Je possède depuis peu un exemplaire du Larousse Ménager Illustré de 1926.
A la rubrique « Ménage », voici ce qu’on peut y lire:
« Ménage: ensemble des soins qu’exige la vie de famille. L’intérieur, toujours aimé, est le havre où nous trouvons le repos après le labeur, où nos peines deviennent moins lourdes. C’est vers lui que vont nos pensées; il influe petit à petit sur notre caractère; il façonne même notre personnalité.
C’est un rôle immense, on le voit, que celui de la femme, maîtresse du ménage, reine de l’intérieur. Par son esprit d’ordre, par son amour de la propreté, par son ingéniosité et par son goût, la femme peut toujours, que son intérieur soit simple ou luxueux, y faire pénétrer et y conserver ce trésor incomparable qu’est le bonheur…
Toutefois, le goût inné, le sentiment du bien et du beau, que porte en elle-même chaque jeune fille bien élevée, ne suffisent pas pour en faire une ménagère accomplie: il importe que ce goût soit guidé par des principes scientifiques, par les conseils de personnes expérimentées » (ce que le Larousse se propose de fournir, évidemment).
Ca vous parle, cette définition?
Note personnelle: j’ai remarqué que les rubriques destinées à la fabrication de liqueurs et vins étaient sacrément longues et détaillées. M’est avis qu’on s’amusait tout de même pas mal en 1926, comme le suggère la photo ci-dessus. Regardez donc ce qu’elle retire de sa jarretière, la jeune fille bien élevée.