Question des lecteurs: comment faire pour lire tout ça?

Suite à cet article, David me demande: « comment gérer les « à lire »?

Vous êtes comme lui: curieux, intéressé par de nombreux sujets culturels ou de développement personnel, voire de business? Alors, vous vous êtes « mis de côté », « sous le coude », quelques articles et ouvrages fort intéressants à lire « à tête reposée ». Or, vous n’avez pas le temps.

Et quand, par hasard, vous avez du temps, ce n’est pas là-dessus que vous vous jetez mais sur des oeuvres bien plus frivoles/délassantes.

  • Parce que « à tête reposée », ça veut dire: au calme.
  • Et que « au calme », ça veut souvent dire: le soir.
  • Et que le soir, on n’a plus autant d’énergie, vu qu’on a traité des urgences toute la journée, pas vrai?

Avant de vous proposer des astuces, je vous recommande de jeter un oeil .  Hm… et aussi (surtout la fin de l’article).

Lorsqu’une lettre d’information, un magazine, un journal ou un livre (pas un roman, hein) arrive dans votre vie, la même technique s’applique.

  1. vous parcourez le sommaire ou juste les titres et châpos
  2. vous repérez rapidement ce qui vous semble le plus intéressant.
    Halte là, fougueux lecteur!
    Définissons « intéressant« , voulez-vous?
    Pour déterminer si une information est intéressante ou pas, il faut faire suivre l’ adjectif  « intéressant » de l’expression « pour faire quoi? » ou « pour faire avancer quel projet? ».
    Je vous rappelle que tout – ou presque – est potentiellement intéressant, vu que c’est le métier des gens qui écrivent de vous donner envie de lire.  
    Je pense que vous devriez faire passer toutes les informations au filtre du « En quoi CECI va-t’il m’aider à avancer sur MES PROJETS, là, maintenant? » avant d’ aller plus loin. Reprenons.
  3. vous notez dans votre liste d’action « Lire article page 42 » ou « lire 1er chapitre du guide « S’organiser tout simplement » (mettons).
  4. vous choisissez une méthode ci-dessous pour ne pas vous laisser déborder:
  • La pilounette (la petite pile, quoi) dans le coin du bureau ou du salon. En partance vers un train/aéroport/rendez-vous avec attente…, vous emportez un morceau de la pile et procédez à la lecture.
    Aléatoire, certes, mais ça descend tout de même un peu le tas.
  • L’isoloir. Une ou deux fois par semaine, vous déjeunez seul(e) exprès. En tête à tête avec vos lectures.
  • Les toilettes (rien à voir avec ceci). Puisque aussi bien vous y allez régulièrement, et que vous y êtes au calme… ma foi…
  • Le temps mort. Petit Dernier fait ses dents/vous avez fait la fête hier soir/Chéri(e) ronflait affreusement cette nuit… bref, vous êtes vanné(e). Impossible de s’attaquer au tableau XLS à double entrée ou à la refonte complète du service.
    Plutôt que de traîner sur internet ou à la machine à café, c’est le moment de tirer profit de cette petite baisse de régime et de parcourir la presse.
  • En complément, vous réduisez vos abonnements numériques et papiers, de même que vos visites à la FNA* ou sur Amaz*. Puisque, de toute façon, vous n’avez pas le temps de tout lire…

Et vous, vous faites comment?


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7 Commentaires

Classé dans Comment s'organiser au travail, S'organiser à la maison

7 réponses à “Question des lecteurs: comment faire pour lire tout ça?

  1. anna

    Il n’y a pas si longtemps, j’achetais un magazine dès lors qu’il s’y trouvait un article » intéressant » ; d’où l’amoncellement et mes recherches actuelles pour organiser ces piles ; depuis peu, je me rends compte que je ne lis pas immédiatement le soi-disant article, d’où la possibilité de différer la lecture en empruntant le fameux magazine en bibliothèque ( si je ne l’ai pas oublié 😉 )

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  2. L’organisation par la simplicité, c’est dans l’air du temps, David!

