Minimalisme certes, mais en cas de baisse de revenus?

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Pascale me dit:

« Bonjour Laurence

je vous lis avec fidélité et plaisir depuis fort longtemps et j’apprécie votre bon sens pratique.

Je suis néanmoins tracassée par ceci :
j’ai pris conscience que mon intérieur était encombré, j’ai fait du tri avec plaisir mais voilà, je m’approche de l’âge de la retraite et j’ai parfaitement conscience qu’une fois en retraite, mon niveau de vie va fortement chuter – (800€ de moins par mois) donc ma gêne est là : quand j’ai envie de jeter ou de donner quelque chose, en particulier un vêtement (je précise que j’achète d’occasion et que je privilégie la qualité et la solidité) je me projette dans quelques années et je pense que je n’aurai plus les moyens de dépenser le même budget.
Donc est-ce que la sagesse ne serait pas de garder quand même pour les temps difficiles à venir?
Je vis depuis peu suite à un divorce modestement dans un 2 pièces de 66 m2 à la campagne, est ce un « manque de foi » de penser ainsi à l’avenir ?
J’ai un énorme intérêt pour la philosophie du minimalisme, je suis épatée par le mouvement « zéro déchet » et pourtant j’ai cette inquiétude sur fond de contradiction au fond de moi.

J’aimerais vraiment avoir votre point de vue !
D’avance merci
Cordialement
Pascale »

Je trouve que la question de Pascale mérite davantage que mon simple avis. C’est pourquoi elle et moi attendons vos opinions et expériences avec impatience. A vos commentaires.


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31 Commentaires

Classé dans Comment faire des économies, Conseil en organisation personnelle, Désencombrer, Ecologie, Les autres et moi

31 réponses à “Minimalisme certes, mais en cas de baisse de revenus?

  1. Sosobio

    Bonjour,
    Beaucoup de jolis témoignages inspirants ! Et bien pour MOI, je me trouve remerciée, Pascale de ce que j’aurais pu écrire (si j’avais eu un ordinateur qui fonctionne !) car c’est grâce à VOUS que cette belle discussion a été lancée ! Vous permettez que je vous embrasse ??? Tenez-nous au courant de cette belle nouvelle vie qui vous attends ! Et ayez confiance en l’avenir ! Personnellement je garde pas mal de vêtements chauds mais sinon je vire ! (Il faut dire que j’achète tout en dépôt-vente !)

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  2. Pascale

    bonjour Laurence
    je suis sous le charme de cette aventure par mails interposés !
    que de richesses, que de gentillesse aussi ! ça fait un bien fou de voir que je ne suis vraiment pas la seule à cogiter
    finalement cela m’apaise et je sens que je vais trouver encore plus de joie dans mes périodes de tri et de réorganisation
    je vous remercie très sincèrement d’avoir été source de liens
    comment puis-je remercier les personnes qui ont pris le temps de partager ?
    très cordialement, encore merci
    Pascale

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  3. Article très intéressant qui pose une question sous-jacente : le minimalisme n’est-il pas une chose pour personnes aisées ?

    Je comprends très bien la difficulté à désencombrer quand on a de faibles revenus : on a peur d’avoir besoin de quelque chose un jour, alors on accumule en se disant que ça pourrait servir un jour. Sauf que non.

    Peut-être faut-il identifier ce qui n’a pas été utilisé depuis plus d’un an et le vendre. Les sommes épargnées ainsi peuvent être un fond de roulement pour renouveler des objets qui seront de nouveau nécessaires un jour.

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  4. agnès

    Bonjour,
    1 – Je pense qu’il y a chez Emmaüs des objets de qualité pour pas trop chers si finalement l’objet jeté est regretté. Je leur donne des quantités de choses parfois en bon état ou neuf alors je pense qu’elles serviront un jour à des personnes dans le besoin. Il faut faire ce qui semble juste au moment t.
    2- Et puis, pour les cadeaux, j’essaie aussi de grouper les dons des proches et de la famille et Noël anniv et tout et tout + mes oncles tantes grand pères etc. pour offrir à mon père par exemple UN cadeau. Les autres sont contents car ils n’ont à s’occuper de rien et à la fin, un seul gros cadeau de qualité plutôt que 10 petits pour mon père. Les proches de Pascale pourront peut-être être mis à contribution de la même façon en cas de besoin ?
    Agnès

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  5. Passante

    YopiYopa je me reconnais dans ce que vous résumez, c’est très bien dit.. quand on a connu le manque d’après guerre, quand les parents ont véhiculé cette crainte, c’est toute une part d’éducation qui reste ancrée et on ne jette pas facilement.

