance…
    Merci pour tous vos bons conseils.

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  3. Pintade Aixoise, cette règle-là, OIOO (j’adore!), c’est celle que j’ai le plus de mal à mettre en oeuvre et à inculquer à mes enfants. A mon avis, je ne suis pas la seule…

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  4. Bonjour Laurence,

    Une bonne réflexion ma foi… Que l’on oublie parfois ! Chez nous tout fonctionne bien mieux depuis que (bon pas pour des trucs comme le sopalin ou les boîtes de maïs dont on se dit que raisonnablement on va finir le stock) j’applique la règle dérivée du FIFO (first in first out)… OIOO (imprononçable je sais mais terrriblement efficace !).
    Tu en parles sans doute ailleurs mais voilà c’est One in, One out… Besoin d’une nouvelle veste ? Ok mais il va falloir en virer une du dressing, sinon c’est qu’il n’y a pas de besoin mais une envie (et ça c’est duuuuur). Envie de ce nouveau masque hydratant crèmemuchmuchère ? Ok mais pas avant d’avoir fini celui qui sera bientôt périmé.
    Idem pour le parfum, le maquillage, les boîtes d’enveloppe. Qu’est-ce que j’ai pu faire le vide depuis cette décision ! Merci pour ton blog que je dévore actuellement (j’attends un deuxième enfant… C’est la frénésie : tri, don, voyages à la déchetterie).

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  5. merillou

    comme ça fait du bien de voir que beaucoup comme moi se posent les mêmes questions …hum! je garde , non je jette oh non plus tard oui bon je vais voir .. c’est terrible car en même temps je vois que j’ai plein de choses pour lesquelles j’ai craqué et qui finalement ne m’ont jamais servi J’en ai honte.. Mais grâce à vous je vais retrousser les manches ce we. et à bientôt si je ne suis pas enseveli sous mes poubelles…

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  6. Votre article a suscité chez moi beaucoup de réflexion. Je sais que j’ai un problème d’attachement aux objets, que j’ai du mal à me séparer, autant d’une pile de magazine que je n’ai pas lus (mais je suis sure que je vais finir par les lire) que d’autres objets.
    Notre relation aux objets est complexe, car parfois c’est sentimental, lié à nos souvenirs, et parfois c’est autre chose.
    Néanmoins, j’ai décidé de faire du tri chez moi avec 3 tas : à vendre, à donner, à jeter. J’envisage d’aller chez Emmaüs avec un gros carton. 😉 Si ça ne m’est pas utile, j’espère que ça puisse l’être pour d’autres.

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  7. jane

    moi il y a un truc qui m’aide bien avant d’acheter. Comme mon appart n’est pas extensible, je me dis « si j’achète un truc (qui donc va rentrer dans mon appart), il y a un truc qui sort » , ça limite les craquages en fringues, en accessoires de cuisine, en cosmétiques, en jouets…je n’y arrive pas pour les livres, mais ça marche pour tout le reste et je ne suis pas vraiment encombrée.

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  8. Bravo pour cet exercice difficile ! J’aime beaucoup votre phrase : « Et surtout transmettre dés à présent ceci (dans le genre de choses que les enfants doivent savoir avant de quitter la maison!) : « si tu gardes quelque chose de moi : choisis le petit, précieux, transportable et qui te plait à toi, et si tu le perds un jour , dis toi aussi que ce ne sera pas une catastrophe, cet objet « choisi » aura rempli son office de « moi à toi » le temps imparti »… je tente de faire la même chose, cela prend du temps et nécessite une profonde remise en question. Un autre livre est parfait pour l’exercice : « L’art de la simplicité  » de Dominique Loreau… (je viens de le dévorer, et sitôt lu, sitôt donné!)

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  9. Je suis bien d’accord. Mais, sans parler de mort, si vous n’aviez que 5 minutes pour quitter les lieux, vous prendriez;…?

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  10. Claire

    Comme Nathalie, je trouve que les situations extrêmes (départ pour une île déserte, mort dans les 5 minutes, etc.) ne sont pas aidantes car elles ne sont pas réalistes.
    Je ne vais pas partir sur une île déserte et j’ai donc encore besoin de mes moules à gâteaux… et de ma petite robe pour l’été… et de….
    Si je dois mourir dans 5 mn, je préfère passer les 5 mn qui restent à dire « je t’aime ».
    Amitiés

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  11. Ce qui pose la question du besoin, justement. Qui est souvent confondu avec le « aucazou », je trouve. Or, ce sont les « aucazous » qui nous encombrent vraiment. Les autres objets me semblent plus « légitimes »…

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  12. Nathalie

    Pour moi l’évocation d’une situation très transitoire (camping, randonnée..) ou extrême (catastrophes diverses 😦 ) n’aide pas vraiment à gérer le quotidien…
    La question d’Alexandra est intéressante : avec un petit budget, on hésite à se débarrasser d’un objet qu’il faudra racheter en cas de nécessité. A la limite, un millionnaire pourrait effectivement ne rien garder ou presque, et tout acheter puis jeter au fur et à mesure de ses besoins (par exemple ces affaires de camping/randonnée/ski qui prennent de la place à la cave pour ne servir que quelques semaines par an au plus…)

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  13. JoOO

    Vu que je n’ai pas trouvé d’Alexandra dans les commentaires, je me dis que peut être cette question s’adresse à moi?
    Alors je précise: La question n’est pas d’écarter un objet pour en acheter un « mieux », c’est juste plutôt que d’avoir un comportement consumériste: chercher le plus bas prix (et pouvoir s’en acheter 2 par ex) se limiter volontairement à l’objet qui remplit le mieux la fonction recherchée (le beau le fonctionnel, bref la qualité) être très sélectif dans ses choix. dans un autre domaine cela peut être aussi : accepter de payer 20% plus cher ses légumes parce qu’ils sont plus sains, son énergie parce que les critères pour l’obtenir nous semblent plus éthiques. Et accepter de se priver d’autre chose le cas échéant. Le fameux : « j’y ai droit moi aussi », « je le vaux bien », m’irrite au plus haut point car il est souvent utilisé de façon abusive et mène à l’accumulation d’objets dont on n’a pas toujours le réel désir ou besoin. En revanche si le désir persiste (ou l’utilité de l’objet convoîté), se dire que cela vaut le coup de se procurer le mieux, du coup on évite en amont d’accumuler des objets « à peu près » qu’on culpabilise ensuite de ne plus apprécier.

