C’est Aurore qui a attiré mon attention sur le sujet. Comment trier, ranger et jeter les jouets des enfants , demande-t-elle? Les siens ont 4 et 6 ans.
Procédons avec méthode (procédons au hasard, à l’inspiration? Tss, tss, allons, c’est mal me connaître…).
Je vous propose une réponse sous forme d’une série d’ évidences – mais vous savez tous qu' »Une porte ouverte enfoncée, c’est du temps de gagné » (vous ne saviez pas ? C’est normal, je viens de l’inventer).
Evidence N°1: vos enfants ne redeviendront jamais petits
Laurence, vous vous moquez? vous entends-je grommeler. Non, je suis très sérieuse.
Bien des mamans conservent des objets (dont les jouets) comme des souvenirs, des aucazous, des symboles d’une époque…
Ou bien elles ne « s’autorisent » pas à donner des jouets parce qu’il faudrait que la décision vienne des enfants… Ca n’arrivera pas.
En vérité, si vos enfants ne jouent plus avec depuis plusieurs mois, ils n’y rejoueront jamais plus.
Je pense ici aux jouets « interactifs » qui font du bruit quand on appuie ici ou là, aux mobiles si jolis au dessus du berceau (soupir nostalgique, je vous ai entendue, Madame, derrière votre clavier), aux Lego de grande taille (alors qu’ils viennent de découvrir les vrais Lego). Vous voyez le genre.
Donc là, inutile de leur demander leur avis, on donne, on vend, on jette (suivant l’état).
Evidence N°2: Concentrée sur l’objectif, on a dit
S’il y en a trop et que vous n’avez pas le temps de vous occuper de chaque sortie possible (« je donne? Mais à qui? Allez, hop, je vais faire trois tas. Non, quatre, plutôt. Dans des sacs. Mais où les mettre? J’avais mis quoi, dedans, déjà? Quand est-ce qu’on voit Béatrice pour que je lui donne? Etc, etc »), faites simple: donnez tout à une association humanitaire.
Vous ne voulez pas ça, n’est-ce pas?
Sinon, vous n’en finirez pas à chercher toujours LA meilleure destinée de chaque jouet. Il n’y a pas de meilleure destinée. Il faut juste que ça sorte de chez vous. C’est ça, l’objectif, vous vous souvenez?
Evidence N°3: Perfection? Qui parle de perfection?
Les puzzles ont des pièces manquantes (ou mâchouillées). Les boîtes de jeu sont cassées aux angles. Les petits poneys et autres Barbie ont les poils emmêlés d’une façon quasi répulsive. Les animaux ont perdu des pattes dans la bataille. Les peluches sont crasseuses au-delà du récupérable…
Inutile de faire un tas des « il faudra que je m’en occupe ». Je ne crois pas que vous aurez le temps de rendre tout cela complet, propret et pimpant pour oser les donner la tête haute. Jetez*. Voilà tout.
Evidence N°4: plus c’est simple, mieux ça marche
Soit votre système de rangement est simple et ils arriveront grosso modo à ranger eux-mêmes avec vos encouragements et votre enthousiasme (si, si, forcez-vous un brin, ça vaut le coup. Il y a plein de techniques dans le guide « J’aide mon enfant à s’organiser« ).
Soit votre système est si sophistiqué que vous seule pouvez le maintenir en état. Mais seulement de temps en temps parce que cela demande tant d’énergie!
Un peu trop sophistiqué, ce rangement!
Qu’est-ce qu’un rangement simple?
des caisses ouvertes. Le moins de couvercles, tiroirs et boîtes possible
des thèmes faciles à comprendre (peluches/voitures/Barbie/Lego…)
une routine de rangement régulière (on va au lit tous les soirs? Les jouets aussi ont besoin de repos, en même temps que nous, dites donc)
on range là où on joue, dans la mesure du possible. Ou alors, les caisses ont des roulettes ou des poignées.
Evidence N°5: comme on connaît ses saints on les honore
Autrement dit, composez avec la personnalité de vos enfants.
Certains sont de vrais écureuils en herbe et refusent de lâcher le moindre galet ramassé à la plage, alors une petite voiture, même cassée… Mais ça peut changer avec l’âge. On ne force pas. Et on ne jette pas derrière leur dos pour ces sensibles.
D’autres sont d’accord pour accepter que s’ils grandissent, cela va avec des jouets plus intéressants, et que donc, les jouets de « bébé » peuvent servir à un autre bébé.