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  6. Bonjour Pascale,

    Je dirais, pour ma part, que cela dépend de vos intérêts. Si vraiment, renouveler votre garde-robe est votre péché mignon, il n’y a pas de mal à cela, et cela serait dommage d’arrêter ce moment du plaisir du jour au lendemain.
    En ce qui me concerne, lorsque je me trouve dans ce type de situation (en tant qu’étudiante bientôt diplômée, les rentrées financières sont un peu aléatoires), je regarde ce que je peux sacrifier dans un domaine qui m’intéresse moins (loisirs, nourriture, logement,… cela dépend de vous 🙂 )
    Bon courage et bonne retraite 🙂

    So_cat

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  7. YopiYopa

    « Un manque de confiance dans l’avenir »
    J ai lu récemment un article qui je pense résume assez bien les choses, en voici un résumé de résumé 😉

    Manque de confiance en l’avenir => Je garde tout
    « chez des personnes ayant vécu la guerre, par exemple, ou chez celles dont les parents l’ont connue et qui ont fait passer leur angoisse dans l’éducation »

    Confiance en l’avenir => Tri et minimalisme aisé
    « celui à qui l’on a appris la confiance en l’avenir sait qu’il trouvera le moyen de s’en sortir le moment venu. Il n’éprouvera pas la nécessité de prévenir ses futurs besoins, et se séparer du superflu ne sera pas un problème ».

    Alors chère Pascale, ne vous torturez pas : Gardez (bien rangés) vos habits encore en état, dans une housse, en haut d un placard; meme si ils ne vous servent jamais a vous habiller, ils vous serviront au moins a vous rassurer ! Vous etes attirée par le minimalisme : faites des petits pas en triant éliminant les bibelos et autres choses non essentielles, qui ne vous seront pas d ‘aucune utilité en cas de coup de dur.

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  8. Passante

    Bonjour Pascale et Laurence, et meilleurs voeux à toutes !
    Fan du blog depuis quelques années, j’applique « un rentre un sort », mais je ne suis pas encore minimaliste hélas. Je suis retraitée depuis 2010.
    Dans la vie active j’avais une garde robe fournie, ronde et sujette à des variations de poids, je naviguais entre 2 et parfois 3 tailles. L’année qui a suivi la mise en retraite a été financièrement particulièrement difficile. Comme Pascale -800 € et surtout les impôts de l’année précédente à régler, et la suppression de la 1/2 part fiscale aux veuves et divorcées.. Comme je suis écureuil, (mais je me soigne) j’ai conservé mes beaux habits d’hiver, dans les plusieurs tailles que je n’ai plus eu l’occasion de porter depuis. Mais actuellement, il fait bien froid dans l’est, et je fus plus qu’heureuse de retrouver des pulls, pantalons, doudoune et bottes bien chauds, mis de coté y a 4 ans dans un carton que je comptais donner.. (le coût investi dans ces vêtements m’a retenue). Je n’aurais pas pu me racheter des habits de cette qualité en ce moment, même en soldes, sans puiser dans ma réserve de sécurité. Je rejoins donc ce qui s’est dit plus haut, ne garder que ce qui est de qualité, mais profiter des soldes actuels pour éventuellement acheter quelques basiques manquants. J’ai par exemple, renouvelé mon stock de lingerie, serviettes, robe de chambre, pantoufles (pour parer aux hospitalisations prévues cette année) Par contre je me constitue un pécule en revendant l’un ou l’autre article presque neuf mais qui ne me convient plus sur un site d’enchères. J’ai eu la folie des sacs de marque.. je n’en ai plus l’utilité, d’une vingtaine je suis passée à 3, je les ai tous vendus sur le même site. Je n’ai pas su me débarrasser des bijoux fantaisie, j’en ai donné certains à mes filles et petites filles et les autres je les utilise pour mon passe temps en loisirs créatifs, ils ont donc une seconde vie, et m’évitent d’acheter ces fournitures.. idem pour les foulards, qui ont donné du volume à quelques tableaux en mixed-média. Comme vous je vis à la campagne mais ce n’est pas une raison suffisante pour se séparer de tenues chics sous prétexte qu’on ne travaille plus. Je suis atteinte du syndrome « ça peut encore servir », jeter est toujours difficile, mais je me soigne. Je pense aussi à « l’après-moi », et je voudrais ne laisser que l’indispensable à évacuer.. De temps en temps j’ai besoin d’une piqûre de rappel et là c’est sur le blog que je viens chercher le courage qui me manque !
    Cordialement,
    Nicole

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  9. AudeL

    Bonjour.
    Je rejoins le commentaire de Diane. Si vous disposez d’un système de rangement où tout est propre et clair, il est inutile de s’embêter à trier et à s’angoisser pour les objets jetés avec trop de hâte.
    Les cartons de vêtements qui pourrissent et s’écroulent NON.
    Les vêtements bien rangés par cintres et sous housse pour les plus belles pièces OUI.
    Je vous souhaite une très belle journée.
    Cordialement,
    Aude

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  10. Bonjour Laurence, bonjour Pascale,

