Le rangement à la japonaise: on aime

J’ai reçu de nombreux mails et commentaires me demandant mon avis sur la méthode Konmari de Marie Kondo, l’auteure japonaise de « La Magie du rangement ».

Ce que j’ai aimé

J’ai ressenti de l’attendrissement à l’évocation de cette petite fille manquant de confiance en elle, se créant un monde parfait, un peu comme on joue aux SIMS. Ce mélange de modestie et de détermination me l’a rendue attachante.

Il est clair qu’elle possède une bonne expérience des situations d’encombrement. Je retrouve en effet de nombreux points communs entre ses clients et les miens.

Rouler les tee-shirts dans les tiroirs au lieu de les plier semble être révolutionnaire pour certaines personnes. De fait, ils sont plus faciles à voir et à attraper. Et ça fait joli.

J’ajoute, qu’en effet, prendre en main les objets au lieu de simplement les contempler de loin fait toute la différence pour évaluer leur intérêt.

Enfin, je suis fan de son critère de sélection des objets: « il vous met en joie quand vous le touchez ou le voyez? Gardez-le ». Puissant. Dès que vous regarderez les objets qui vous entourent en vous demandant tout simplement s’ils vous mettent en joie,  s’ils vous font plaisir, vos tentatives de désencombrement passeront à la vitesse supérieure.

Ce qui m’a (un peu) gênée

A mon avis, Marie fréquente peu de familles nombreuses et seulement des personnes qui habitent en appartement. Je doute qu’elle puisse réellement réussir à débarrasser une maison en une seule fois « une bonne fois pour toute », ce qu’elle recommande. En tout cas, en France, c’est difficile, je vous l’assure.

Son approche radicale concernant les papiers peut affoler plus qu’inspirer.

De mon point de vue de française cartésienne un peu plus de démonstration et un peu moins de « je suis convaincue que…/je vous assure que… » serait plus… convaincant. Peut-être est-ce juste un défaut de traduction.

Les « komono », sorte de catégorie vague, traitée avec bien moins de détails que les vêtements, par exemple, me semblent être au contraire la catégorie d’objets qui posent le plus de problème et sur laquelle il faudrait se pencher davantage .

Dans la religion shintoïste, on considère que les objets (et les animaux) sont en quelque sorte animés. On peut leur parler. Pour nous, occidentaux, cela paraît étrange. Mais, toute différence culturelle mise à part, ce n’est pas idiot, même si on ne le verbalise pas, de « dire adieu avec reconnaissance » à un objet qui nous a bien servi.

L’un dans l’autre, je recommande la lecture de ce livre.


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26 Commentaires

Classé dans Aménager les pièces de la maison, Coach en organisation, Comment ranger, Conseil en organisation personnelle, Désencombrer, Home organiser ou home organizer, Mon avis, Oser jeter

26 réponses à “Le rangement à la japonaise: on aime

  1. marie-claire

    J’adore les exemples choisis, By C… tellement vrais 😉

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  2. By C

    Je n’ai pas lu le livre en question mais j’ai lu beaucoup d’articles à son sujet.
    Sa méthode est certes radicale, prôner à ce point le fait de tout jeter ne me plait pas trop, je préfère de loin le recyclage, la revente en vide-grenier ou plateforme de vente en ligne, ou encore le don (Freecycle). J’ai en revanche été très séduite par le fait de « ne garder que ce qui vous met en joie ». Ce mantra parait de prime abord un peu naïf mais quand on y réfléchit bien, cela m’a beaucoup aidé à me débarrasser d’un grand nombre de mes possessions : mes vieux cours qui stagnaient dans une armoire (non on ne les relira jamais), de mes bouteilles de parfum vides (à quoi bon !), de mes chaussettes seules (non on ne retrouvera jamais leur soeur jumelle), des cadeaux qui ne me plaisaient pas (personne ne m’a jamais demandé de lui montrer ses cadeaux !), de mes vieux posters que je n’afficherai plus (l’affiche du film de Roméo et Juliette ne convient décidément plus trop à mon appartement de trentenaire) et j’en passe. Cette méthode a été un vrai déclic pour une grande phase de désencombrement qui a commencé en février et qui continue encore notamment via la lecture de ce blog plein de bons conseils, drôle et dont je ne me lasse pas.