En tout cas, gardez en tête c’est votre attitude qui leur indique quoi faire.
Combien de mamans s’exclame mezzo voce « je ne vais quand même pas donner cela (déjà) » lorsque l’un de leurs enfants leur tend fièrement un jouet qu’il considère, lui, comme obsolète, et qu’on pourrait donner. Méfiez-vous de votre ambivalence: vous prétendez vouloir faire le tri mais vous retenez tout encore un peu, encore un peu. L’encombrement vient de là…
Montrez-leur comment vous, vous faites le tri (médicaments, vêtements, objets devenus inutiles… voir ma série « Désencombrement Express » à partir du moteur de recherche en haut à droite) et expliquez pourquoi vous le faites: on gagne de la place, on retrouve mieux ce qu’on cherche, on peut avoir d’autres objets qui conviennent mieux, ça peut servir à d’autres personnes qui n’ont pas autant d’argent que nous etc.
Evidence N° 6: un « léger » chaos encourage la créativité
Ce n’est pas très grave si les jeux de construction sont rangés dans la même caisse que les animaux en plastique et que les petites voitures. Franchement, on s’en moque. De toute façon, ils mélangent tout en jouant, créent des histoires, des circuits… Cet espace de créativité est nécessaire pour leur croissance. Lâchons-nous.
Une aide enthousiaste est toujours bienvenue
Evidence N°7: vos enfants savent ranger
Mais si. A l’école, ils rangent. Demandez à l’instituteur. Le rangement n’est donc pas une tâche dévolue à l’adulte de référence, lequel fournit déjà bien assez d’effort pour s’occuper des ses propres affaires, donner le bain, nourrir, et divertir la progéniture. N’est-ce pas?
Je ne voudrais pas faire ma pénible mais le tri des jouets, ça se fait une à deux fois par an. Maintenant vous savez.
*je sais, vous n’aimez pas jeter. Moi non plus. C’est un dernier recours, on est bien d’accord.
Comme d’habitude, vos idées et conseils sont bienvenus pour compléter cet article, publié initialement en 2012, comme le temps passe…
Grandir, c’est devenir autonome. Et pour cela, l’organisation est le maître mot!
L’objectif? Que nos enfants sachent parfaitement se débrouiller dans tous les grands domaines de la vie quotidienne (les tâches domestiques, la scolarité, les loisirs…).
Venez découvrir les règles, conseils et outils applicables aux enfants de 3 à 18 ans pour ne plus jamais avoir à répéter “range ta chambre!”
Programme
Découvrir les techniques qui facilitent leurs apprentissages
Comment les motiver selon leur âge
A la maison, à l’école, pendant les temps libres: comment on s’organise?
Les webinaires d’une heure sont payants (27 euros) et sont disponibles en replay pendant 7 jours.
A noter: nous prévoyons du temps après la fin de chaque webinaire pour échanger sur vos bonnes pratiques et répondre aux questions personnelles des participants qui y assistent « en live ».
Je vous invite à jeter un oeil sur les Informations Complémentaires en bas de page.
Webinaire Aider mon enfant à s’organiser
Vendredi 9 septembre de 12h45 à 13h45
27,00 €
Informations complémentaires
Dès réception de votre règlement, vous recevrez, sur l’adresse mail de votre compte Paypal, un lien Zoom pour vous connecter. Si vous souhaitez que l’invitation soit envoyée à une autre adresse mail, dites-le moi: laurence.einfalt@agence-jara.com.
Le jour J, je vous propose de vous connecter quelques minutes avant le début du webinaire pour vérifier que tout se passe bien (son, video…).
Voici notre dernier ouvrage, écrit à 4 mains, comme les précédents.
Ce guide va vous permettre de vous organiser, sans exigences démesurées ni stress inutile. Il répond à toutes les questions pratico-pratiques que vous vous posez, depuis l’annonce de la grossesse à l’entrée à la maternelle de la Merveille.
En voici la synthèse:
« Il y a peu d’événements, dans une vie, aussi bouleversants que la naissance d’un enfant. Surtout si c’est le premier. Félicitations, d’ailleurs !
On dit qu’un homme averti en vaut deux. Nous pensons qu’il faudrait transformer ce proverbe en “parents avertis en valent quatre”. C’est pourquoi nous avons réuni dans cet ouvrage tout ce qui va vous transformer de jeunes adultes insouciants en jeunes parents avertis.