    J’ai 33 ans demain donc la retraite est encore loin mais la question de Pascale me parle beaucoup. Il ne s’agit pas de se démunir mais de s’alléger. Les vêtements de qualité, même d’occasion ne s’usent pas si vite. Pascale, vous semblez traverser un temps de fragilité (divorce, perspective de la retraite.) Soyez indulgente envers vous-même. J’ai beaucoup désencombré chez nous (couple avec 3 enfants en bas âge) mais il reste des zones d’ombres. Je trouve que le meilleur moyen d’être minimaliste est de dire non à la consommation. Je n’achète presque plus rien. Lorsque j’ai une envie ou quelque chose qui s’apparente à un besoin, je le note dans un coin de ma tête et j’attends 15 jours. La plupart du temps, j’ai trouvé un objet de remplacement que je possède déjà ou bien l’envie, futile, a disparu. Vous ferez le tri plus tard, à tête reposée !

    Bonne année à toutes et tous !

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  11. Violette

    Bonsoir et merci pour le partage du sujet : il faut du courage pour se remettre en question et c’est déjà la 1ère étape pour avancer ! Je m’intéresse au minimalisme depuis l’année dernière et j’ai découvert 2 groupes Facebook riches où de bons conseils sont prodigués aux débutants comme aux autres :
    https://www.facebook.com/groups/884367451585716/?ref=bookmarks
    https://www.facebook.com/groups/976276749102927/?ref=bookmarks
    Je recommande également le livre « Famille zéro déchet : ze guide » qui est une mine formidable d’informations et aide à mieux gérer le quotidien pour sa santé, sa famille, l’environnement et les autres…

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  12. bonjour,
    Pour ma part je suis plus jeune que Pascale mais ai les mêmes scrupules en ce qui concerne les vêtements chauds car je me dis que le chauffage pourrait venir à manquer un jour. Le hasard fait qu’on parle en ce moment d’éventuelles coupures de courant à cause du grand froid prévu qui occasionnera une surconsommation, d’ailleurs ! Du coup je garde les doudounes, polaires, manteaux bien chauds,…dans mon sous-sol. En revanche, je donne ou revends les autres vêtements, pour ne pas m’encombrer, quand ils ne sont plus mettables avec plaisir car usés, défraîchis, démodés…. Et je préfère acheter peu de vêtements mais de bonne qualité, pour les garder plusieurs années. Voilà, ce sont mes critères de tri !
    Anne-Paule

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  13. Mi

    Bonsoir à vous !
    j’aurais pu écrire ce que je viens de lire plus haut concernant le minimalisme et une baisse conséquente de revenus attendue lors de la retraite. Peut-être essayer de se dire que minimalisme / décroissance (en ce qui me concerne) ouvrent d’autres perspectives : cultiver ses ressources personnelles déjà comme se composer un intérieur-maison à son goût. Affirmer ses choix comme <>
    …… par exemple 🙂 !
    Si nous vivions dans la même campagne (le Jura pour moi -brrr !! ) j’aurais énormément plaisir à vous rencontrer pour « discuter le coup » .