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  3. Emmanuelle

    clairesoizic, pour moi, ce qui est incompatible avec le fait d’avoir des enfants pas encore autonomes, c’est notamment le mode de pliage/roulage des chaussettes, par exemple… en faisant tourner au moins une machine par jour, même en ne lavant les chaussettes qu’un jour sur deux, chez nous, cela fait environ 15 paires/semaine… hummm… je ne les mets pas en boule, mais je ne me vois pas les rouler avec componction pour autant… j’ai trouvé un moyen terme.
    Oui, les enfants grandiront, mais disons que c’est quand ils sont petits et peu autonomes qu’il est vital de se simplifier la vie…

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  4. clairesoizic

    J’attendais aussi un avis de Laurence sur ce livre !
    Je l’ai lu car j’ai pu obtenir une version pdf (piratée ou pas, je n’en sais rien…).
    J’ai apprécié le côté positif : se focaliser non pas sur ce qu’on jette ou donne, mais sur ce qu’on garde. Je ne vois pas pourquoi ce n’est pas compatible avec une vie de famille d’ailleurs. Si les enfants sont assez grands, ils peuvent s’occuper de leurs affaires (dans leur chambre et pas ailleurs !) et pour le reste, tout le monde peut participer un peu ou au mieux nous laisser tranquille. S’ils sont petits … ils grandiront 😀
    Même si j’ai déjà fait un certain désencombrement au meuble par meuble récemment, je pense tester cette méthode, en commençant comme elle le dit, par les vêtements et les livres. Pour ce qu’elle appelle le « komono », j’attends un autre livre car c’est un beau m**rdier !!

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  5. Chouette un article pendant les vacances 🙂
    Ce qui m’embête dans cette méthode, c’est le côté « faut tout faire d’un coup »… Je vois le côté séduisant de la chose (on récolte tout de suite le résultat du travail accompli) mais en vrai… ça ne peut correspondre qu’à une toute petite surface ! Chez moi, et ça va, c’est pas trop l’horreur! , j’estime à 3/5 jours plein la tâche de « je vide-je trie-j’organise mieux ». le tout sans enfants dans les jambes, bien entendu… Donc c’est irréalisable, je n’ai jamais eu autant de temps devant moi (et si je l’avais, je serais en train de siroter un bon verre/prendre un bain/à l’autre bout du monde). La seule façon que j’ai d’envisager avoir un maximum de placards/étagères bien organisées et un appartement bien désencombré, c’est de faire au fur et à mesure… et d’avoir un flux entrant moindre que le flux sortant 😉

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  6. Florence

    Je reviens après avoir trié selon la technique Marie Kondo mes vêtements (y compris chaussures et accessoires), et mes romans. Sa méthode semble me convenir (une fois passé le petit choc culturel de parler aux objets). En effet, ce n’est pas la première fois que je trie mes vêtements, avec différentes techniques (en fonction de critères rationnels tels que la dernière fois où je l’ai porté, etc…). Ça n’a jamais parfaitement fonctionné, car je suis du genre à mettre des vêtements qui ne me plaisent pas plus que ça, juste parce que les autres sont trop difficiles à retrouver (par exemple s’il se met d’un coup à faire froid je vais avoir la flemme d’aller chercher les pulls bien rangés et je vais prendre la vieille polaire miteuse qui traîne). Là j’ai réussi à me décider à jeter des vêtement mis de côté que je n’avais pas réussi à jeter, et j’ai jeté bien la moitié de mes possessions, peut-être plus. Au final, ce qui me reste me plaît vraiment, ce qui n’était pas vraiment le cas avant (vu que je mettais des trucs moches quand même, parfois juste pour justifier le fait que je les avais). Pour les livres, cela a été moins douloureux qu’avec une méthode rationnelle, peut-être parce qu’on se focalise sur le fait de garder ceux qui nous font vraiment du bien. Par contre, pour les papiers je vais appliquer la méthode de Laurence : Marie n’en donne pas vraiment, à part qu’elle conseille de beaucoup jeter. Mais de toute façon, il n’y a quasiment rien de sentimental dans les papiers…
    Au final, il y a des choses super intéressantes, comme le fait de ranger par catégories (j’avais des livres à plusieurs endroit, donc impossible de me rendre compte du surnombre), le fait de remercier les objets dont on se sépare (ça rend la séparation moins difficile, sisi). Et pour le reste, je pense que sa méthode fait la différence d’un point de vue psychologique (c’est une méthode que je trouve positive, comme les conseils de Laurence, alors que les conseils de Dominique Loreau par exemple m’ont semblé austères et tristes). Après je ne suis pas sûre que ce soit adapté à tout le monde.
    Au final, je vais garder le livre, qui pour moi est un bon complément de celui de Laurence (j’ai s’organiser, c’est facile)

