Archives de Tag: désordre

Je suis bordélique: qu’en pense l’IA?

Je suis bordélique. C’est la phrase que j’ai proposée au chat d’intelligence artificielle*, comme ça, pour voir.

Je vous soumets ci-dessous, tel quel, le texte qu’il a affiché en quelques secondes:

Il n’y a pas de problème à être bordélique. Chacun a sa propre manière de fonctionner et certains peuvent être plus organisés que d’autres. Si cela vous cause des problèmes ou que vous souhaitez devenir plus organisé, il y a des choses que vous pouvez essayer:

  • Fixer des objectifs précis et des échéances pour chaque tâche
  • Utiliser des listes de tâches ou un calendrier pour vous aider à suivre vos obligations
  • Faire le tri dans vos affaires et ne garder que ce dont vous avez vraiment besoin
  • Avoir un endroit désigné pour chaque chose afin de savoir où la trouver rapidement

Il peut être utile de s’entourer de personnes organisées qui peuvent vous donner des conseils et vous aider à rester sur la bonne voie. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin.

Et quand je pense que j’ai écrit environ 1000 articles pour, finalement, dire la même chose que cette chère AI. Qu’est-ce que je dois faire, à votre avis? Quitter mon job?

Pendant que je réfléchis à mon avenir, je vous souhaite une bonne semaine…

*https://chat.openai.com/chat

Vous aimerez peut-être lire aussi ces avis de sceptiques.

Photo Deepmind via Unsplash

22 Commentaires

Classé dans Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Coach en organisation, Mon avis

Pourquoi je suis bordélique?

Vivre dans un capharnaüm, c’est accumuler des choses. Mais aussi faire preuve de créativité et de sensibilité. Comment rester dans une limite… acceptable? se demande (et m’interroge) Valérie Rodrigue pour Marie France de juillet.

Je vous invite à lire son article ici.

Pense-bête

C’est la dernière ligne droite pour vous inscrire au webinaire « Comment faire une to-do list efficace », vendredi 17 juin, de 12h45 à 13h45. Détails.

Photo Annie Spratt via Unsplash


2 Commentaires

Classé dans Bordélique?, Dans les media, Home organiser ou home organizer, Webinaires

Vous ne rangez pas? Il y a forcément une bonne raison

cuisine a ranger

  • Je ne comprends pas: j’ai mis en place un classement de mes papiers à la maison, mais ils s’entassent toujours!
  • J’ai plus ou moins rangé mes vêtements; n’empêche qu’en quelques jours, c’est de nouveau une zone de guerre!
  • J’ai expliqué à toute ma famille comment ranger les choses dans la cuisine, mais on dirait qu’ils n’ont pas compris, parce que le bazar revient encore et toujours!

Pourquoi? Si l’ordre ne tient pas dans la durée, c’est qu’il y a une bonne raison.

Lire la suite

15 Commentaires

Classé dans Aménager les pièces de la maison, Apprendre à s'organiser, Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Comment mieux s'organiser, Comment ranger, Conseil en organisation personnelle, Home organiser ou home organizer, Les autres et moi, S'organiser à la maison

L’armoire de Fille Aînée: photo « après »

Vous vous souvenez du tri spectaculaire réalisé dans l’armoire de Fille Aînée?

Evidemment, elle a tenu à ce que je complète l’exercice par une photo montrant le résultat dont elle est légitimement fière.

img_1235

Il y a tout de même un tas de vêtements… disons semi-portés qui sont en ce moment à cheval au pied de son lit. Il est vrai que l’armoire n’est guère spacieuse…

10 Commentaires

Classé dans Aider mon enfant à s'organiser, Aménager les pièces de la maison, Bordélique?, Comment ranger, Désencombrer, Les autres et moi, Oser jeter

Comment obtenir la participation de mes proches?

