Ce que nous faisons entrer chez nous ne tient pas toujours ses promesses, hélas.
Du DVD, qui s’avère finalement un navet, au jeu vidéo trop facile, terminé en deux heures, en passant par le dernier roman primé illisible.
Et si on parlait du joli pull qui bouloche, des tee-shirts qui se déforment ou se décolorent, des objets pas si pratiques que ça à l’usage? Non?
En tout cas, nous sommes déçus.
Et plus l’objet a coûté cher et plus c’est difficile d’affronter cette déception, parce qu’elle se double alors de culpabilité.
Il me semble qu’une composante importante du désencombrement est notre capacité à gérer la déception.
Imaginons que vous ayez envie de goûter un parfum de glace inhabituel dont le simple intitulé vous mettrait l’eau à la bouche. Pour moi, ce serait quelque chose qui ressemblerait à cet alcool italien à l’amande. J’aime bien ce goût, et ne l’ai encore jamais trouvé dans une crème glacée. Il va de soi que, gourmande et curieuse comme je suis, si je tombais sur un glacier qui me propose ce parfum, je voudrais le goûter séance tenante.
Imaginons la suite.
Ca y est: j’ai finalement trouvé cette glace originale. J’en salive d’avance.
Je goûte. Bof.
Encore un peu. Pas tellement mieux.
Je me concentre: rien à faire.
C’est au mieux inintéressant, au pire raté. Je suis terriblement déçue.
Que vais-je faire? Me forcer à finir le cornet alors que je ne me régale pas, dans un élan de masochisme gourmand? Ou jeter la glace pour, peut-être, en choisir une autre et donc me régaler (ce qui était le but, en fait)? Le prix de cette glace va-t-il influencer ma décision?
A partir de cet exemple (remplacez juste la glace par n’importe quoi qui vous a déçu mais qui est resté près de vous), je vous laisse méditer sur la façon dont vous affrontez vos déceptions dans la vie. En vous culpabilisant ou en passant à autre chose?
- Vous vous souvenez de cette lettre? Mais oui, parlez donc à vos objets!
- Les métaphores gourmandes, ça me connaît: j’aime particulièrement les millefeuilles.
S'organiser c'est facile 
Pour les glaces il faut impérativement que vous goûtiez les glaces de la gelateria Edoardo à Florence, je pense que vous pouvez y trouver votre bonheur. Quant à votre blog, c’est un régal d’astuce et d’humour. Je n’aurais jamais cru que ce que je faisais correspondait à de la procrastination, alors que j’en accusais régulièrement ma fille ! comme quoi, on voit mieux les défauts des autres. Merci pour ce progrès !
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Déçues, frustrées et vexées aussi de se laisser prendre – parce que nous essayons de réfléchir avant. Et comme nous sommes bien élevées 🙂 nous finirons la glace 😦
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Nicky Chamallow, que j’aime les « scrapbidules »!
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Corinne, quand vous voulez pour m’envoyer des photos de ces appareils magiques. Ca me donne des idées, tiens. 😉
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Une belle réflexion philosophique pour un lundi matin ! Effectivement certains achats se révèlent catastrophiques sans parler (pour ma part) des doublons que j’ai dans mes placards et que je garde « au cas où » !) Pour ce qui concerne la nourriture que je n’aime pas et qui dans le rayon m’a tentée je jette à mon grand regret. Mais je crois que je suis la championne des objets inutiles achetés dans les foires, style l’appareil idéal pour éplucher les légumes en carrés, le chiffon qui nettoie tout (rien en fait) , le truc qui lave les vitres plus vite que son ombre. Ces objets qui semblent miraculeux quand les camelots les présentent et qui ensuite encombrent les étagères du garage au grand dam de mon époux !!!
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Merci Laurence pour cette charmante piqûre de rappel ! ce sont mes scrapbidules qui sont sur le chemin du départ.. et comme promis, 1 entre = 1 sort ! c’est un minimum auquel je me tiens ! bonne journée
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