
J’ai reçu plusieurs questions sur ce sujet: je vous propose quelques pistes de réflexion.
De quelle nostalgie parle-t’on?
Dans l’un de ses livres, celui où elle retourne au Japon, il me semble, Amélie Nothomb parle de « nostalgie heureuse« .
La nostalgie que nous font éprouver certains objets peut être qualifiée d’heureuse. Un sourire en plus d ‘une petite larme, vous voyez. Une rêverie agréable, même si le thème est « ça ne reviendra plus ».
J’affirme que les objets que l’on a conservé qui provoquent cette émotion de nostalgie heureuse méritent d’être conservés. Dans de bonnes conditions de surcroît. Voire exposés, pourquoi pas?
Les exemples qui me viennent en tête: des courriers d’anciens amoureux (chut, j’en ai gardé quelques uns…), des photos d’amis dont je me souviens encore du nom, quelques vêtements de chacun de mes enfants, leur première paire de chaussures (on parlait dans cet article du sort des objets appartenant à nos enfants quand ils quittent la maison)…
Le poids de certains souvenirs
En revanche, il y a des objets qui, selon moi, ne nous font pas du bien.
Par exemple, le jean qui a marqué notre entrée en couple (avec 10 kilos de moins) alors qu’on a divorcé depuis: double peine.
Ou bien je pense à ce meuble encombrant, qui n’est pas à notre goût d’aujourd’hui, mais que l’on se sent obligé de conserver parce qu’il représente à la fois le décor de notre enfance et les personnes qui nous entouraient à cette époque mais peut-être décédés depuis.
Du reste, ce meuble crie son inadéquation à notre vie actuelle mais nous y restons sourds. Parce qu’on n’a pas eu le coeur de s’en débarrasser sur le coup (ou pire, parce que les frères et soeurs ont refusé de le « prendre en charge »), nous voilà dépositaire à vie d’un meuble issu d’une décision qui n’est pas vraiment la nôtre et qu’on impose à notre famille à nous.
Enfin, évoquons tous les objets qui ont partagé notre route et qu’on trimballe de maison en appartement, toujours dans les cartons. Quel sens ont-ils maintenant? A qui font-ils plaisir? En profitons-nous? Vous trouverez matière à réflexion dans cet article sur les Souvenirs, justement.
Retrouver les moments passés, oui, mais volontairement
Cela vous arrive-t’il d’être pris(e) par surprise en entendant à la radio une certaine chanson du passé? Et de vous retrouver instantanément quelques années en arrière, avec le plaisir ou le chagrin éprouvés à ce moment-là? Ainsi, certains d’entre nous se font des sessions complètes de chansons d’amour à fendre l’âme ou de hard rock à se décrocher la tête, exprès. Et c’est finalement très bon.
Aussi, comme Marcel Proust, que dire de cette bouffée de bonheur que vous retrouvez en goûtant votre propre madeleine à vous* ? Ce n’est pas pour rien que les chefs cuisiniers ré -inventent régulièrement la cuisine de leur grand-mère.

De la même façon, mon mari m’emmène dans ses propres souvenirs en introduisant dans notre nourriture les goûts et épices de son pays d’enfance. Ces plats spéciaux, que je cuisine pour lui faire plaisir, et pour lesquels il a récupéré des livres de recettes qu’il me traduit, il les appelle des « Maman-me-faisait… ».
En conclusion, pour terminer sur les objets, s’ils vous apportent de la nostalgie heureuse, gardez-les. Ou bien, prenez-vous en photo avec eux avant de les faire partir de chez vous.
Si en revanche, s’ils vous font souffrir ou que vous avez oublié que vous les possédiez, vous connaissez ma conviction: laissez-les partir.
*cela dit, trempée dans du tilleul, comme je crois me souvenir que c’était le cas de Marcel, la madeleine doit devenir bien fade, mais les goûts et les couleurs, n’est-ce pas…
Photos Alena Shekhovtcova et elly-fairytale
Doublé, c’est gagné
Et si on pensait à installer certains objets en double pour gagner en efficacité?
L’astuce pour les petits appartements
Par exemple, vous habitez dans un tout petit appartement, sans séche-linge, et le séchage des draps et housses de couette est une vraie galère. Vous avez essayé à cheval sur les portes/En suspension entre deux chaises/Par dessus le reste du linge sur l’étendoir trop bas et, franchement, ce n’est pas très pratique, tout ça.
Eh bien, on peut faire mieux. Avec DEUX tringles télescopiques. Sans perçage.
Vous les placerez en hauteur, disons à 40 cm du plafond, espacées de 40 cm environ.
Deux possibilités s’offrent à vous:
quoique on peut toujours prétendre qu’il s’agit d’un rideau en cas de visite à l’improviste…) mais on y gagne en temps de séchage et efficacité.Des tringles pour ranger ses chaussures
Récupérer ses chaussures au bas du placard n’est pas toujours chose facile.
Là aussi, les tringles télescopiques sans perçage peuvent vous faciliter la tâche: en en installant deux, l’une en dessous de l’autre, légèrement décalée, pour créer un rangement comme sur la photo ci-dessous, vous pourrez y poser vos chaussures.
Comme ces tringles sont repositionnables, toutes les tailles et formes de chaussures, bottines, espadrilles etc. y trouvent leur place.
Enfin, amis des FBI (acronyme de Fausses Bonnes Idées, pour ceux qui rejoignent ce blog depuis peu), voici un bel exemple ci-dessous. Certes, on double les tringles. Mais pas à bon escient, selon moi. En effet, un cintre nécessite 60 cm de profondeur pour bouger à l’aise et ces barres sont bien plus rapprochées.
Résultat: des cintres qui s’entrechoquent ou qui se mettent en travers en s’emmêlant. FBI, vous dis-je.
Note: L’idée de cet article revient à Laure, la talentueuse autrice du blog Déco à tous les étages. Son article « Bonne idée déco/pratique N° 18 » a fait tilt.
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