Compagnon, compagne, enfants: tout le monde habite sous le même toit. Comment faire pour que tous les habitants se sentent concernés par le confort et l’hygiène de la maison et donc participent à son entretien? Je vous préviens, allez vous faire un café puis revenez parce que l’article est long. Commençons par les enfants:

Les petits

Précaution préalable: l’éducation, comme la politique, sont des sujets sensibles. Vous pouvez avoir une vue différente de la mienne sur le sujet, et c’est très bien comme ça. Cependant, si vous êtes en désaccord avec mes opinions ou celles d’un lecteur, exprimez-vous avec votre courtoisie habituelle. Ce blog est apprécié aussi pour cela. J’y tiens.

Reprenons. On élimine d’emblée les enfants trop petits pour réaliser qu’ils devraient participer.

Cependant, ne perdez pas de vue que:

  • les enfants petits, dès 3 ou 4 ans adorent « nous aider ». Ce que nous percevons comme des corvées est pour eux une activité de plus à faire « comme un grand » avec leurs parents. Cinq minutes par ci par là, à cet âge-là, c’est déjà très bien. On se familiarise avec l’éponge, les bulles de savon, les chiffons, l’aspirateur…
  • si vous ne mettez aucun amusement, défi, surprise, ou enthousiasme dans les tâches ménagères auxquelles vous voulez associer vos enfants, ils n’accrocheront pas. N’espérez pas que vos enfants seront motivés par magie. Par contre, eux, ils aiment la magie. Pour utiliser ce goût à votre avantage, vous trouverez plein d’astuces dans mon guide « J’aide mon enfant à s’organiser« .

Les ados et pré-adolescents

Ils sont habiles à nous expliquer qu’ils apprendront comment faire le moment venu (au départ de la maison, évidemment) et que, par conséquent, cela ne sert à rien de vouloir les initier dès maintenant aux beautés des lessives. Ah oui,  ça raisonne, ça argumente, ça noie le poisson, à ces âges-là.

En général, ils sont habiles aussi à développer une inertie bien supérieure à l’énergie qu’il nous faut pour les mettre en branle. Quand on pense à l’enthousiasme avec lequel ils sont capables de s’amuser (foot, jeux videos, piscine…), c’est rageant.

Posons-nous ici la question de notre objectif en tant que parents:

  • s’agit-il de les contrarier le moins possible pour éviter ronchonnements, bouderies, conflits? Ne risque-t-on pas ainsi d’ entretenir l’illusion que la vie est remplie uniquement d’école (puis, plus tard, de gagne-pain) et d’amusement jusqu’à la retraite? Alors qu’en fait, la vie ressemble plutôt à un millefeuille. Veut-on leur laisser croire, comme je l’envisageais dans cet article que les choses se débrouillent toutes seules une fois que l’on s’en est servi?
  • notre objectif de parents pourrait être d’essayer d’en faire des adultes responsables et autonomes. Cela signifie  que nous devrions les aider à comprendre que leur famille, comme l’école (comme plus tard le monde du travail) ne sont pas vraiment des démocraties et encore moins des anarchies. Ce sont plutôt des endroits où des « despotes éclairés » (mais oui, vous, Maman!) édictent des règles qui peuvent s’avérer parfois contraignantes. Par exemple, téléphones portables sont-ils autorisés en classe? Eh non. Est-ce que nos enfants sont autorisés à ne pas faire leurs devoirs parce qu’ils n’en ont pas envie? Eh non. Ces règles sont connues de tous et il y a des conséquences désagréables si elles ne sont pas respectées. Elles permettent des apprentissages et une vie en communauté plus agréable pour tous, voire moins dangereuse (code de la route ou techniques anti- bactéries).

Glace

Edicter et faire respecter des règles avec le moins d’effort possible

Si vous acceptez l’idée que vous, en tant que parent, êtes maître à bord du vaisseau « famille » et si tous les adultes sont sur la même longueur d’onde (pas toujours facile, j’en conviens), comment procéder concrètement?