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  7. papou 58

    Je n’ai pas lu le livre de Marie Kondo , je n’en ai pas eu envie (ça ne me parait être qu’un livre de plus qui nous dise d’éliminer le superflu ….). Bon je dis pas, si on me le prête … pour ma culturé général.
    Par contre j’ai appliqué la méthode du rangement « vertical » en particulier pour les tiroirs de sous-vêtements, collants, tee-shirts et pulls . Ben oui ça fonctionne bien et ça dure dans le temps .
    Pour le reste, ce que m’a apporté les livres de Laurence me suffit . Ces lectures ont été déculpalisantes, mais m’ont aussi permis de formaliser des choses que je pressentait.
    Je remercie encore Laurence pour tout ce qu’elle m’a transmis.

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  8. Emmanuelle

    Bon… sans avoir lu, j’avoue ne pas être convaincue par le pliage des tee-shirts et des chaussettes (regardé sa démo sur le net) : je suis d’accord, elle n’a pas une famille nombreuse, aucun doute, vu le temps que prennent les étapes !!

    Pour le pliage des tee-shirts, il faut aimer avoir un gros pli en longueur sur la poitrine. Personnellement, je les plie de façon conventionnelle, mais j’envisage de les rouler en tubes après ce pliage, pour faciliter l’accès, effectivement.
    Les chaussettes sont rentrées l’une dans l’autre, pas en boule, mais c’est bien plus rapide que de les rouler comme elle le fait et tout aussi « kawaï » (accessoirement, quel que soit l’âge du nain qui les attrape, elles restent solidaires).

    Je suis également sceptique sur les sous-vêtements. Je mets le bas assorti au haut à l’intérieur des bonnets du soutien-gorge, que je mets d’un dans l’autre. On prend donc l’ensemble d’un seul geste et le rangement à la verticale est possible.

    Vos dires sur ses écrits sur les livres et papiers me laissent perplexe… je ne pense pas acheter son livre en première intention, je n’aime pas râler en lisant les livres 😉

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  9. sif

    J’ai trouvé de livre intéressant par rapport à la méthode de pliage des vêtements, notamment pour les tiroirs (pull, hauts, T-Shirt) : cela permet de visualiser d’un coup d’œil ce que l’on a déjà et de se dire que l’on a pas besoin d’acheter davantage de vêtements dans telle catégorie. J’ai trié et rangé l’ensemble de mes vêtements après la lecture de ce livre, et du coup j’ai aussi tenue compte des conseils de ce blog (fréquence d’utilisation, etc..). Tenir compte de ses émotions,écouter son ressenti, est intéressant.
    Pour le rangement des papiers je recommande votre livre Laurence « se simplifier la vie », les explications sont également claires et simplifiées par rapport aux précédents livres, j’ai trié, rangé et réorganisé les papiers de l’année en cours suite à la lecture de ce livre, qui m’a inspiré également la réorganisation de mon entrée (j’ai aimé le chapitre traitant des FBI, ça fait réfléchir ! ). Relire certains chapitres de temps en temps m’inspire. Bonnes vacances !

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  10. Lili

    Moi, je lis votre blog et vos livres, et ça me suffit amplement.
    Merci Laurence !