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  14. maud.k

    Bonjour Laurence et Pascale, j’ai lu avec beaucoup d’ intérêt l’ inquiétude de Pascale pour l’ avenir, suite à un déménagement, à son divorce et à une future retraite. Je pense qu’ elle a déjà fait un sérieux tri en prenant possession des lieux et à du s’ investir au niveau temps pour tout cela. Je peux me tromper, mais ce que l’ on accomplit par nécessité lorsque l’ on travaille, c’ est à dire se préparer, avérer sa maison, faire son brin de vaisselle et jeter un œil dans les pièces pour voir si l’ on peut quitter ce lieu en étant sereine… après, tout s’ enchaîne et se fait souvent par automatisme, pour que les journées se passent au mieux au travail, puis après les embouteillages pour regagner son cocon, ne pas oublier les courses, préparer le repas, faire la vaisselle, trier et ranger le courrier, faire un peu de rangement et nettoyer les pièces d’eau, faire sa toilette, et enfin, ouf ! ( j’ avais envie de faire un peu de couture, mais je m’ y mettrai un autre jour, je suis fatiguée, je vais regarder un peu la télé ) Et les jours de la semaine se ressemblent assez. On a une organisation à peu près correcte pour chaque journée et on essaie de s’ y tenir pour ne pas que cela déborde. Quand on est à la retraite, on perd toute ces bonnes habitudes, on traine, ( on rangera demain puisque l’ on a tout notre temps ) et sans s’ en rendre compte, on accumule un tas de choses inutiles, que l’ on ne range pas tout de suite puisque cela ne faisait pas partie de notre bazar organisé et que l’ on avait juste la place avant… Pascale, je pense que quand on arrive à la retraite en bonne santé, il faut passer à autre chose… Partager du temps avec d’ autres personnes, s’ unir à un petit groupe pour donner un sens à cette liberté qui nous a tant manquée, faire de la peinture, de la poterie, de la broderie, de la couture, de l’ écriture, des randonnées, aller à la piscine, a la gym, écouter de la musique, lire un bouquin, se faire un film… Il y a tellement de choses que l’ on rêvait de faire lorsque l’ on travaillait ….et maintenant on a du mal à choisir une activité et pourtant, c’est un cadeau de la vie…pourquoi voulez- vous garder des choses pour au cas où …ou quoi d’ ailleurs ??? bien sûr vos moyens seront sans doute moindres, mais vous aurez plaisir à dépenser utile…à vous préparer des repas équilibrés ( Moins chers ) , à aller en ville pour vous acheter un vêtement et à vous faire plaisir. Je suis persuadée ( forcément pour le vivre ) que si vous n’ avez pas encore trouvé la bonne place pour tout ranger depuis votre déménagement, vous ne la trouverez pas et vous en oublierez même le contenu des cartons en étant à la retraite. Alors, pour le désencombrement, il faut avoir une telle énergie et cela est tellement éprouvant que parfois, on abandonne…pour x jours, et que vous n’ etes pas loin de penser que…bof, vous ferez cela plus tard, puisque personne ne vient …et voilà.. On est à nouveau vite envahie . Ah non ! Pas question d’ accumuler à nouveau Pascale !!! Ne vous posez pas toutes ces questions d’ après, vous allez vous noyer ! Prévoyez seulement du bon temps pour après, avec une maison bien rangée, qui sent bon et qui vous ressemblera ou vous pourrez recevoir des amis avec qui vous serez bien et en confiance…dites vous que vous le valez bien !!! heureusement que Laurence est là. Je lui rends visite très souvent sur son blog. Pour moi, cela est fabuleux et tellement, tellement, tellement nécessaire… Merci Laurence ! Cordialement à vous deux. maud.k

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  15. Edina

    C’est une vraie question, je me la pose aussi pour les jouets des enfants qui pourraient resservir pour les futurs petits enfants. J’ai déménagé recemment et j’ai déjà eu une pointe au coeur de devoir donner toute une penderie de deguisements (entre autres… j’ai débarassée une tonne de trucs, ma copine brocanteuse et les associations de recyclage etaient ravies !)… mais bon d’une maison avec immense cave à un appartement de 75 m2 avec petite cave (pour 6 personnes), bien obligée de trier. Pour ce monsieur qui pose la question, un 66 m2, s’il vit seul ça fait il me semble beaucoup de place pour ranger et conserver. Il faut bien amenager, pas perdre un cm de place, les dessus de porte (salle de bain, couloir ou chambre), des etagères jusqu’au plafond ou un lit coffre, un canapé avec tiroirs ou coffre. Perso j’ai gagné un max de place, vraiment, en contactant la société sonuit qui fait du « sur mesure en série », c’est genial (et pas si cher que ça). Des chambres de 10-11 m2 m’offrent bcp plus de place de rangement que celles d’avant qui faisaient 14-15 m2 (j’étais locataire et j’achetais des meubles non sur mesure). Bon courage, vraiment, en arrangeant bien l’espace, on peut garder bcp de choses 😉

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  16. Hélène V

    Bonjour,

    Je me trouve dans une situation similaire car j’envisage une reconversion professionnelle qui ne me permettra dans un premier temps pas les mêmes dépenses qu’auparavant. Comme j’aime bien bricoler, j’ai tendance à conserver pour de futurs recyclages ou remplacements (vaisselle, vêtements).

    Cordialement

    Merci pour vos conseils qui me facilitent la vie tous les jours.

    Hélène

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  17. Diane

    Chère Pascale, et chère Laurence,
    Votre question est une vraie question de fond selon moi. Je suis plus ou moins dans votre situation (dans la conséquence, plus que les causes) : maman seule, hyper inquiète concernant l’avenir (avec pourtant un salaire très correct actuellement), je garde tout. Pour éviter d’acheter le même article à nouveau dans 6 mois / 1 an / 5 ans, pour revendre quelques euros afin de faire une cagnotte pour mon fils, pour transformer un vieux coffre moche en super pouf design avec option rangement en évitant d’acheter un truc neuf…j’ai toujours de bonnes raisons.
    Comme vous, je crois beaucoup à ces nouvelles théories du désencombrement et du minimalisme. Mais dès que je décide de m’y mettre, ma peur de l’avenir (et de manquer) resurgit à chaque fois. Je culpabilise, je me bloque. Et voilà…rien n’avance. Malheureusement, les faits ne m’y aident pas : je réutilise toujours tout finalement, je modifie, couds, repeins, malgré un emploi du temps très chargé.
    J’en suis arrivée à ceci : est-ce que la situation me pèse vraiment ? Est-ce que je suis attirée par ces intérieurs vides ? Est-ce vraiment moi ? Je la connais ma peur de l’avenir et du manque (j’ai 45 ans), est-ce que changer mes habitudes va me l’enlever ? Ne devrais-je pas plutôt garder cette énergie à faire autre chose ? Et puis, soyons optimiste, à force de tout réutiliser, mes placards vont finir par se vider (dans 25 ans…)…
    Pascale, est-ce une vraie envie de fond ce vide ? Si ce n’est pas tout à fait le cas et que votre maison est propre et vivable (vous permettant d’accueillir famille et amis), faut-il vraiment vous casser la tête ?
    Je me dis que le seul point que nous devrions mettre en oeuvre c’est tout de même une sorte de tri entre ce qui peut servir de ce qui ne servira jamais jamais, de nous débarrasser de ce qui ne nous plaît vraiment pas. Et de garder les éléments (ré)utilisables à portée de main. L’article de Laurence sur l’ardoise magique est une bonne piste pour des personnes comme nous.
    Je monopolise les commentaires – désolée, Laurence je vais un peu à l’encontre de vos enseignement, mais je crois qu’il faut aussi s’écouter. Si garder nous rassure et désencombrer nous angoisse, j’ai fait mon choix !
    Bon courage Pascale !!