  • Quel que soit l’âge de vos enfants, vous pouvez changer les règles à tout moment. Si, vous pouvez. C’est vous le chef. Ils râlent et tentent de vous culpabiliser? Vous avez peur qu’ils vous aiment moins? Souriez gentiment mais tenez bon. C’est (toujours) vous le chef. Bienveillance et fermeté: pas mal, non?
  • Les règles que vous allez édicter doivent être courtes, précises et à fréquence régulière, parce que l’on veut créer des habitudes. Vérifiez soigneusement que c’est tenable dans le temps. Par exemple, décider que tous les dimanches matin seront dédiés au ménage alors qu’un week-end sur deux, il y a match de foot, ou que vous sortez en famille tous les samedis soir, c’est programmer l’échec.
  • Réfléchir à des récompenses bien ajustées à l’effort pour stimuler les nouvelles habitudes. Un simple changement d’attitude est à récompenser. On ne parle pas d’argent ni de cadeau à proprement parler. Une friandise, un câlin, une autorisation supplémentaire conviennent très bien.
  • Réfléchir à l’avance aux conséquences désagréables du non respect de votre nouvelle règle et les faire connaître  au moment où vous énoncez ladite règle. Une petite contrariété fera l’affaire.  Les avantages de préparer ces « punitions » (je sais, vous détestez ce mot) à l’avance c’est que, premièrement, vous pouvez en parler entre adultes au préalable, et donc être cohérents. Le deuxième avantage, c’est que vos enfants sont prévenus: ils appliquent la règle: c’est parfait. Ils ne l’appliquent pas: quelque chose d’inconfortable pour eux arrive*.  Le troisième avantage: comme vous n’édictez pas la punition sous le coup de la colère ou de la frustration, vous restez calme et elle n’est ni disproportionnée ni inapplicable.
  • Vous connaissez l’adage « l’appétit vient en mangeant »? Figurez-vous que la motivation, c’est pareil.
  • Même si vous êtes très sérieuse dans votre démarche de partage des tâches, choisissez de leur expliquer vos demandes avec humour. Je suis sûre que vous vous souvenez de cette parabole. Et de cette méthode chimique. Si vous vous en souvenez, c’est parce que c’est imagé et un peu incongru.
  • Relire les articles sur la procrastination pour leur apprendre quelques techniques qui leur serviront toute leur vie.
  • Comprendre que vous allez répéter. Ca fait partie du processus. Mais voici comment vous faire entendre.

L’autre adulte du foyer

On en parlait déjà dans cet article**: On travaille tous les deux, pourquoi c’est moi qui fais les corvées? Comme d’habitude, je vous invite à lire aussi les commentaires, c’est enrichissant.

Votre avis sur le sujet, chers lecteurs?

* Ca ne vous rappelle pas votre vie d’adulte?

** Si vous êtes solo, je ne vous oublie pas, un article pour vous est en cours…

 

 

 

14 Commentaires

Classé dans Aider mon enfant à s'organiser, Astuces pour s'organiser, Coach en organisation, Comment mieux s'organiser, Comment ranger, Conseil en organisation personnelle, Home organiser ou home organizer, Les autres et moi, S'organiser à la maison

Désencombrement express: les décorations de Noël

décorations de noêl2015 n’a pas plutôt démarré que voilà la dame du blog vent debout contre la (trémolos dans la voix, please) tradition. Allez, avouez que vous vous y attendiez au désencombrement express des décorations de Noël*.  Chaussez vos lunettes de Jara et suivez le lutin guide.

Préambule: les décorations de Noël, c’est pour faire joli, OK?

Dooonc, si c’est laid… j’attends votre réponse, là. Si c’est laid… tous ensemble… oui, c’est bien ça… on peut s’en débarrasser. Très bien. Je sens que 2015 s’annonce léger.

