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Vous et vos piles: la Fatigue de la Décision

Ca y est, c’est décidé, on est samedi: vous attaquez le Grand Rangement. Ca commence par un sac rempli de papiers. Ou par le tiroir à machins de la cuisine. Ou par l’un des cartons* du dernier déménagement.

Et je vous vois faire.

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Je suis bordélique: qu’en pense l’IA?

Je suis bordélique. C’est la phrase que j’ai proposée au chat d’intelligence artificielle*, comme ça, pour voir.

Je vous soumets ci-dessous, tel quel, le texte qu’il a affiché en quelques secondes:

Il n’y a pas de problème à être bordélique. Chacun a sa propre manière de fonctionner et certains peuvent être plus organisés que d’autres. Si cela vous cause des problèmes ou que vous souhaitez devenir plus organisé, il y a des choses que vous pouvez essayer:

  • Fixer des objectifs précis et des échéances pour chaque tâche
  • Utiliser des listes de tâches ou un calendrier pour vous aider à suivre vos obligations
  • Faire le tri dans vos affaires et ne garder que ce dont vous avez vraiment besoin
  • Avoir un endroit désigné pour chaque chose afin de savoir où la trouver rapidement

Il peut être utile de s’entourer de personnes organisées qui peuvent vous donner des conseils et vous aider à rester sur la bonne voie. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin.

Et quand je pense que j’ai écrit environ 1000 articles pour, finalement, dire la même chose que cette chère AI. Qu’est-ce que je dois faire, à votre avis? Quitter mon job?

Pendant que je réfléchis à mon avenir, je vous souhaite une bonne semaine…

*https://chat.openai.com/chat

Vous aimerez peut-être lire aussi ces avis de sceptiques.

Photo Deepmind via Unsplash

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Pourquoi je suis bordélique?

Vivre dans un capharnaüm, c’est accumuler des choses. Mais aussi faire preuve de créativité et de sensibilité. Comment rester dans une limite… acceptable? se demande (et m’interroge) Valérie Rodrigue pour Marie France de juillet.

Je vous invite à lire son article ici.

Pense-bête

C’est la dernière ligne droite pour vous inscrire au webinaire « Comment faire une to-do list efficace », vendredi 17 juin, de 12h45 à 13h45. Détails.

Photo Annie Spratt via Unsplash


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Vous ne rangez pas? Il y a forcément une bonne raison

cuisine a ranger

  • Je ne comprends pas: j’ai mis en place un classement de mes papiers à la maison, mais ils s’entassent toujours!
  • J’ai plus ou moins rangé mes vêtements; n’empêche qu’en quelques jours, c’est de nouveau une zone de guerre!
  • J’ai expliqué à toute ma famille comment ranger les choses dans la cuisine, mais on dirait qu’ils n’ont pas compris, parce que le bazar revient encore et toujours!

Pourquoi? Si l’ordre ne tient pas dans la durée, c’est qu’il y a une bonne raison.

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Dans la tête d’un jeune Ecureuil Sentimental

Moutons2_bebesNe reculant devant aucune expérience de psychologie comportementale, j’utilise souvent parfois mes enfants comme sujets. Après tout, l’illustre Piaget en faisait autant et on ne le lui a jamais reproché.

J’ai donc interviewé Fille Aînée au sujet de son grand tri de vêtements, l’autre jour.

Objectif: comprendre et partager sur le blog le point de vue d’un jeune Ecureuil Sentimental de 24 ans. Volontaire, je le précise.

Extraits du dialogue, façon pièce de théâtre

La mère: Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire le tri?

La fille: Je commence une nouvelle vie: j’avais besoin de préparer une nouvelle garde robe « d’adulte ». Travail oblige! On a tout de même retrouvé des vêtements qui dataient du début du lycée.

La mère: Quel effet ça fait de retrouver et trier ces vêtements-là?

La fille: Ca m’a fait me rendre compte que j’avais grandi, et que leur heure était arrivée. Mais je les ai remerciés pour leur loyaux services (commentaire de la mère: tiens donc, ma fille est shintoîste?).