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  18. babim11

    Bonjour Pascale, Laurence (et les autres!)
    Mais qu’est ce que c’est que ce joli mouton Laurence?
    De nos jours, les jeunes retraitées sont encore bien pimpantes 😉

    Pascale, le constat que je fais au quotidien c’est que le minimalisme et le zéro déchet sont des aventures passionnantes et complémentaires.
    Mais elles se font petit à petit! On ne modifie pas son quotidien du jour au lendemain ! Il y a probablement aussi un frein de génération.
    Par exemple ma mère (jeune retraitée qui vient d’un milieu très modeste) trouve ma démarche intéressante mais elle a beaucoup de mal à faire le tri chez elle. Ayant fait attention toute sa vie pour se payer ces objets, ils ont tous de la valeur, ils représentent du travail, des efforts.
    Difficile donc de s’en séparer même s’ils ne correspondent plus à sa façon de vivre aujourd’hui.
    Je crois que vous posez la bonne question: celle de la confiance en l’avenir.
    Est ce que vous n’allez pas regretter de vous être séparée trop tôt d’objets (ou d’habits..), peur de se rendre compte un jour que cela vous manque, à un moment où vos finances nécessiteront une grande rigueur.
    C’est pour cela que la notion d’aventure, de cheminement, de progression etc est importante.
    Il ne s’agit pas de se décréter minimaliste du jour au lendemain!
    Mais de s’interroger sur ses possessions et sur sa façon de consommer. Avant de vider, vous pouvez déjà réfléchir à deux fois avant de faire entrer de nouveaux objets chez vous.
    Donner est très généreux, mais vous pouvez aussi revendre pour vous constituer un petit pécule.
    C’est une aventure pour plus de bienveillance envers la planète, alors vous pouvez aussi vous en accorder en premier lieu à vous même 🙂
    Aujourd’hui, avec du recul, je suis persuadée que ce style de vie permet de faire des économies et procure une grande sérénité.
    Mais attention : parfois, des gens, très enthousiastes, échangent sur le sujet un peu comme une révélation, avec du coup de grandes exigences.
    Il y a de nombreuses sources d’informations sur le net, mais c’est à vous d’inventer votre propre chemin, de trouver votre propre équilibre. En fonction de votre histoire personnelle et de votre mode de vie actuel.
    Quand vous ferez un choix qui vous correspond, la sérénité sera au rdv!
    A ce jour, je n’ai jamais regretté un objet sorti de la maison.
    Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de liberté retrouvée dans cette aventure !
    Belle journée à tous!

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  19. marie-claire

    Merci, Pascale, pour cette question dans laquelle je me retrouve bien… si ce n’est que le budget est déjà restreint, avant même la retraite qui approche pour moi aussi. Je suis partagée sur ce minimalisme, philosophie de nanti, d’une certaine façon… à pondérer pour les fragiles (fragiles économiquement, fragiles en santé aussi, donc moins d’aptitude à rebondir). Je vis dans la plus grande simplicité (à la fois par conviction et par nécessité!). Mais il est vrai que je garde un certain nombre de choses, ce qui ne facilite pas le rangement et l’organisation!
    Pour reprendre l’exemple des vêtements, il m’est souvent arrivé d’en remiser certains… et de les ressortir quelques années plus tard, soit parce que réactualisés par une bricole ou ré-accordés, soit en raison d’un changement de taille (c’est le cas actuellement : je porte à nouveau deux pantalons que je croyais ne plus remettre et qui auraient dû quitter la maison depuis 3 ou 4 ans… si j’avais été moins négligente 😉 au final, souci de santé, j’ai maigri, et suis contente de ne pas avoir à racheter…).
    Je serais, moi aussi, intéressée par vos conseils de pro, Laurence, et aussi par les témoignages, expériences, d’autres lecteurs un peu cabossés par l’existence…

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  20. Rosalie

    Je crois que la question à se poser est : me sera-ce VRAIMENT utile dans 10/20 ans ? (Est-ce que j’aurai pris ou perdu du poids ? Est-ce que je ferai encore de la pâtisserie, du tricot, etc ? Est-ce que ce sera toujours mettable ou utilisable dans le futur ?)

