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Non, je ne regrette rien

Edith PiafMais, dites-moi, Laurence, à purger votre maison comme ça, (ici, et encore ) , n’éprouvez-vous jamais de regrets? Il y a bien un truc ou deux que vous avez donné (ou, horreur! jeté) que vous regrettez, quand même?

Voyons voir… j’ai sans doute une mémoire de poisson rouge, mais… non, je ne crois pas… non, j’en suis sûre, je ne regrette rien.

Je ne me souviens d’aucun objet, ni privé ni professionnel, dont je me sois débarrassée, qui me ferait dire « ah, si seulement je l’avais encore! ».

En revanche, je regrette certaine robe, portée jusqu’à la trame, tellement elle convenait à ma vie et mes goûts. Je ne l’ai jetée qu’à contre-coeur.  Je cherche même sa remplaçante depuis quelques années. Mais des objets non utilisés, non, vraiment pas. Aucun ne me manque.

Je serais curieuse de savoir si cela vous est arrivé, chers lecteurs. Ou si, comme moi (et comme Piaf) vous ne regrettez rien.

 

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Une place pour chaque chose?

On la connait tous, cette phrase: une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.

Mais, en vrai, ça veut dire quoi? Ou plutôt, comment faire, concrètement?

D’abord, je le répète parce que ça le mérite: désencombrez avant de faire quoi que ce soit d’autre. Aucun intérêt à trouver une place idéale pour un objet qui serait mieux stocké à la poubelle.

Comment trouver la place idéale d’un objet?

  1. Regroupez tous les objets de la même sorte qui servent aux mêmes occasions.
    Prenons les chaussures, par exemple.
    On peut séparer les tongs de plage des moon boots de montagne. Oui, on peut. Et aussi les bottes d’équitation des bottes ordinaires (deux contextes d’utilisation différents).
  2. On se retient de faire son(sa) perfectionniste: n’allez pas jusqu’à séparer les escarpins à talon moyen des escarpins à talon haut, ni les chaussures rouges des chaussures bleues, tout de même!
  3. Choisissez l’emplacement d’une même catégorie selon l’endroit où vous manipulez le plus souvent ces objets.
    Exemple: les chaussures de tous les jours près de là où tout le monde entre et sort de la maison
  4. Si ce n’est pas possible (manque de place), on les met un peu plus loin, au premier endroit où on peut trouver assez de place pour les ranger.
  5. Si vous n’avez pas encore trouvé de contenant  qui fonctionne bien pour vous (range-chaussure, par exemple), espionnez les autres intérieurs: famille, amis, relations… Inspirez-vous des rangements qu’ils utilisent. Demandez-leur s’il sont satisfaits. En effet, aucun vendeur du Suédois ne vous expliquera que son rangement spécial Tugudu ne contient pas vraiment toutes les sortes de Tugudu. N’achetez pas une FBI, ce serait dommage.
  6. Vérifiez que votre nouveau rangement n’oblige pas à faire trop de gestes. Vous savez bien que c’est un obstacle au rangement.
  7. Testez en grandeur réelle, après avoir dûment briefé vos proches pour les inciter à modifier légèrement leur comportement, si besoin.
    Exemple: « les chaussures dans la cuisine, ce n’est pas (plus?) leur place, Bastien ».
  8. Ca marche? Vous avez trouvé la place idéale.
    Ca ne marche pas? N’hésitez pas à adapter, en faisant participer vos proches.
  9. Un rangement peut être modifié au cours du temps, c’est normal. Ce n’est pas signe d’échec mais d’évolution (n’est-ce pas?).
  10. Allez prévenir votre mère ou votre grand-mère que vous savez enfin comment mettre en application la phrase magique: chaque chose à sa place et une place pour chaque chose.

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