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  3. Merci Laurence !
    Je retiens surtout l’astuce de s’isoler pour feuilleter 1 ou 2 magazine.
    Ou alors tout simplement de résilier ces abonnements, je serai moins tenté de les entasser 🙂

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  4. Encourageant! Merci pour votre témoignage, Rachel. Ah, vous aussi, vous lisez en marchant?

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  5. j’ai trouvé une solution radicale et écologique : je n’ai plus aucun abonnement et je n’achète plus de presse. le net est suffisemment source d’informations diverses pour trouver ce que je cherche ( et même ce que je ne cherche pas) pour les quelques magazines qui proviennent de chez mes parents qui eux sont abonnés et croulent sous les tonnes de magazines, ils sont stockés dans un meuble mural à chaussures de chez l’ami suédois ( idée pratique piquée chez une copine) dans les toilettes, lieu privilégié de la lecture minute parce qu’il n’y a que là que j’ai le temps de les lire. ensuite, ils passent dans un bac pour distribution dans les diverses salles d’attente que je fréquente régulièrement.

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  6. Je lis le matin au café, après le déjeuner, dans les transports, dès que j’ai cinq minutes ou que je n’ai pas envie de m’attaquer à un gros dossier: je me pose pour lire un chapitre ou deux, ou feuilleter un magazine, pas plus. ça me donne le courage de m’y mettre sans culpabiliser d’avoir traîné avant de commencer puisque je n’ai pas fait « rien » (= glandouillé sur internet…) entre deux tâches.
    Pour les articles en ligne, c’est un peu plus compliqué… parce que c’est vite chronophage et plus difficile de limiter dans le temps la lecture à moins de lancer un minuteur en même temps qu’on commence à lire…
    Pas d’abonnement aux quotidiens en ligne, un signet dans la barre du navigateur qui me permet d’accéder rapidement au site quand j’en ai l’envie et le temps.
    Pour les achats, j’ai réglé le problème en utilisant la bibliothèque municipale; je peux même réserver des ouvrages et prolonger le temps d’emprunt en ligne. J’essaie de m’y rendre une fois par semaine et j’en profite pour feuilleter les magazines sur place, magazines que je n’achète plus parce que j’ai fait le constat que je les jetais sans les avoir vraiment lu ou alors que leur « lecture » était si rapide que franchement ça ne valait pas la dépense.
    J’ai dans mon agenda une liste des ouvrages que j’ai envie de lire mais qui nécessitent pas forcément que je les réserve (ça m’intéresse mais c’est pas urgent quoi) dans laquelle je pioche quand je suis à la bibliothèque.
    Du coup, j’ai considérablement épuré nos bibliothèques, sachant que je peux retrouver la quasi totalité de ce qui n’y est plus à la médiathèque ce qui m’a permis de libérer un endroit où j’entrepose les ouvrages empruntés ou prêtés; je pioche un livre dans le tas, je l’y replace quand je l’ai fini avant d’en prendre un autre.
    Avec tout ça, je lis toujours autant qu’avant (je lis même dans mon bain, même en marchant, chaque soir avant de m’endormir) mais ma table de chevet est beaucoup moins encombrée que lorsque je faisais une razzia à la librairie et que je posais la pile des achats dessus parce que de toute façon je n’avais pas de place dans les bibliothèques pour les y entreposer.
    Et je ne parle même pas des économies que je fais 😉

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  7. JoOO

    J’adore le « tout est potentiellement interessant, vu que c’est leur métier…! »
    C’est vrai que çà marche à fond sur moi: entre le respect dû au travail que cela représente (de faire un article professionnel bien foutu par ex) ou le plaisir (de voir de belle images) il y a de quoi alimenter la pilounette!
    J’ai l’intention de remplacer progressivement tous mes abonnements professionnels par les abonnements numériques, en vérifiant que leur archivage informatique (recherche par mot clé, chronologique etc) soit clair, me convienne (à moi et à mes collaborateurs) . Je pense que c’est une bonne façon de désencombrer mon bureau, ma tête qui ne fait pas (plus?) un mégatonne d’octets ..Affaire à suivre!

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