Comme pour tous nos autres ouvrages, nous avons voulu que son contenu soit concret, avec des fiches pratiques et des points-clés à retenir en fin de chapitre. Mais nous avons aussi voulu dédramatiser et alléger votre charge mentale, grâce à cette pointe d’humour qui est notre marque de fabrique. Nous pensons également qu’il n’y a pas qu’une solution unique pour toutes les situations: vous retrouverez donc tout au long de l’ouvrage, une rubrique Pourquoi pas ?
Voici comment vous repérer dans ce guide.
La première partie commence à l’annonce de la bonne nouvelle et finit à la fin du congé maternité.
Le premier chapitre regroupe l’ensemble des choses auxquelles vous devriez penser pour simplifier l’arrivée au monde de votre bébé. Qu’emporter à la maternité ? Quand prévenir le premier cercle et les autres ?
C’est dans le deuxième chapitre que l’on vous dit tout sur ce qui va arriver juste après la naissance: repos, allaitement ou pas, baby blues… vous trouverez ici les trucs et astuces “vécus” pour que tout se déroule au mieux.
Enfin, le chapitre trois vous permet d’organiser votre vie de famille autour de la Merveille et de tirer le meilleur parti de votre congé maternité ou paternité.
Nous avons mis au point la deuxième partie pour répondre aux questions de vie quotidienne qui se posent à tous les jeunes parents.
C’est ainsi que le quatrième chapitre est entièrement dédié à l’hygiène de votre bébé depuis le premier change jusqu’à l’Adieu aux couches.
Dans le cinquième chapitre, nous abordons les sujets fondamentaux (enfin, qui le deviennent seulement quand on a un bébé): le sommeil et l’alimentation. Il y a quelques informations à savoir pour éviter de réinventer le fil à couper le beurre et finir insomniaque.
Enfin, le chapitre six couvre les sujets concernant l’environnement de Chouchou: de l’aménagement complet de la maison en passant par le cycle du linge et notre sélection du matériel qu’il vous faudra.
Dans la troisième partie, nous prenons un peu de recul. Bébé grandit et il s’en passe, des choses !
Le septième chapitre va vous aider à choisir votre mode de garde et à reprendre le travail sereinement.
Puis, comme on ne vit pas en vase clos, c’est dans le huitième chapitre que vous trouverez de quoi assurer une vie sociale heureuse à votre enfant: relations avec Mère-Grand et câlins avec Nounou (et réciproquement), par exemple. Ou encore, comment fait-on pour partir en vacances avec un bébé ?
Nous avons intitulé le neuvième chapitre: vers l’autonomie. Vous voulez savoir comment gérer une colère de votre enfant ? Vous vous demandez comment le préparer à l’entrée en maternelle ? C’est ici que vous trouverez les astuces qui ont fait leurs preuves. »
J’en profite pour vous souhaiter de bonnes vacances. A la rentrée!
Vous trouverez de nombreuses autres astuces (si vos enfants ont de 3 à 18 ans) pour que votre vie familiale se déroule facilement dans mon guide « J’aide mon enfant à s’organiser » (éditions Eyrolles).
Faut-il le rappeler, plus nos enfants sont autonomes, moins on est obligé de faire les choses à leur place ou de les « harceler » pour qu’ils s’activent. A la clef: plus de sérénité pour tout le monde et du temps gagné.
Femmes d’Aujourd’hui paraît en Belgique et j’en profite pour saluer mes consoeurs Belges (hello, Ann).
Nous avons certes tous envie de profiter des derniers jours du mois d’août. Mais comme mon métier est de vous aider à vous organiser sans stress inutile, j’anticipe la rentrée pour vous et je vous « mâche » le travail.
Lecteur.trice de ce blog préparé(e)
=
lecteur.trice bien organisé (e)
=
lecteur.trice zen
(ça ne rime pas mais bon, je fais déjà l’effort de l’écriture inclusive, … vous apprécierez)
Ce qui nous donne une « listounette » de 5 conseils pour rentrer du bon pied.
Conseil N° 1: soigner notre sommeil
Tout s’aggrave et se complique quand on manque de sommeil. Nos enfants sont grognons au réveil, on oublie des affaires (mince, les maasques!), on bouscule tout le monde, on râle, c’est pénible.
Par conséquent, utilisons cette dernière semaine pour « remettre les pendules à l’heure ». Entraînons tout le monde à se lever une demi-heure plus tôt chaque jour.
Oui, je sais bien, on adore le rythme des vacances, passer un temps fou au petit déjeuner, ne pas devoir habiller les petits… mais le choc de la rentrée risque d’être trop brutal pour toute la famille si on n’anticipe pas tranquillement le changement de rythme inévitable.