  1. Guirlandes électriques.
    Mais qui vous a fait croire que vous pourriez changer les ampoules quand elles casseraient? C’est faux, voyons. Vous voilà maintenant propriétaire de guirlandes semi clignotantes. Ou alors, vous les jetez. A vous de voir.
  2. Guirlandes « déplumées »:
    Celles-là, c’est pour moi. Je cohabite (je ne peux pas dire que je le possède) avec un chat. Joueur, bien sûr. Chasseur de tout et n’importe quoi. Dont les guirlandes. Et voilà comment, en quelques jours, on passe du statut de propriétaire de guirlandes dignes à propriétaire de mochetés déplumées. Poubelle, donc.
  3. Boules décolorées, ébréchées, perdant leur attache, d’une couleur « plus à la mode ».
    Parce que oui, il y a une mode des couleurs d’ornement de Noël. Il y a une quinzaine d’année, la mode était au « naturel ». Autrement dit, au terne, quoi. Finalement très peu festif. Surtout quand le terne s’accompagne de  pelé, mité, cabossé… Quant au violet, je ne sais pas**…
  4. Le père Noël « dégonflé ».
    Mais quelle horreur ces pères Noël suspendus mollement aux balcons! Ca perturbe les petits (comment y croire, s’il y en a tant?) et ça pendouille sans grâce. Dites, s’il est abîmé par les intempéries, vous voulez bien vous en débarrasser? S’il vous plaît?
  5. Les bougies usées.
    Les trognons, je veux dire. Les moignons. Bref, ce que vous entassez depuis des lustres en ne les réutilisant jamais parce qu’elles ne sont plus jolies.
  6. La mousse verte de fleuriste pour tenir les fleurs humides, les paillettes en sachet, les serviettes en papier qui n’absorbent rien, les mini sapins, les marques place, les cartonnettes colorées, les bouts de ruban, les petits nains de la bûche… êtes-vous sûr(e) de vouloir tous les retrouver tels quels l’année prochaine?

Grâce à ce désencombrement express, ce que vous garderez sera en bon état et vous plaira vraiment.

Un grand merci aux lectrices qui ont le plus commenté sur ce blog en 2014, c’est-à-dire:

  • Emmanuelle
  • Ladywaterloo
  • Laure de Déco à tous les étages
  • Les Animaux du mercredi
  • Katherine
  • Pascale C

* En tout cas, Valydelille, elle, m’a senti venir.

** Pour ou contre les décorations violettes? Exprimez-vous dans les commentaires.

46 Commentaires

Classé dans Apprendre à s'organiser, Bordélique?, Coach en organisation, Comment ranger, Conseil en organisation personnelle, Désencombrer, Oser jeter, S'organiser à la maison

Dissertation du jour: L’organisation est-elle l’ennemie de la spontanéité?

Sujet du jour: « Devenir « trop » organisé(e) ne risque-t-il pas de me priver de cette spontanéité qui fait partie de ma personnalité? »

Pour répondre, je vais tenter de vous montrer comme j’ai bien retenu mes cours de philo. Enfin, je crois. Thèse, antithèse, synthèse: c’est bien ça, non? Allez, je me lance.

1Oui, l’organisation est l’ennemie de la spontanéité.

Indéniablement. S’organiser implique qu’on anticipe, qu’on prévoie. C’est donc, en soi, le contraire de l’improvisation.

2Non. En fait, l’organisation est la compagne de la vraie spontanéité.

Comment être vraiment spontané si les « basiques » ne sont pas en place? Or, la base de la décontraction c’est l’aisance, la facilité. Ainsi, pour que les événements se déroulent sans stress inutile,  il faut avoir déjà un brin d’organisation.

Par exemple, si vous invitez douze personnes à dîner, comme ça, au débotté, vous avez intérêt à posséder ne serait-ce que quelques pâtes d’avance dans le placard (anticipation). Sinon, au lieu de passer un bon moment avec vos amis, vous courrez à l’épicerie du coin, au risque de découvrir qu’elle est fermée. Et votre chère spontanéité tombera à plat.

3C’est l’inverse (en guise de conclusion de la rédaction de philo)

Je veux dire que si l’on se repose uniquement sur notre spontanéité, on posera par exemple ses clefs un jour ici, le lendemain là, les papiers dans ce coin-ci, pour le moment-on-verra-plus-tard. C’est charmant, cette improvisation permanente.

Mais c’est fatigant, aussi. Parce que, pour se permettre une telle décontraction dans toute sorte de situations, il nous faut deux ingrédients: premièrement, une fichue mémoire. Or on sait que celle-ci s’avère parfois capricieuse.