    Je pense que le minimalisme a ses limites, justement pour les personnes qui ont moins de moyens et doivent prévoir plus que les personnes plus riches financièrement.

    Par exemple, ma famille gardait les vêtements enfants encore en état pour les passer aux générations suivantes (cousin(es)/enfants/petits-enfants/etc.). Cela a permis à mes parents de pouvoir « survivre » financièrement à certaines périodes.

    Maintenant, on ne peut pas tout garder. Il faut donc bien sélectionner ce que l’on garde, et bien le stocker, dans une cave ou, si on n’en a pas, sous le lit ou tout en haut d’une armoire, par exemple. Pour les vêtements, s’ils sont de bonne facture, je pense qu’il vaut mieux les garder, à moins qu’on change de taille régulièrement et bien réfléchir de garder des habits avec lesquels on osera toujours sortir dans 10 ans…

    Pour d’autres objets, comme des ustensiles de cuisine, je pense qu’il vaut mieux sélectionner ceux qui sont utiles et solides dès maintenant (voire acheter ce qui est de meilleure qualité), car de vrais bons ustensiles s’usent moins facilement et pourront peut-être être gardés bien des années, et se séparer de ceux qui sont moins solides ou utiles. Nous avons fait l’appartement de ma grand-mère qui est décédée récemment et avons pu garder des objets vieux, voire très vieux, mais toujours en bon état et fonctionnel.

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  21. julie

    pour ma part, je pense effectivement que dans ce cas il peut être utile de garder, notamment les vêtements. On peut néanmoins faire du tri dans les papiers, dans les livres (car il y aura toujours la bibliothèque, et les classiques gratuits sur e book ou ordinateur), les gadgets de cuisine et tout ça.
    Si ça ne sert pas maintenant, ça ne servira pas (attention cependant à ce qui n’est pas utilisé par manque de temps (ex : stérilisateur à bocaux?) car une fois à la retraite, cela peut changer…)

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  22. Lou

    Bonjour, Pascale
    J’ai 57 ans, bientôt au chômage, avec une perte de revenus de 800 euros également à la clé. J’ai toujours été minimaliste, le désencombrement est chez moi une seconde nature. En même temps, je suis une consommatrice, donc je n’accumule rien mais je remplace souvent (pour plus joli, de meilleure qualité…).
    Je me suis donc posé la même question que vous… Ma réponse : que du beau et de l’utile, de préférence les deux en même temps…
    En ce qui concerne les vêtements, il n’y a pas de problème : ils ne s’abîment pas vite au point qu’on se retrouvent tout nus dans quelques années si l’on a pas les moyens d’en racheter, et l’on peut vivre longtemps avec trois pantalons, trois tee-shirts, trois pulls, trois robes d’été, une veste et un manteau, surtout quand l’on devient moins coquette ! Nos besoins en matière de vêtements sont surtout des envies… que ne combleront pas des pièces que l’on aura gardées au cas où !
    Pour le reste, c’est plus difficile : les objets usuels qui cassent ou s’abîment auront besoin d’être remplacés, mais en même temps je ne pense pas que ce soit intenable du point de vue du budget.
    Bonne retraite, Pascale, à faire ce que vous aimez !
    Lou

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  23. la retraitée

    fidèle lectrice de ce blog, je participe rarement.
    Je suis à la retraite et je peux rassurer Pascale.
    D’abord si elle perd 800€ entre retraite et salaire, c’est que son salaire était confortable, donc elle a certainement des « réserves ».
    En retraite on dépense moins qu’en activité, pas de transport bi quotidien, pas de déjeuner dehors le midi, garde robe bien différente même en restant coquette et soignée.
    la preuve en est qu’ aujourd’hui ce sont les retraités qui tirent vers le haut les voyages et autres loisirs.
    Personnellement, je pense plus aux familles qu’aux retraités, je me dis aujourd’hui comment ferais-je avec 2 ou 3 enfants !
    voilà ma contribution du jour!
    Bonne journée à toutes