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  11. Merci Laurence pour votre avis, et les commentaires qui suivent votre article sont tout aussi intéressants.
    Dans chaque livre sur l’organisation, le lecteur doit garder un sens critique et piocher ce qui lui correspond le plus, aucune méthode « clé en main » n’est magique. Et s’il se sent encore perdu, l’accompagnement humain peut jouer un grand rôle et aider à passer un cap 😉

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  12. Florence

    Je suis justement en train de lire son livre. Je trouve qu’il y a des choses intéressantes. Le fait de faire un « marathon » est peut-être une bonne idée. Chez moi j’ai l’impression de trier/ranger depuis 4 ans, et que ça n’avance pas… Or là j’ai du temps devant moi, je trie à fond depuis un mois, et je commence à récolter le fruit de mes efforts (de la place, et je retrouve mes affaires!). D’ailleurs elle ne dit pas qu’il faut tout trier en une journée, elle pense qu’il faut environ 6 mois pour faire le tri.
    Concernant le fait de jeter, je ne prendrai pas son conseil à la lettre : je préfère d’abord tout mettre dans des sacs, puis ensuite trier ce qui va être donné ou jeté (c’est ce que préconise Laurence, non?).
    Certains conseils sont difficiles (sortir tous les vêtements sur le sol est impossible dans ma minuscule chambre, et ranger les vêtements comme elle n’est pas aisé dans des placards ou tiroirs profonds : d’ailleurs elle conseille l’achat de meubles à tiroir)
    Concernant les papiers, elle dit dans l’introduction qu’il faut conserver les papiers… à conserver (ce qui semble sage). Mais par la suite en effet elle préconise de jeter les relevés de compte (avec une note d’avertissement de l’éditeur), et plus loin les bulletins de salaire (sans note, alors qu’il faut absolument les conserver toute sa vie en France, c’est quand même ennuyeux).
    Contrairement à Cécilia, je suis moins enthousiaste sur le livre de Dominique Loreau : il contient des choses très intéressantes dans la première partie sur les objets, mais la suite m’a semblé un fatras confus et parfois contradictoire d’idées toutes faites.
    J’aimerais bien surtout avoir des retours de personnes qui ont terminé de ranger comme elle préconise, et savoir si le rangement se maintient vraiment dans le temps comme elle l’affirme?

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  13. Myriam

    J’ajoute un petit commentaire pour préciser que je suis d’accord avec vos + et vos – Laurence par rapport au livre.
    J’ai voulu donner mon témoignage sur ma propre expérience et répondre aux commentaires postés ici avant le mien.

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  14. Myriam

    Marie Kondo ne recommande pas de tout jeter mais de ne garder que ce qui nous mets en joie. C’est complètement différent. Ce n’est pas la culture du vide, mais la culture du plein de ce qu’on aime, vraiment au fond de soit, et ça on le découvre en prenant les objets en main un à un, assis au sol (moi je m’assois en tailleur, parfois sur mon zafou).
    Personnellement je l’applique et je me sens de mieux en mieux. Les séances de « méditation avec mes objets » me font beaucoup de bien et le résultat est tout le contraire de ce que certaines craignent : il m’est personnel il ne ressemble à aucun autre et il me parle de moi et de ma vie, en ayant enlevé ce qui m’alourdit et me prenait la tête. Depuis que je fais ça, j’ai des idées neuves, tout avance car j’étais engloutie par mon passé. Et oui dans la vie on évolue, et certains choses qui était super importantes pendant 2 décennies peuvent ne plus l’être. Et c’est grâce à ce travail qu’on peut se surprendre à l’observer.
    Quand j’ai fini, je regarde ce qui me reste et ça ne ressemble jamais à ce que j’aurais imaginé au départ, en volume, en sélection. Mais ça marche vraiment. J’ai fais les livres il y a quelques mois, et depuis j’ai toujours eu sous la main le livre dont j’avais envie et/ou besoin, ce qui n’était pas le cas avant. Et j’ai même l’impression d’en avoir plus. Parce que ceux que j’ai, je les ai vraiment. Et d’autres que j’ai lu et appris par cour à une époque, je n’en ai plus besoin. Ma tête contient bien trop de souvenir à elle tout seule.
    J’ai aussi lu Dominique Loreau.
    Et je mets en pratique tous les jours les conseils de Laurence eu travail et à la maison. Tout ça est compatible, même si certains points divergent. À nous d’en faire notre méthode personnelle en fonction de notre vie.