Conseil N° 1 bis: préparer notre sommeil
On le sait: l’enchaînement entre le confinement et les vacances nous a presque tous conduits à décaler notre horaire de coucher. Le réveil n’en est que plus tardif, évidemment. Ce qui peut rendre mon premier conseil ci-dessus compliqué à appliquer.
Pour se coucher plus tôt (ou en tout cas, respecter notre rythme biologique et se recaler pour septembre), pas de recette miracle: activité physique dans la journée et extinction des écrans 2 heures avant d’aller se coucher.
Pour tout le monde: jeux de société, câlins et lecture. Faites comme si il y avait une panne d’électricité, pourquoi pas?
En vacances, on aime faire ses courses au marché du coin, avec des produits frais qu’on a le temps de cuisiner. Les salades composées font le bonheur de toute la famille. Et puis, on mange à n’importe quelle heure, entre l’apéro qui s’étire en longueur et la glace sur le port en fin de soirée. Ca nous ferait presque une bouffée de nostalgie en évoquant ces plaisirs tout simples…
Oui mais, en septembre, tout change. Plus autant de temps pour cuisiner, un peu marre des concombres/tomates, les enfants doivent manger à des heures raisonnables parce que « y’a école demain ». Bref.
Cette dernière semaine d’août pourrait bien être l’occasion de réfléchir à votre organisation des repas si elle n’est pas tout à fait au point.
Pour mémoire, on mange tous les soirs. Découvrir chaque jour à 18h30 qu’adultes et enfants ont faim, … comment dire? Ce n’est pas une vraie surprise.
Donc on anticipe.
Avec le sacro-saint plan de menu . Essayez ça: on se pose quelques instants avec un planning sous les yeux. On compose des menus super simples avec la diététique qui nous convient. Idéalement, chaque repas devrait pouvoir être « fabriqué » par n’importe quelle personne du foyer qui a plus de 12 ans. Ces menus sont affichés dans la cuisine. La liste de courses en découle. Et on s’y tient.
Simple, économique, et allégeant la charge mentale: tout ce qu’on veut.
Peut-être que vos enfants font leur rentrée dans un nouvel établissement.
Il peut être intéressant cette semaine de:
leur parler sécurité (en dehors de ce qui touche au COVID-19, parce que ça, ils sont au courant)
faire le trajet jusqu’à l’école avec eux, d’abord ensemble puis en les suivant à quelques mètres pour vérifier que les réflexes de sécurité sont bien appris (regarder avant de traverser, descendre de la trottinette, monter et descendre du bus…)
chronométrer ensemble le temps réel de déplacement.
Politiquement correct ou pas, la répartition des corvées domestiques repose toujours en majorité sur les femmes dès qu’il y a des enfants. Je caressai l’espoir que le confinement créerait une opportunité de revoir ces stéréotypes mais ça n’a pas forcément été le cas partout.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut laisser tomber. La rentrée est tout de même l’occasion de répartir les corvées domestiques en fonction des emplois du temps de chacun.
Il n’y a aucune raison que pour les membres de la famille ne ramassent pas leur chaussettes sales et ne passent pas l’éponge derrière eux.
De même, personne n’aime descendre la poubelle mais on ne peut pas indéfiniment prétendre que des elfes à l’odorat peu développé s’en chargeront un jour.
Souvenez-vous: ce n’est pas quand tout le monde aura la « tête dans le guidon » que vous pourrez créer de bonnes habitudes.
Conseils N° 5: moins d’info
J’ai gardé ce conseil pour la fin parce que je le trouve crucial: prendre connaissances des informations deux fois par jour suffit largement. N’ayez crainte: vos collègues vous tiendront au courant dans la journée s’il se passe quelque chose dans le monde susceptible d’avoir un impact sur votre journée.
Les informations en continu, surtout quand elles sont contradictoires, nous dépriment et créent du stress. Peut-on consulter moins souvent TrucFM, Fessebouc et Instakilo? Allez, c’est pour votre bien.
Quand on aménage une chambre d’enfant, disons dès le CP, on a envie de lui procurer un « bureau de grand » et des rangements, le tout à sa taille.
On oublie souvent que notre petit chéri, qui mesure aujourd’hui 1,10 m va grandir terriblement dans les années à venir et que ses besoins vont évoluer: les activités scolaires, créatives, le matériel à ranger…
C’est pourquoi j’aimerais vous proposer d’équiper la chambre de vos enfants de la solution Elfa (ou équivalent) que l’on voit sur cette photo.