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  24. lebdd36

    Je me suis personnellement posé cette question plusieurs fois.
    En effet, bien que je ne sois pas encore à la retraite, mon grand rêve serait de travailler moins, pour profiter plus de ma famille, de mon chez moi (j’ai la chance d’habiter à la campagne), de mon jardin, pour faire des conserves, des loisirs créatifs (mon grand plaisir), etc…
    J’ai donc tendance à garder… tout ce qui peut servir un jour, afin de m’éviter d’acheter ! Des tee-shirts recyclés pour faire des pyjamas, de vieux jeans pour bricoler, des boîtes à transformer, des bocaux pour stocker…et j’en passe et des meilleurs !
    Totalement anti-minimaliste ! Et j’avoue que j’oscille en permanence entre les deux : me désencombrer et penser au recyclage en cas de pénurie ! Un vieux réflexe paysan, peut-être 😊 …

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  25. FOURNIER

    je me pose les mêmes questions que Pascale car sa situation ressemble à la mienne. J’ai 58 ans je suis au chômage avec un revenu de 790 euros mensuel. Cependant lorsque l’on est à la retraite ou que l’on ne travaille plus on dépense moins. je remarque que je dépense beaucoup moins d’argent dans les vêtements, accessoires, futilités qui me remontaient le moral mais qui étaient inutiles j’avoue. Désormais je suis moins stressée et moins frustrée par le rythme infernal qui faisait partie de mon quotidien, du coup mes achats compulsifs ont disparus ! alors j’achète de façon réfléchie et durable.
    j’ai également plus de temps pour entretenir mes vêtements, organiser mes tenues avec ce que j’ai , sans ressentir de manque. par contre je ne jette jamais mes accessoires car c’est ce qui fait la mode !

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  26. Stéphanie Bujon

    C’est une question que se posent aussi, à des échelles variables, toutes les jeunes mères qui envisagent d’avoir un autre bébé « plus tard » ou même tous les messieurs adeptes des régimes à répétition qui « rentreront un jour » dans ce jean de marque. Alors voilà…
    1) Les « minimalistes » le sont à plusieurs échelles… entre celui qui rentre toute sa garde-robe dans une valise cabine et celle qui s’octroie 7 éléments de chaque catégorie (parfois même par saison !), il y a de la marge. Le juste milieu est là où vous trouvez de quoi vous habiller tous les jours avec plaisir et esthétique, sans être obligée de fouiller parmi des vêtements que vous ne porterez plus jamais, parce qu’ils ne vous plaisent pas… ou plus.
    2) Etre « zéro déchet » pour le principe, c’est bien, et « minimaliste » pour l’idée, c’est joli. Mais pourquoi ? Si vos vêtements vous plaisent et que vous pensez les remettre un jour (vous êtes sûre, sauf qu’ils ne rentrent pas tous en même temps dans votre armoire), partagez-les et stockez-en une partie à la cave, à sortir une saison à la fois. Vous serez ainsi vraiment « zéro déchet », mais ça vous demandera quelques investissements de temps à chaque changement de saison. A part ça, quel plaisir de retrouver cette petite robe d’été qui sent l’huile solaire et les pâtés de sable de vos petits enfants chaque mois de juin !
    3) Les sous, le nerf de la guerre. Vous savez quoi ? Une fois un bon tri fait, vous allez retrouver des trésors dans votre armoire et décidez, sérieusement, de ne plus rien acheter de nouveau avant d’avoir usé tout ça jusqu’à la corde ! Offrez-vous un petit foulard de temps en temps pour « la mode », mais gardez jalousement vos basiques et entretenez-les avec minutie. Et cet argent que vous allez conserver, vous vous en servirez, quand vous serez à la retraite, que vous aurez changé de goûts, de taille, de maison, de vie, de mari (oups, ça arrive, ça ?), d’emploi du temps, pour dénicher de nouvelles trouvailles… après avoir trié les anciennes !

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  27. Myriam

    J’ai connu et je connais encore. J’avais du mal à jeter pour cette raison. Et j’ai réussi grace au livre de Marie Kondo. Bien m’en a pris. Quand on a pas beaucoup d’argent, mieux vaut avoir peu de choses, entre autres parce que les m2 coutent cher, mais aussi pour plein d’autres raisons. Moi c’est pas 66 mais 45m2, et encore trop encombré.
    En fait j’ai découvert que c’était plus simple de gérer peu d’objets, mais des bons des vrais. Par exemple les vêtements. Je suis un cas extrême, ayant connu un moment avec que des sous-vêtements usés, troués etc. Alors là on n’ose pas jeter, vu qu’on en a besoin et pas de sous pur en racheter. Et ben j’ai quand même fait confiance à la méthode Marie Kondo. Ça tout de suite été plus agréable, et petit à petit ça s’arrange. Et puis aire des lessive et des lessives de vieux habits troués, c’est juste uen galère quotidienne. Mieux vaut laver plus souvent quelques vêtements.
    En fait ce qui est capital c’est la méthode de tri. Et la méthode de Marie Kondo marche très bien : c’est pas le cerveau qui décide, mais un ressenti qui sait parfaitement ce qui est bon pour nous. Du coup j’ai quand même gardé quelques vieux habits par besoin, car si on s’écoute vraiment, on est pas fou au fond de nous. Et puis quand ça a été possible, je m’en suis séparé.
    Je pense que vous trouverez toujours des habits d’occasions à acheter ou même gratuit, vu que le fonctionnement de notre société, mais gardez quand même les plus durables, s’ils vous vont bien. Moi par exemple ça fait plusieurs années que je marche avec des chaussures qui ont 10 ans ! pas troués, juste « patinés ». Mais de la super qualité que j’avais pu un jour me payer. Et ben je me remercie tous les jours de l’avoir fait à ce moment là, même si ça m’avait paru fou, au final c’était très économique (chaussures bionat).
    Bon courage à vous !