La mère: Comment se fait-il que tu gardes des vêtements aussi longtemps?

La fille: Ca me rassure de posséder beaucoup de vêtements car j’aime bien avoir le choix et pouvoir les mélanger. Je sais que jeter est nécessaire mais je n’aime pas ça. J’ai peur qu’ils ne soient pas remplacés. Il y a des vêtements qui sont plus difficiles à jeter que d’autres: ceux qu’on a beaucoup portés et qu’on aime. Parfois on n’est pas prêt à jeter mais il faut se faire violence. Je ne me souviens pas d’avoir jamais fait un tri de vêtements comme ça!

La mère: Est-ce que tu as ressenti quelques pincements au coeur?

La fille: Oui et non. Oui parce que ça faisait longtemps que je les avais et non parce que je sais qu’ils vont être remplacés par d’autres qui me correspondront mieux. Je vais essayer de faire dans la qualité et plus dans la quantité comme avant. Mais il faut dire qu’ il y avait dans l’armoire autant de vêtements qu’on m’avait donnés que de vêtements achetés!

La mère: Qu’éprouves-tu en voyant partir ces vêtements?

La fille: Voir un gros sac poubelle rempli m’a fait du bien parce que ça signifie que je démarre une nouvelle vie et que ce que je vais racheter sera plus en accord avec mon âge.

La mère: Aurais-tu fait cette démarche toute seule?

La fille: Je n’aurais pas fait ce tri toute seule, pas à ce point, en tout cas. Je me serais dit « celui-là peut encore me servir… ». D’avoir quelqu’un qui te montre les raisons pourquoi tu ne les portes plus (trou, tâche, forme qui ne met pas en valeur…), ça aide. Ca prouve que les vêtements ne sont pas uniques et irremplaçables.

Chers Ecureuils lecteurs de ce blog, que vous inspire cet échange?

 

 

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L’armoire de Fille Aînée: photo « après »

Vous vous souvenez du tri spectaculaire réalisé dans l’armoire de Fille Aînée?

Evidemment, elle a tenu à ce que je complète l’exercice par une photo montrant le résultat dont elle est légitimement fière.

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Il y a tout de même un tas de vêtements… disons semi-portés qui sont en ce moment à cheval au pied de son lit. Il est vrai que l’armoire n’est guère spacieuse…

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C’est comment chez vous? La vaisselle, en guise de contre-butin, sur fond de chanson des sixties

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Laurence, qu’est-ce que c’est que ce titre abscons? vous demandez-vous, perplexe.  Je vous explique?

J’aime beaucoup les blogs de mode. Je me délecte de ces photos bien prises, soignées, de vêtements neufs… Et ce qui me plaît par dessus tout, ce sont les « hauls » (butins): ces articles dans lesquels les blogueuses nous montrent leurs nouveaux vêtements et accessoires. Elles nous expliquent comment elles ont craqué pourquoi leurs achats sont rationnels, comment elles vont s’en servir, avec quoi elles vont les assortir… Elles semblent tellement ravies que, par contagion, j’admire et me réjouis avec elles.  Et après tout, on s’en moque que l’achat soit rationnel ou pas, ou même que ce soit un cadeau promotionnel. Cela dit, j’avoue que je rêverais de mettre mon nez dans leur penderie (et d’y faire un brin de tri). Mais chut.

De mon côté, en tant qu’organisatrice professionnelle, pas question de montrer l’intérieur des placards de mes clients. Alors, les seules choses que je peux montrer, ce sont mes propres contre-butins: autrement dit, ce qui sort de chez moi, et non ce qui y entre. Et pour faire comme mes modèles, les blogueuses de mode, je vais vous expliquer mes choix.