Deuxièmement, l’improvisation demande qu’il ait peu d’objets à gérer. Car au-delà d’une certaine quantité (mères Ecureuils, vous êtes là?), c’est fichu. On ne retrouve plus rien. Parce que, bizarrement, le jeune Ecureuil qui partage notre nid… fait la même chose. Il improvise, il pose là où ça l’arrange…

famille ecureuilsAdditionnez deux spontanés (ou plus) et vous obtiendrez un fouillis où la décontraction souhaitée est remplacée par le stress.

En somme, c’est l’excès de spontanéité qui empêche l’organisation et non le contraire. CQFD.

Pfiou! Ca va? Pas trop dur pour un lundi matin?

Quelles notes j’avais en philo, moi? Euh… je ne sais plus.

13 Commentaires

Classé dans Apprendre à s'organiser, Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Coach en organisation, Home organiser ou home organizer, Mon avis, S'organiser à la maison

Dehors, mais pas chez moi?

canette

  • Jetez-vous la canette par terre, une fois votre boisson bue?
  • Laissez-vous traîner des papiers et sacs plastiques utilisés, devant votre entreprise ou au sortir de votre voiture?
  • Laissez-vous les tickets de caisse en vrac sur le tapis roulant du supermarché, après votre achat, en vous disant que vous reviendrez plus tard les jeter?
  • Déposez-vous votre ordonnance sur le comptoir de la pharmacie, une fois que l’on vous a donné les médicaments, en vous disant qu’il y a bien quelqu’un qui s’en occupera?
  • A la piscine, partez-vous en laissant derrière vous culotte et chaussettes parce que vous êtes un peu pressé(e), là?

Bien sûr que non.

Alors, pourquoi le feriez-vous chez vous? Ou pourquoi laisseriez-vous vos proches faire ainsi? Ne méritez-vous pas, autant que n’importe qui, un environnement propre et calme?

Pour vous entraîner ou bien expliquer autour de vous comment vous voyez les choses,  vous aimerez  aussi  cette parabole et cette expérience.

6 Commentaires

Classé dans Arrêter de procrastiner, Bordélique?, Désencombrer, Home organiser ou home organizer, Mon avis, Oser jeter, S'organiser à la maison

L’art de la décision

lampeVous savez ce qui vous encombre, vous pourrit la vie, vous la complique plus que nécessaire? La difficulté à prendre des décisions.

Observons de plus près le phénomène:

– je conserve ces fort jolis pieds de lampe cassés dans l’espoir que je vais trouver une façon  de les réparer, système électrique obsolète et tout. Et tant que je n’ai pas trouvé quoi faire et comment le faire, ces pieds de lampe vont rester chez moi*.

– je reçois une invitation à une journée portes ouvertes d’un magasin relativement proche de chez moi. Là, sur le coup, je ne sais pas si je vais y aller ou pas. Alors je laisse le papier sur mon bureau en attendant de me décider. Assez vite, il sera recouvert d’un autre papier, puis d’un autre**…

– j’ai une amie… enfin, une amie… si on veut. Bref, une connaissance. Elle me tient la jambe à chaque fois que je la rencontre, m’invite à boire un café. Par politesse, j’accepte. Et à chaque fois, je le regrette. Elle médit, se plaint, colporte ragots et on-dits… lorsque je sors de chez elle, je suis écoeurée. Je n’ose pas refuser ses invitations.  Alors, tant pis pour moi. Je la subis.

Vous voyez le point commun entre ces trois situations? Vous voyez les conséquences désagréables?

Si je décidais, une fois pour toute, en prenant en compte ce que je sais de moi-même (je ne suis pas vraiment bricoleuse/ je trouve que le magasin est trop loin + je n’ai pas vraiment de budget pour ce genre d’achats/je déteste les conversations « de filles dans la cour de récréation »), je pourrais enfin avoir un environnement qui me convient.

Oui, mais se décider, ça veut dire renoncer. Ca veut dire abandonner quelque chose. Au profit d’autre chose, certes, mais tout de même. Se décider, choisir, c’est… radical.

Et si je me trompais? Et si je devais le regretter? Si je ne prenais pas LA BONNE DÉCISION?

Comment faire? On s’entraîne. On travaille le « muscle de la décision ».