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  15. Marie

    Bien d’accord avec votre point de vue, Zabelle. Je crois que le « rangement par le vide » est aussi un phénomène de mode dans nos sociétés d’hyper-consommation. Phénomène qui, paradoxalement, pousse à consommer! Par exemple, ne conserver aucun emballage et acheter des emballages tout prêts à La Poste pour expédier ses colis. Ou se débarrasser de vêtements non portés pendant un an : combien de tenues ai-je abandonnées un temps puis portées à nouveau, réactualisées par un accessoire ou portées autrement!
    « In medio stat virtus »… À chacun de trouver la voie médiane selon ses propres critères, son mode de vie (pour reprendre l’exemple cité plus haut, celui qui n’envoie jamais de colis n’aura bien sûr aucun intérêt à conserver quelques emballages!).
    J’apprécie pour cela aussi les conseils de Laurence : ils prennent en compte les personnes et ne sont pas un simple recueil de recettes universelles.

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  16. Pascale

    bonjour Laurence
    j’étais impatiente de connaitre votre avis sur la méthode Kondo – sincèrement, je me demandais : « mais quand est ce que Laurence va se manifester face au phénomène Kondo ? »
    donc merci de l’avoir fait et je partage vos points de vue après avoir lu moi- même le livre « culte »
    j’ai été gênée par le fait qu’elle n’évoque pas toutes les possibilités de recyclage qui s’offrent à nous petit à petit en France et vraisemblablement on est bien sur une grosse différence de culture
    en tous les cas j’ai aimé votre article tout empreint de tact et de bienveillance – c’est bien agréable de pouvoir dire les choses en douceur comme vous savez le faire !
    merci beaucoup! continuez à nous soutenir dans nos progrès et prenez aussi grand soin de vous !

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  17. Cécilia Fontaine

    Il y a une très grande différence culturelle qui finalement nous empêche de juger ce livre. Il suffit de voir comment la vie a repris après Fukushima pour comprendre qu’ils ont une approche de la vie très différente. Leurs biens peuvent être détruits en quelques minutes par un tremblement de terre, cela leur fait voir les choses différemment.
    Pour le fait de jeter les objets, Dominique Loreau (que je recommande vivement car elle sait expliquer cette différence culturelle) explique que les objets ont une energie et les gens n’aiment pas avoir des objets dont l’énergie n’est pas neutre, c’est donc explicable même si bien entendu dans notre culture basée davantage sur les souvenirs de privation de la seconde guerre mondiale, il est impensable de simplement jeter.
    Enfin pour les papiers pour moi cest la faute de l’éditeur qui aurait dû largement plus insister sur le fait que ça ne s’applique pas en France, ça peut même avoir de graves conséquences. Il n’y a qu’une référence de bas de page, ça aurait dû être bien plus visible voire adapter le chapitre pour le marché français.
    J’ai lu dans les commentaires qu’elle faisait un Farenheit 451, c’est un peu fort comme comparaison quand même, elle ne preconise pas de ne plus lire, simplement de ne pas conserver les livres qu’on ne relira pas, la différence est énorme !

    Bref, je trouve que comme toute méthode il faut se l’approprier et l’adapter mais elle a eu le mérite de lancer le débat en France, et j’en suis ravie (j’ai depuis commencé un long chemin vers le minimalisme)

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  18. Anne-Marie

    Merci Madame Elisabeth! Je vais patienter un peu! et me promener sur votre blog 😉 Bon été!
    Anne-Marie

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  19. Zabelle

    Moi, je n’ai pas du tout aimé ce livre… Je pense que ceux qui ont aimé sont le plus souvent ceux qui ne connaissent pas les conseils avisés et faciles à mettre en pratique de Laurence. Il y a quelques astuces à repiquer, mais j’ai été très gênée par le fait qu’elle compte les sacs poubelles remplis d’objets à mettre au rebut comme des performances (40 sacs poubelles en une journée par exemple !). Choquant dans notre société où le concept de recyclage commence à être de mieux en mieux intégré. Quant aux papiers, ses conseils de tout jeter sont aberrants par rapport aux normes françaises et la semaine dernière, j’ai été bien contente d’avoir gardé la boîte d’un tel portable car y figurait le n°IMO sans lequel la garantie ne pouvait s’appliquer… Il figure aussi sur la batterie sauf que certains nouveaux tel ne s’ouvrent plus (ou alors on perd la garantie !) Heureusement que je n’avais pas suivi ses conseils.
    Effectivement, le rangement par le vide est radical et durable… mais cela donne des intérieurs froids et neutres qui ne me plaisent pas.
    Paradoxalement, je trouve que les livres de Dominique Loreau, qui n’est pas japonaise de naissance, ont bien mieux intégré le principe du vide et du plein, avec un arrière plan psychologique et philosophique (zen) qui m’ont davantage convaincue.et me semblent associer réellement un aspect pratique (ranger, faire de la place, trier) et un cheminement intérieur vers une vie plus simple et un certain dépouillement raisonné, source de remise en question et d’apaisement.