On remarque une toute petite chaise (bien adaptée pour le moment, mais qu’il faudra bientôt échanger contre une chaise de « gamer » quand il passera plus de temps quotidien sur internet que vous au travail…).
Et on remarque surtout que tout le reste est modifiable: le nombre, la largeur et la hauteur des étagères. Vous n’aurez donc à acheter que le minimum (soit quelques étagères supplémentaires si besoin, et sans doute quelques boîtes) et décaler le « bureau » vers le haut pour suivre l’évolution de votre enfant.
Enfin, je n’ai aucune opinion d’organisatrice professionnelle concernant la tente au premier plan (si ce n’est que j’aurais adoré en avoir une étant petite, pas vous?).
Revenons à notre rangement: si on le souhaite, ce système pourra même servir plus tard à ranger les vêtements, les livres, les jeux, le linge de lit… et sera toujours là quand notre petit chéri quittera la maison et qu’on récupèrera sa chambre pour en faire notre atelier…
Tant qu’à penser à l’ameublement de la chambre, réfléchissons aux matériaux et couleurs des contenants qui dureront dans le temps et repérons les basiques du rangement.
Pierre Trouvé du Monde m’a interviewée sur l’école à la maison, en période de confinement. Retrouvez dans cette video les conseils de spécialistes, dont Peter Gray.
Ce confinement dû au coronavirus donne lieu à de nombreuses inquiétudes et tensions (un exemple? Vos ados scotchés à la maison non-stop. Ou belle-maman hypocondriaque 12 fois par jour au téléphone).
Mais j’y vois aussi quelques belles opportunités… sauf une.
Je sui particulièrement fière de vous présenter la toute jeune version espagnole de « Se simplifier la vie« , mon dernier guide co-écrit avec Stéphanie Bujon.
J’adore la couverture.
Il y a quelques années, déjà, c’était les enfants italiens que nous souhaitions accompagner vers plus d ‘autonomie, avec la traduction de « J’aide mon enfant à s’organiser« .
Comme quoi l’organisation personnelle est bien un sujet universel. Ou bien juste du sud de l’Europe? Qu’en pensez-vous?
Chers lecteurs, ce blog existe depuis 9 ans et contient 825 articles sur l’organisation.
Vous y avez trouvé astuces, méthodes et inspiration pour mieux vous organiser (je le sais parce que vous me l’avez dit. Un grand merci pour vos retours, d’ailleurs).
Aujourd’hui, je voudrais vous mettre à contribution pour le rendre encore plus intéressant pour vous.
Voulez-vous me dire, dans les commentaires, quels sujets d’organisation vous aimeriez qu’on y aborde?
Question des lecteurs: comment trier et ranger les jouets?
C’est Aurore qui a attiré mon attention sur le sujet. Comment trier, ranger et jeter les jouets des enfants , demande-t-elle? Les siens ont 4 et 6 ans.
Procédons avec méthode (procédons au hasard, à l’inspiration? Tss, tss, allons, c’est mal me connaître…).
Je vous propose une réponse sous forme d’une série d’ évidences – mais vous savez tous qu' »Une porte ouverte enfoncée, c’est du temps de gagné » (vous ne saviez pas ? C’est normal, je viens de l’inventer).
Evidence N°1: vos enfants ne redeviendront jamais petits
Laurence, vous vous moquez? vous entends-je grommeler. Non, je suis très sérieuse.
Bien des mamans conservent des objets (dont les jouets) comme des souvenirs, des aucazous, des symboles d’une époque…
Ou bien elles ne « s’autorisent » pas à donner des jouets parce qu’il faudrait que la décision vienne des enfants… Ca n’arrivera pas.
En vérité, si vos enfants ne jouent plus avec depuis plusieurs mois, ils n’y rejoueront jamais plus.
Je pense ici aux jouets « interactifs » qui font du bruit quand on appuie ici ou là, aux mobiles si jolis au dessus du berceau (soupir nostalgique, je vous ai entendue, Madame, derrière votre clavier), aux Lego de grande taille (alors qu’ils viennent de découvrir les vrais Lego). Vous voyez le genre.
Donc là, inutile de leur demander leur avis, on donne, on vend, on jette (suivant l’état).
