60 ans et toujours bordélique!

Il y a quelques jours, on parlait de nos enfants, et de leur organisation pour le collège.

Sautons maintenant une génération et penchons-nous, comme l’a fait Femme Actuelle Senior avec cet article , pour lequel j’ai été interviewée, sur les bordéliques de 60 ans. Vous me direz si ça vous parle.

3 Commentaires

Classé dans Bordélique?, Coach en organisation, Conseil en organisation personnelle, Dans les media, S'organiser à la maison

3 réponses à “60 ans et toujours bordélique!

  1. Filo

    60 ans, et ça s’aggrave! C’est l’histoire de monsieur mari qui collectionne les souvenirs (en vrac) les « ça-peut-servir » et les « donnés-pour-neufs » (comprendre dernière escale avant la décharge). En mode « la nature a horreur du vide »…. Tout est sujet de souvenir, tout est prétexte à garder, empiler, depuis les bibelots improbables (le masque de Louis de Funès, hein je vous demande un peu?) jusqu’aux numéros de téléphone notés sur des petits bouts de papiers qui s’empilent à droite et à gauche( ce qui me met dans des rages vertes à chaque fois)….Le tout s’accompagnant souvent du non moins fameux « heu t’as pas vu le papier de ceci ou cela, aide-moi à chercher la pièce de mécanique ou l’outil… »
    Certes, ça donne matière à raconter, certes, on ne s’ennuie jamais….. mais à vivre au quotidien, c’est étouffant!
    MAIS! Au rebours, j’ai testé chez mon fiston, la simplicité monacale, voire spartiate de l’appartement provisoire, et si c’est conforme à mon goût, (rien qui traine, parce que rien de superflu, même le nécessaire est absent) ça n’est pas très accueillant et pas forcément plus agréable, et ça n’empêche pas un certain désordre, parce que c’est vivre tout simplement!
    Conclusion? 😉 Pas de solution miracle, je crois, l’essentiel est de se sentir bien chez soi!

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  2. Cristina

    J’ai toujours penché du côté bordélique, ou du moins, étant maniaque pour l’intérieur de mes armoires, j’ai toujours repoussé le moment de ranger jusqu’à ce que je puisse le faire comme il se doit (ce qui implique souvent une série d’actions préalables – repassage, déplacements, etc.). Des raisons familiales qui ont coincidé avec les années où les travailleurs prennent en général leur retraite (pas dans mon métier d’indépendant pourtant) m’ont obligée de mettre mon travail entre parenthèses et j’ai alors pensé que j’aurais pu mieux organiser ma maison, ranger et désencombrer. Mais, l’homme propose et Dieu dispose. Dès que j’arrivais à avoir une situation sous contrôle on vendait la, partie de maison familiale dont on venait d’hériter, ce qui impliquait de récupérer une partie du contenu et de recommencer la valse de l’encombrement – désencombrement. Ou alors on divisait mon appartement pour que mon fils puisse avoir son epace. Chaque fois c’étaient des affaires qui entraient et moi qui les laissais en belle vue en attendant de statuer sur leur destin. Parfois je décidais de vendre et je n’y arrivais pas. Mais je garde espoir: je viens de vider une maison qui devrait être la dernière pendant plusieurs années, une partie des affaires sera vendue, beaucoup de choses ont été données, mais il reste encore des trucs qui vont arriver et qui devront trouver leur place dans mon appartement dejà bien rempli
    , et qu’il faudra désencombrer entretemps.
    Difficile de faire le tri parmi tous ses souvenirs, surtout quand il s’agit de choses qui sont dans la famille depuis des génération et encore plus lorsqu’on a émigré comme moi.
    Si vivre dans un lieu encombré est déprimant, le fait de devoir constamment recommencer l’est encore plus. On a l’impression que le rangement est le tonneau des Danaïdes, une tâche sans fin, un travail à recommencer sans cesse. Je comprends parfaitement les bordéliques: ils ont baissé les bras face à a difficulté, voire l’inutilité de la tâche.

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  3. Librarian

    article très intéressant qui fait prendre conscience des multiples causes au bordel. Pour ma part, même si j’ai été élevée par des parents qui gardent tout, je n’ai aucun mal à jeter, j’ai même parfois la gachette trop rapide (« dis donc, t’aurai pas vu mes lunettes de ski, les neuves me font mal, je préférais les anciennes » oups et « maman, pourquoi mes dessins sont dans la poubelle à papier ? » heu, c’est une erreur mon chéri).
    J’aurai bien aimé qu’on m’apprenne à gérer le bazar, mais ma mère au foyer faisait tout à ma place. Je ne me souviens pas avoir fait mon lit une seule fois étant enfant et adolescente ! Ni fait une vaisselle ou une quelconque corvée ménagère.
    Aujourd’hui je suis découragée face au bazar qui REVIENT sans cesse. A quoi bon mettre le canapé au carré ce matin, vu qu’à midi, Junior va se planter dedans avec un livre, un crayon, son nounours, des feuilles, des feutres. J’ai beau lui répeter qu’une activité est finie quand tout est rangé, il saute d’une activité à l’autre en laissant tout derrière lui. Et je suis pareille !
    Je me reconnais bien aussi dans le manque d’énergie. Après une journée de boulot bien dense, on puise dans nos réserves pour gérer le linge, la vaisselle, la cuisine, la propreté des wc.. Ranger, ça me parait exténuant, on va pas s’y mettre à 21h alors, je remets au weekend (où finalement on va faire une sortie au musée ou un dimanche crêpes-dvd).
    Mais bon, je m’améliore à petit pas, grâce à vous. J’espère qu’à 60 ans, ce pb sera résolu !

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