Tout d’abord, reconnaissons que ma photo ci-dessus n’est pas à la hauteur d’un blog de mode. Cependant, on voit tout de même des plats et assiettes ébréchés, aux couleurs passées ou très années 90 (ce jaune/orangé, là, c’est vintage en diable). Pour chacun de ces plats, des petits frères sont déjà en ma possession. Comprendre: si ceux qui figurent sur la photo partaient de chez moi,  une autre pièce de vaisselle, en bon état et à mon goût, remplirait parfaitement leur fonction. Je n’ai donc rien à racheter et ne me sentirai pas démunie. Ces plats sont abîmés, leur contact est devenu désagréable à la main et je me retrouve à les placer au fond des placards, les laisser « moisir » sous les piles,  pour ne pas devoir les manipuler, … c’est triste. Je les ai trouvé jolis, les ai beaucoup aimés, je m’en suis servie quotidiennement, mais maintenant, ils peuvent partir.

Je ne dis pas que ce tri a été facile, surtout que l’un de ces plats est un cadeau. Mais à quoi peut bien servir un cadeau de ce genre si je ne l’utilise plus, voire je le planque et tente de l’ignorer?

Oui, comme je suis humaine, j’éprouve de la nostalgie en les regardant. J’avoue aussi que je ne fais pas traîner trop longtemps leur départ, un peu comme quand on se dépêche d’arracher un pansement. Mais je sais qu’une fois sortis de mes placards puis de chez moi, je ne les regretterai pas.

A vous maintenant, chers lecteurs: vous avez bien un petit contre-butin à partager avec nous, non?

Ce n’est pas la première fois que je vous dévoile mon intérieur de coach en rangement (même pas peur):

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Comment obtenir la participation de mes proches?

Compagnon, compagne, enfants: tout le monde habite sous le même toit. Comment faire pour que tous les habitants se sentent concernés par le confort et l’hygiène de la maison et donc participent à son entretien? Je vous préviens, allez vous faire un café puis revenez parce que l’article est long. Commençons par les enfants:

Les petits

Précaution préalable: l’éducation, comme la politique, sont des sujets sensibles. Vous pouvez avoir une vue différente de la mienne sur le sujet, et c’est très bien comme ça. Cependant, si vous êtes en désaccord avec mes opinions ou celles d’un lecteur, exprimez-vous avec votre courtoisie habituelle. Ce blog est apprécié aussi pour cela. J’y tiens.

Reprenons. On élimine d’emblée les enfants trop petits pour réaliser qu’ils devraient participer.

Cependant, ne perdez pas de vue que:

  • les enfants petits, dès 3 ou 4 ans adorent « nous aider ». Ce que nous percevons comme des corvées est pour eux une activité de plus à faire « comme un grand » avec leurs parents. Cinq minutes par ci par là, à cet âge-là, c’est déjà très bien. On se familiarise avec l’éponge, les bulles de savon, les chiffons, l’aspirateur…
  • si vous ne mettez aucun amusement, défi, surprise, ou enthousiasme dans les tâches ménagères auxquelles vous voulez associer vos enfants, ils n’accrocheront pas. N’espérez pas que vos enfants seront motivés par magie. Par contre, eux, ils aiment la magie. Pour utiliser ce goût à votre avantage, vous trouverez plein d’astuces dans mon guide « J’aide mon enfant à s’organiser« .

Les ados et pré-adolescents

Ils sont habiles à nous expliquer qu’ils apprendront comment faire le moment venu (au départ de la maison, évidemment) et que, par conséquent, cela ne sert à rien de vouloir les initier dès maintenant aux beautés des lessives. Ah oui,  ça raisonne, ça argumente, ça noie le poisson, à ces âges-là.

En général, ils sont habiles aussi à développer une inertie bien supérieure à l’énergie qu’il nous faut pour les mettre en branle. Quand on pense à l’enthousiasme avec lequel ils sont capables de s’amuser (foot, jeux videos, piscine…), c’est rageant.