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  28. Emma

    Bonjour Pascale, bonjour Laurence,

    J’ai le sentiment qu’opter pour un mode de vie plus minimaliste va justement dans le bon sens dans le cas d’une baisse de revenus. On achète moins, on dépense moins à tord et à travers, on se raisonne, on gâche moins.
    Habiter un appartement plus petit, mais meublé de manière minimaliste mais confortable, ça a du sens. C’est plus petit, oui, mais bien pensé/organisé, donc on gagne de l’espace, et on gagne en confort. Chaque achat doit aller dans cette direction, peu encombrant, utile, si possible beau par sa sobriété, solide. Pour les vêtements, j’encouragerais Pascale à bien garder tous les vêtements qu’elle possède s’ils sont de bonne qualité et intemporels, et à continuer à en prendre soin, pour les faire durer le plus longtemps possible.
    Garder et accumuler les objets/vêtements que l’on n’utilise jamais et qui sont de mauvaise qualité, ça n’a pas de sens, car si vous ne les utilisez pas aujourd’hui, il y a peu de chance que vous les utilisiez dans le futur.
    Au contraire, gardez précieusement les objets et les vêtements que vous utilisez pour leur confort, leur aspect pratique, leur solidité surtout s’ils sont sobres et élégants.
    Gardez bien ce qui vous simplifie l’existence.
    Et tout ce qui vous adoucie la vie.
    Que les objets que vous choisissez de garder soient adaptés à votre style de vie.

    (Par exemple : plus besoin de tailleurs très chics, si on vit maintenant à la campagne comme retraitée… Autant les vendre, et peut-être acheter un bon manteau.
    Même si vous pensez que dans l’avenir il sera plus difficile de vous achetez des chaussures, il est quand même inutile de gardez celles qui sont un peu trop petites, peu confortables… celles que vous n’utilisez jamais.)

    On simplifie ses choix aussi, c’est très apaisant. Moins de choix, plus de sérénité.
    Emma

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  29. Billet

    Je répondrais à Pascale D être vigilante et de garder les manteaux , et les pulls
    De bonne qualité et en bon état car ils sont indémodables . En fait garder ce qui est en état Et de bonne qualité et ne jeter que le reste. Corinne

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  30. Noemie

    Chère Pascale,
    Je ne suis pas vraiment dans la même situation mais moi aussi jeter lorsque je trie me pousse à me questionner sur mes futurs besoins. Le constat que j’ai pu faire est que donner à quelqu’un qui en a besoin est satisfaisant pour lui comme pour moi en tant que « donatrice ». Et finalement, lorsque j’estime avoir besoin a mon tour, j’essaie toujours la récupération avant d’acheter. Le fait de réfléchir comme ça m’évite beaucoup d’achats impulsifs. Et pour ce qui est de ma penderie, j’ai réfléchi au défi 333 que j’avais consulté ici même. J’ai d’abord trié et gardé plus que le nombre de pièces, puis me suis rendue compte que certains vêtements n’ont pas bougé de leur place depuis trop longtemps. J’ai donc refait du tri, gardé que ce que je porte vraiment et qui n’était ni taché ni abîmé, et jai investi dans des vêtements qui me permettent de me vêtir toute la semaine: 2 pantalons, 3 t shirts et 2 pulls. Resultat: OK j’ai investi mais je sens chaque jour l’utilité de cet investissement et mon dressing est nettement plus allégé !
    N’hésitez pas, donnez et si un jour vous avez besoin le tout sera de ne pas céder aux achats impulsifs et de privilégier l’utilitaire ; )

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  31. Jeanne

    Bonjour Laurence,
    Belle initiative que celle-ci!
    Minimaliste oui! Mais avec bon sens!
    Ce matin -10! Je sais que dans ma région, (Chartreuse), la température peu encore tomber plus bas! Prudence, prudence!
    Je ressors les vieux « aucasou », pull, chaussettes en laine… que je n’avais pas mis depuis pas mal de temps, et je suis bien contente d’avoir suivi mon instinct!
    Dans mes placards?! Tout ce qui peut parer à l’imprévu, le nécessaire pour le quotidien, un peu pour rêver…
    Le juste milieu, ni trop, ni rien du tout…
    Bonne journée à vous et meilleurs voeux.

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