Evidence N°2: Concentrée sur l’objectif, on a dit
S’il y en a trop et que vous n’avez pas le temps de vous occuper de chaque sortie possible (« je donne? Mais à qui? Allez, hop, je vais faire trois tas. Non, quatre, plutôt. Dans des sacs. Mais où les mettre? J’avais mis quoi, dedans, déjà? Quand est-ce qu’on voit Béatrice pour que je lui donne? Etc, etc »), faites simple: donnez tout à une association humanitaire.
Sinon, vous n’en finirez pas à chercher toujours LA meilleure destinée de chaque jouet. Il n’y a pas de meilleure destinée. Il faut juste que ça sorte de chez vous. C’est ça, l’objectif, vous vous souvenez?
Evidence N°3: Perfection? Qui parle de perfection?
Les puzzles ont des pièces manquantes (ou mâchouillées). Les boîtes de jeu sont cassées aux angles. Les petits poneys et autres Barbie ont les poils emmêlés d’une façon quasi répulsive. Les animaux ont perdu des pattes dans la bataille. Les peluches sont crasseuses au-delà du récupérable…
Inutile de faire un tas des « il faudra que je m’en occupe ». Je ne crois pas que vous aurez le temps de rendre tout cela complet, propret et pimpant pour oser les donner la tête haute. Jetez*. Voilà tout.
Evidence N°4: plus c’est simple, mieux ça marche
Soit votre système de rangement est simple et ils arriveront grosso modo à ranger eux-mêmes avec vos encouragements et votre enthousiasme (si, si, forcez-vous un brin, ça vaut le coup. Il y a plein de techniques dans le guide « J’aide mon enfant à s’organiser« ).
Soit votre système est si sophistiqué que vous seule pouvez le maintenir en état. Mais seulement de temps en temps parce que cela demande tant d’énergie!
Qu’est-ce qu’un rangement simple?
Regardez donc par ici: des solutions de rangement pour les chambres d’enfant.
Et une incitation à ranger comme vous le sentez, pas forcément comme tout le monde.
Une technique infaillible pour choisir les bons contenants.
Evidence N°5: comme on connaît ses saints on les honore
Autrement dit, composez avec la personnalité de vos enfants.
Certains sont de vrais écureuils en herbe et refusent de lâcher le moindre galet ramassé à la plage, alors une petite voiture, même cassée… Mais ça peut changer avec l’âge. On ne force pas. Et on ne jette pas derrière leur dos pour ces sensibles.
D’autres sont d’accord pour accepter que s’ils grandissent, cela va avec des jouets plus intéressants, et que donc, les jouets de « bébé » peuvent servir à un autre bébé.
En tout cas, gardez en tête c’est votre attitude qui leur indique quoi faire.
Combien de mamans s’exclame mezzo voce « je ne vais quand même pas donner cela (déjà) » lorsque l’un de leurs enfants leur tend fièrement un jouet qu’il considère, lui, comme obsolète, et qu’on pourrait donner. Méfiez-vous de votre ambivalence: vous prétendez vouloir faire le tri mais vous retenez tout encore un peu, encore un peu. L’encombrement vient de là…
Montrez-leur comment vous, vous faites le tri (médicaments, vêtements, objets devenus inutiles… voir ma série « Désencombrement Express » à partir du moteur de recherche en haut à droite) et expliquez pourquoi vous le faites: on gagne de la place, on retrouve mieux ce qu’on cherche, on peut avoir d’autres objets qui conviennent mieux, ça peut servir à d’autres personnes qui n’ont pas autant d’argent que nous etc.
Evidence N° 6: un « léger » chaos encourage la créativité
Ce n’est pas très grave si les jeux de construction sont rangés dans la même caisse que les animaux en plastique et que les petites voitures. Franchement, on s’en moque. De toute façon, ils mélangent tout en jouant, créent des histoires, des circuits… Cet espace de créativité est nécessaire pour leur croissance. Lâchons-nous.
Evidence N°7: vos enfants savent ranger
Mais si. A l’école, ils rangent. Demandez à l’instituteur. Le rangement n’est donc pas une tâche dévolue à l’adulte de référence, lequel fournit déjà bien assez d’effort pour s’occuper des ses propres affaires, donner le bain, nourrir, et divertir la progéniture. N’est-ce pas?
Je ne voudrais pas faire ma pénible mais le tri des jouets, ça se fait une à deux fois par an. Maintenant vous savez.
*je sais, vous n’aimez pas jeter. Moi non plus. C’est un dernier recours, on est bien d’accord.
Comme d’habitude, vos idées et conseils sont bienvenus pour compléter cet article, publié initialement en 2012, comme le temps passe…
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