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  14. Bonjour Laurence
    Nos esprits se sont croisés aujourd’hui ! En pensant aux japonais, je me posais la question : si le nuage radioactif arrive sur ma maison, et que je doive partir en quelques secondes, qu’est-ce que j’emporterais ?
    Je me suis donc permis de « continuer votre article » et développer les réponses aux questions suivantes dans mon post d’aujourd’hui :
    1. Si un voleur cambriolait votre maison, que seriez-vous vraiment malade de perdre ?
    2. Si vous saviez que vous allez mourir dans 24 heures, que donneriez-vous tout de suite à vos proches ?
    3. Si vous deviez déménager demain à l’autre bout du monde, et apportiez juste les valises (pas de container) autorisées dans l’avion (généralement 20 kg, avec un billet spécial jusqu’à 40 kgs), que contiendrait vos bagages ? (expérience personnellement vécue, et pas très bien réussie !!).
    Bon week end à vous Laurence…en randonnée ou camping peut être ?? Louise-Anne

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  15. Comment ça se fait, que cette question vous aide? Un millionnaire ne garderait pas cet objet parce que (hypothèse)… il pourrait s’en acheter d’autres, des « mieux »?
    J’aimerais bien que vous nous expliquiez ça, Alexandra (seulement si vous voulez, bien sûr).

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  16. Alexandra

    Bonjour,
    Personnellement, la question avec laquelle je visualise tout de suite si je veux garder ou non un objet est :
    Si j’étais millionnaire, est-ce que je garderai cet objet ?
    Avec cette question, je ne sais pas pourquoi mais j’arrive mieux à me décider…
    Bon week end !

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  17. JoOO

    Comme bouquin utile, il y a aussi « comment j’ai vidé la maison de mes parents » Lydia Flemming.
    Comme c’est d’actualité pour moi et m’a demandé un considérable effort (physique et psychologique) , mon rapport aux objets (affection, fidélité, culpabilité transgénérationnelle) est en train de muer de façon considérable:
    Ex : J’ai des regrets pour ce que j’ai jeté (ex un carton entier de partitions entreposées depuis 50 ans!) …raisonnons : serait- ce vraiment agréable de travailler sur ces partitions « poussiéreuses »…d’autant que je ne suis pas musicienne (mon fils l’est, mais après tout, quand il est venu, il n’a pas jugé bon de s’encombrer de ce gros carton!). Idem pour les bouquins , abîmés annotés etc, la vaisselle pas si mal, le linge de maison encore beau ou à peu près mais dépareillé et du coup pas utilisé
    Alors braderie: tout à 1€ (le 9 avril), çà fera plaisir à certains et ce qui reste: à la benne! Et tant pis si j’ai l’impression de jeter ignominieusement toutes ces choses auxquelles mes parents accordaient de la valeur (pécunière autant qu’affective) Elles en ont.. peut être, mais elles ont aussi la valeur de mon énergie à moi, (tout ce temps passé à trier, nettoyer, tenter de ranger au lieu d’aller vagabonder de ci de là sous le soleil!)
    Et du coup un de mes critères essentiels est devenu aussi, contrairement à ce qui m’avait toujours été implicitement ou volontairement transmis et recommandé: ne pas charger la mule pour mes enfants(!), chercher à ne pas les encombrer…un jour, ni leur espace, ni leur tête avec tous ces objets, cette fidélité illusoire. Devenir très sélective : N’acheter que du vraiment beau, vraiment utile, vraiment top pour moi, que je garderai (en s’accordant tout de même des frivolités qui vivront, le temps d’un été, d’une année et basta!, sacrifier -un peu et consciemment- au plaisir de la consommation, ben oui, çà existe et puis çà fait vivre des commerçants!), accepter aussi de s’être trompée dans le choix du vraiment beau (et ne pas le garder honteusement: revendre, recycler, donner!). Et surtout transmettre dés à présent ceci (dans le genre de choses que les enfants doivent savoir avant de quitter la maison!) : « si tu gardes quelque chose de moi : choisis le petit, précieux, transportable et qui te plait à toi, et si tu le perds un jour , dis toi aussi que ce ne sera pas une catastrophe, cet objet « choisi » aura rempli son office de « moi à toi » le temps imparti! » Surtout ne pas le dire comme cela, ce serait hard et pesant, mais je suis certaine qu’avoir intégré des notions comme celles-ci, donne une grande légéreté et confiance dans la vie.
    Je dis çà …mais là, j’en suis toujours à faire ma caisse « archives familiales » avec les lettres de la guerre 14-18 de mes grands-oncles et un extrait d’acte de naissance de 1864 (né de père inconnu, l’aïeul!)..,
    Et oui, les mutations, malgré les réflexions qu’elles suscitent, ne se font pas en un jour!

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  18. C’est très juste et au vu de ce qui se passe dans le monde, on a bien de quoi réfléchir, mais on procrastine, enfin, JE procrastine…
    Merci pour cette piqûre de rappel.
    Bonne journée.

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