Posons-nous ici la question de notre objectif en tant que parents:

  • s’agit-il de les contrarier le moins possible pour éviter ronchonnements, bouderies, conflits? Ne risque-t-on pas ainsi d’ entretenir l’illusion que la vie est remplie uniquement d’école (puis, plus tard, de gagne-pain) et d’amusement jusqu’à la retraite? Alors qu’en fait, la vie ressemble plutôt à un millefeuille. Veut-on leur laisser croire, comme je l’envisageais dans cet article que les choses se débrouillent toutes seules une fois que l’on s’en est servi?
  • notre objectif de parents pourrait être d’essayer d’en faire des adultes responsables et autonomes. Cela signifie  que nous devrions les aider à comprendre que leur famille, comme l’école (comme plus tard le monde du travail) ne sont pas vraiment des démocraties et encore moins des anarchies. Ce sont plutôt des endroits où des « despotes éclairés » (mais oui, vous, Maman!) édictent des règles qui peuvent s’avérer parfois contraignantes. Par exemple, téléphones portables sont-ils autorisés en classe? Eh non. Est-ce que nos enfants sont autorisés à ne pas faire leurs devoirs parce qu’ils n’en ont pas envie? Eh non. Ces règles sont connues de tous et il y a des conséquences désagréables si elles ne sont pas respectées. Elles permettent des apprentissages et une vie en communauté plus agréable pour tous, voire moins dangereuse (code de la route ou techniques anti- bactéries).

Glace

Edicter et faire respecter des règles avec le moins d’effort possible

Si vous acceptez l’idée que vous, en tant que parent, êtes maître à bord du vaisseau « famille » et si tous les adultes sont sur la même longueur d’onde (pas toujours facile, j’en conviens), comment procéder concrètement?

  • Quel que soit l’âge de vos enfants, vous pouvez changer les règles à tout moment. Si, vous pouvez. C’est vous le chef. Ils râlent et tentent de vous culpabiliser? Vous avez peur qu’ils vous aiment moins? Souriez gentiment mais tenez bon. C’est (toujours) vous le chef. Bienveillance et fermeté: pas mal, non?
  • Les règles que vous allez édicter doivent être courtes, précises et à fréquence régulière, parce que l’on veut créer des habitudes. Vérifiez soigneusement que c’est tenable dans le temps. Par exemple, décider que tous les dimanches matin seront dédiés au ménage alors qu’un week-end sur deux, il y a match de foot, ou que vous sortez en famille tous les samedis soir, c’est programmer l’échec.
  • Réfléchir à des récompenses bien ajustées à l’effort pour stimuler les nouvelles habitudes. Un simple changement d’attitude est à récompenser. On ne parle pas d’argent ni de cadeau à proprement parler. Une friandise, un câlin, une autorisation supplémentaire conviennent très bien.
  • Réfléchir à l’avance aux conséquences désagréables du non respect de votre nouvelle règle et les faire connaître  au moment où vous énoncez ladite règle. Une petite contrariété fera l’affaire.  Les avantages de préparer ces « punitions » (je sais, vous détestez ce mot) à l’avance c’est que, premièrement, vous pouvez en parler entre adultes au préalable, et donc être cohérents. Le deuxième avantage, c’est que vos enfants sont prévenus: ils appliquent la règle: c’est parfait. Ils ne l’appliquent pas: quelque chose d’inconfortable pour eux arrive*.  Le troisième avantage: comme vous n’édictez pas la punition sous le coup de la colère ou de la frustration, vous restez calme et elle n’est ni disproportionnée ni inapplicable.
  • Vous connaissez l’adage « l’appétit vient en mangeant »? Figurez-vous que la motivation, c’est pareil.
  • Même si vous êtes très sérieuse dans votre démarche de partage des tâches, choisissez de leur expliquer vos demandes avec humour. Je suis sûre que vous vous souvenez de cette parabole. Et de cette méthode chimique. Si vous vous en souvenez, c’est parce que c’est imagé et un peu incongru.
  • Relire les articles sur la procrastination pour leur apprendre quelques techniques qui leur serviront toute leur vie.
  • Comprendre que vous allez répéter. Ca fait partie du processus. Mais voici comment vous faire entendre.

L’autre adulte du foyer

On en parlait déjà dans cet article**: On travaille tous les deux, pourquoi c’est moi qui fais les corvées? Comme d’habitude, je vous invite à lire aussi les commentaires, c’est enrichissant.