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  20. J’ai lu le livre de Marie Kondo et je suis assez fan même si la différence de culture est à prendre en compte. Exemple le plus frappant, pour les papiers, je vous conseille tout de même de vérifier les délais de conservation de vos papiers administratifs.
    Pour répondre à Anne-Marie, j’ai lu tous les livres de Dominique Loreau dont je suis une grande Fan !! Personnellement, je pense que c’est 2 ouvrages complètement différents mais si j’étais vous, j’attendrai le prochain ouvrage de Marie Kondo (voir mon article sur mon blog) car il semble être plus pratique que la Magie du Rangement.
    Bonnes vacances à toutes !
    Elisabeth

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  21. Rosalie

    Effectivement, il faut en prendre et en laisser. Sa méthode de pliage/rangement est parfaite pour les tiroirs, je l’ai moi aussi adoptée pour la lingerie en recyclant des boites à chaussures. Moins facile pour un placards, ou alors ajouter boites ou paniers, mais cela ne devient-il pas alors une fbi ?
    Bonnes vacances Laurence, revenrez nous avec encore plus de conseils si pertinents.
    Et bonnes vacances également à toutes les lectrices du blog.

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  22. Marie

    De mon point de vue, « la magie » opère beaucoup plus avec Laurence qu’avec Marie 😉 ! Assez d’accord avec Jean Triton.

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  23. j’ai bien lu le bouquin, et effectivement il faut bien prendre en compte la grande différence de culture. je suis aller au Japon l’année dernière, et c’est encore plus frappant. En effets les Japonais n’ont pas de famille nombreuse, ou alors c’est intergénérationnel (tout le monde dans la même maison). les Japonais ne sont pas matérialiste, du fait de manque évident de place dans les logements dans les grandes villes. Alors quand elle dit que si quelqu’un offre un cadeau, nous ne sommes pas obliger de le conserver car la mémoire du geste est plus fort que le cadeau, je les comprend. bien sur mais dans notre culture c’est très compliqué de la mettre en pratique. idem pour les papiers. les Japonais ne sont pas obliger de conserver leur fiche de paie toutes leurs vie ou facture/relevé de compte etc. ce qui nous choque dans son rangement. il faut prendre vraiment ce livre avec la culture japonaise. Par exemple quand elle dis qu’elle dit « merci » à ses chaussettes, ou à ses vieux vêtements, c’est très culturel, nous n’avons pas cette approche là. moi j’ai adoré, j’en ai pris ce que je pouvais en prendre, et laisser ce que je ne pouvais mettre en application, de par ma culture ou mes croyances. mais je comprend ceux et celles qui n’on pas du tout apprécier ce livre et cette méthode !

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  24. J’ai découvert ce rangement lors de mes promenades sur internet. J’ai copié le rangement des sous vêtements qui est très agréable dans un tiroir. Avant mes sous vêtements étaient en vrac. Depuis ils sont bien rangés et dans un ordre parfait ! Comme quoi tout arrive ! Et surtout en lisant ce blog qui donne envie de faire un grand ménage toutes les semaines !

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  25. son attitude concernant livres et papiers est inquiétante. Elle abhorre les livres, et préconise une sorte de « Fahrenheit 451 », dans lequel on peut lire une sorte de manifeste anticulturel, antimémoire, une table rase de chaque instant. On a l’impression de lire une névrosée du vide, angoissée par toute présence de vie. De sa maladie, elle a fait une sorte de livre à succès.

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  26. Anne-Marie

    Merci pour cette critique. J’hésitais à l’acheter car j’ai déjà le livre L’art de la simplicité de D.Loreau. L’avez vous lu? Sont ils complémentaires ou redondants? Bonne journée et bon été. Anne-Marie

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