  1. D’abord, et c’est valable pour tout le monde, tout le temps:
    reconnaître qu’il n’y a pas de DECISION IDÉALE.
    Juste une « meilleure » (ou « moins pire » si on est pessimiste) , compte tenu des informations que j’ai à l’instant T.
  2. Faire des expériences
    Décider d’abord sur des choses vraiment peu importantes. Et constater ce qu’il se passe.
    Exemple: je ne lâche pas l’invitation tant que je n’ai pas décidé si j’y vais ou pas.
    Que vous arrive-t-il une fois la décision prise et la première action enclenchée? Vous avez encore peur ou vous voilà soulagé(e)?
  3. En fonction du résultat, on peut monter en puissance.
    En principe, envoyer poliment ma « copine » sur les roses étant plus compliqué que jeter une invitation, je vais d’abord m’entraîner sur les papiers, puis sur les objets puis sur les gens ou les situations.
  4. Comprendre que trop d’information nous empêche de décider
    Exemple: passer des heures sur internet pour choisir un appartement, cela semble normal, vu l’enjeu financier. Se torturer trois heures pour savoir quoi faire des pieds de lampe, demander à trois personnes différentes, chercher quatre heures sur Ebay leur éventuelle valeur, non, c’est trop, c’est disproportionné par rapport à l’enjeu***.

Dites-moi, quelles sont les décisions que vous avez du mal à prendre? Que faites-vous dans ces cas-là? Partagez donc vos astuces avec les lecteurs du blog.

* vous faites sans doute trop confiance à votre Futur Vous

** peut-être êtes-vous sans le savoir un Bordelicus Sapiens?

*** ou comment être sûr de ne pas réussir sa vie

21 Commentaires

Classé dans Apprendre à s'organiser, Arrêter de procrastiner, Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Coach en organisation, Comment mieux s'organiser, Les autres et moi, S'organiser à la maison

Question des lecteurs: comment débarrasser un débarras?

Flo me demande « Ne serait-il pas temps de débarrasser… le débarras? Et si oui, comment s’y prendre? Comme les autres pièces très encombrées?
Merci. »

Flo fait allusion à cet article, lorsqu’elle parle des autres pièces.

Comment procéder pour organiser un débarras, grenier, cagibi, cave, garage?

  • On sort tout?
    Certes, mais si on n’a pas la place pour disposer les machins à l’extérieur de la pièce? Et si on n’a pas le temps de tout trier en une fois?
  • On commence par acheter d’autres étagères et boîtes?
    Certes, mais si on ne sait pas ce qu’on va mettre dedans/dessus, on risque d’en acheter trop, ce qui ajouterait au bazar. Ou pas assez, ce qui nous obligerait à retourner en acheter.
  • On fait des tas à l’intérieur de la pièce pour avoir une idée de ce que ça donne avant d’aller plus loin?
    Certes, mais combien de tas? Et pendant combien de temps? Et si on ne se souvient plus quelques jours après des catégories? De plus, si on doit garder des cartons pleins de machins en attendant le prochain vide-grenier + des cartons de machins à donner + des cartons de trucs à rendre + des cartons de trucs à garder pour le futur troisième enfant + … en fait, c’est comme si on n’avait rien fait, non?

Bon, assez ri. Voici ce que je vous recommande.

  1. Chaussez vos lunettes. Comme ceci
  2. Relisez cet article
  3. Attrapez un sac poubelle de 50 litres robuste
  4. Parcourez la pièce avec une seule intention: jeter
  5. Jetez, donc. Oubliez pour le moment les autres options
  6. Répétez les étapes 2 à 5 jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à jeter
  7. Constatez que vous avez maintenant de la place pour organiser ce qui reste
  8. Relisez cet article et le suivant pour bien ranger.

 Puis vous pouvez revenir dire à Flo, dans les commentaires, comment ça s’est passé pour vous. Ca lui fera plaisir, j’en suis sûre.

10 Commentaires

Classé dans Aménager les pièces de la maison, Apprendre à s'organiser, Arrêter de procrastiner, Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Comment ranger, Désencombrer, Home organiser ou home organizer, Oser jeter, S'organiser à la maison