Votre avis sur le sujet, chers lecteurs?

* Ca ne vous rappelle pas votre vie d’adulte?

** Si vous êtes solo, je ne vous oublie pas, un article pour vous est en cours…

 

 

 

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Dissertation du jour: L’organisation est-elle l’ennemie de la spontanéité?

Sujet du jour: « Devenir « trop » organisé(e) ne risque-t-il pas de me priver de cette spontanéité qui fait partie de ma personnalité? »

Pour répondre, je vais tenter de vous montrer comme j’ai bien retenu mes cours de philo. Enfin, je crois. Thèse, antithèse, synthèse: c’est bien ça, non? Allez, je me lance.

1Oui, l’organisation est l’ennemie de la spontanéité.

Indéniablement. S’organiser implique qu’on anticipe, qu’on prévoie. C’est donc, en soi, le contraire de l’improvisation.

2Non. En fait, l’organisation est la compagne de la vraie spontanéité.

Comment être vraiment spontané si les « basiques » ne sont pas en place? Or, la base de la décontraction c’est l’aisance, la facilité. Ainsi, pour que les événements se déroulent sans stress inutile,  il faut avoir déjà un brin d’organisation.

Par exemple, si vous invitez douze personnes à dîner, comme ça, au débotté, vous avez intérêt à posséder ne serait-ce que quelques pâtes d’avance dans le placard (anticipation). Sinon, au lieu de passer un bon moment avec vos amis, vous courrez à l’épicerie du coin, au risque de découvrir qu’elle est fermée. Et votre chère spontanéité tombera à plat.

3C’est l’inverse (en guise de conclusion de la rédaction de philo)

Je veux dire que si l’on se repose uniquement sur notre spontanéité, on posera par exemple ses clefs un jour ici, le lendemain là, les papiers dans ce coin-ci, pour le moment-on-verra-plus-tard. C’est charmant, cette improvisation permanente.

Mais c’est fatigant, aussi. Parce que, pour se permettre une telle décontraction dans toute sorte de situations, il nous faut deux ingrédients: premièrement, une fichue mémoire. Or on sait que celle-ci s’avère parfois capricieuse.

Deuxièmement, l’improvisation demande qu’il ait peu d’objets à gérer. Car au-delà d’une certaine quantité (mères Ecureuils, vous êtes là?), c’est fichu. On ne retrouve plus rien. Parce que, bizarrement, le jeune Ecureuil qui partage notre nid… fait la même chose. Il improvise, il pose là où ça l’arrange…

famille ecureuilsAdditionnez deux spontanés (ou plus) et vous obtiendrez un fouillis où la décontraction souhaitée est remplacée par le stress.

En somme, c’est l’excès de spontanéité qui empêche l’organisation et non le contraire. CQFD.

Pfiou! Ca va? Pas trop dur pour un lundi matin?

Quelles notes j’avais en philo, moi? Euh… je ne sais plus.

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Dehors, mais pas chez moi?

canette

  • Jetez-vous la canette par terre, une fois votre boisson bue?
  • Laissez-vous traîner des papiers et sacs plastiques utilisés, devant votre entreprise ou au sortir de votre voiture?
  • Laissez-vous les tickets de caisse en vrac sur le tapis roulant du supermarché, après votre achat, en vous disant que vous reviendrez plus tard les jeter?
  • Déposez-vous votre ordonnance sur le comptoir de la pharmacie, une fois que l’on vous a donné les médicaments, en vous disant qu’il y a bien quelqu’un qui s’en occupera?
  • A la piscine, partez-vous en laissant derrière vous culotte et chaussettes parce que vous êtes un peu pressé(e), là?

Bien sûr que non.

Alors, pourquoi le feriez-vous chez vous? Ou pourquoi laisseriez-vous vos proches faire ainsi? Ne méritez-vous pas, autant que n’importe qui, un environnement propre et calme?

Pour vous entraîner ou bien expliquer autour de vous comment vous voyez les choses,  vous aimerez  aussi  cette parabole et cette expérience.

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