Sujet du jour: « Devenir « trop » organisé(e) ne risque-t-il pas de me priver de cette spontanéité qui fait partie de ma personnalité? »
Pour répondre, je vais tenter de vous montrer comme j’ai bien retenu mes cours de philo. Enfin, je crois. Thèse, antithèse, synthèse: c’est bien ça, non? Allez, je me lance.
1– Oui, l’organisation est l’ennemie de la spontanéité.
Indéniablement. S’organiser implique qu’on anticipe, qu’on prévoie. C’est donc, en soi, le contraire de l’improvisation.
2– Non. En fait, l’organisation est la compagne de la vraie spontanéité.
Comment être vraiment spontané si les « basiques » ne sont pas en place? Or, la base de la décontraction c’est l’aisance, la facilité. Ainsi, pour que les événements se déroulent sans stress inutile, il faut avoir déjà un brin d’organisation.
Par exemple, si vous invitez douze personnes à dîner, comme ça, au débotté, vous avez intérêt à posséder ne serait-ce que quelques pâtes d’avance dans le placard (anticipation). Sinon, au lieu de passer un bon moment avec vos amis, vous courrez à l’épicerie du coin, au risque de découvrir qu’elle est fermée. Et votre chère spontanéité tombera à plat.
3– C’est l’inverse (en guise de conclusion de la rédaction de philo)
Je veux dire que si l’on se repose uniquement sur notre spontanéité, on posera par exemple ses clefs un jour ici, le lendemain là, les papiers dans ce coin-ci, pour le moment-on-verra-plus-tard. C’est charmant, cette improvisation permanente.
Mais c’est fatigant, aussi. Parce que, pour se permettre une telle décontraction dans toute sorte de situations, il nous faut deux ingrédients: premièrement, une fichue mémoire. Or on sait que celle-ci s’avère parfois capricieuse.
Deuxièmement, l’improvisation demande qu’il ait peu d’objets à gérer. Car au-delà d’une certaine quantité (mères Ecureuils, vous êtes là?), c’est fichu. On ne retrouve plus rien. Parce que, bizarrement, le jeune Ecureuil qui partage notre nid… fait la même chose. Il improvise, il pose là où ça l’arrange…
Additionnez deux spontanés (ou plus) et vous obtiendrez un fouillis où la décontraction souhaitée est remplacée par le stress.
En somme, c’est l’excès de spontanéité qui empêche l’organisation et non le contraire. CQFD.
Pfiou! Ca va? Pas trop dur pour un lundi matin?
Quelles notes j’avais en philo, moi? Euh… je ne sais plus.
- Ce n’est pas la première fois que nous parlons philo, n’est-ce pas?
- Ni comportement charmant des écureuils. Et là, aussi.
Le haut de mon placard est un « no man’s land »: je fais quoi?
Même si vous êtes grand(e), le haut de vos placards est peut-être un vrai foutoir!
C’est normal, on y envoie les objets à l’aveuglette et on n’a pas le courage d’aller chercher le tabouret ou l’escabeau pour aller prendre ou ranger quelque chose.
La solution? la voici:
Le tabouret (ou marche-pied) pliant – bien plat et léger- accroché à l’intérieur du placard. Imparable.
Vous en trouverez un modèle là.
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