Archives de Tag: procrastiner

Vous procrastinez? Alors, on se verra peut-être vendredi prochain.

Comprendre pourquoi je procrastine… c’est le thème du webinaire de vendredi 16 septembre.

Certes, on voit bien ce qu’il se passe: comment je repousse certaines activités au dernier moment, comment je me trouve des excuses pour « sauver la face » et me retrouver à ne pas faire ce que je devrais faire…

Mais, en vérité, qu’est-ce qui se joue dans mon cerveau quand je me dis « je ferai ça plus tard »?

Venez découvrir, en live ou en replay les mécanismes de votre procrastination.

A vendredi!

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LA FORCE DES HABITUDES

La moitié de nos actions sont le fait d’habitudes

Ayant toujours intéressé penseurs et philosophes, les habitudes sont devenues un important champ de recherche scientifique: comment se forment-elles, quelles sont leurs incidences sur nos comportements et, pourquoi pas, notre bonheur?

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J’ai du mal à m’y mettre (article à tendance anglo-australo-balkanique)

« J’ai comme un blocage: lorsqu’il s’agit de démarrer une tâche, ça ne vient pas. J’envisage des tas d’options, je cumule les prétextes, je me prends à rêver d’une situation parfaite… et je passe à autre chose.

En fait, j’ai du mal à me mettre en branle dès lors que cela implique une activité physique, pas marrante, pas créative. En revanche, une fois que je suis lancé(e), impossible de m’arrêter. Vous me retrouveriez là à 3 heures du matin: je n’ai pas vu le temps passer.
D’où ma question pour vous, Laurence: il doit bien avoir une façon de démarrer, non? Quelle est la meilleure?
 »

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Quand votre « bordélisme » vous coûte votre job

bureau paperasseJe commente rarement l’actualité, parce que ce n’est pas l’objet de ce blog.

Voici cependant l’exception.

Je lis sur le Monde.fr:

« « J’ai toujours été bordélique dans ma vie privée, tous ceux qui me connaissent le savent, mais je n’ai jamais été malhonnête. Seulement, j’ai une phobie administrative… », a déclaré Thomas Thévenoud, député, au Canard enchaîné, lundi 8 septembre.

Les amis de longue date de Thomas Thévenoud se souviennent d’avoir vu, quand il était jeune militant, des paquets de factures encore fermées dans sa voiture et des PV pliés en vrac entre les dossiers.

Il est arrivé que l’eau de son local soit coupée, pour cause d’impayés. « Ecoute, c’est simple, j’ai toujours détesté la paperasse. Je n’ouvre pas les enveloppes… », avait-il lâché un jour …

Depuis le passage éclair de Thomas Thévenoud au gouvernement, les révélations s’enchaînent : jeudi 4 septembre, on apprend d’abord que le couple a fait l’objet d’une procédure de recouvrement forcé, devant 12 593 euros de pénalités au fisc.

Puis Le Canard enchaîné détaille que les Thévenoud ont omis de payer leur loyer pendant trois ans. Jusqu’au kinésithérapeute de leurs filles, qui a dû recourir à un huissier pour obtenir le paiement de deux années de soins non réglés, raconte, jeudi 11 septembre, Le Bien public. »

Cette « phobie administrative » n’est rien d’autre que de la procrastination (tendance à repousser à plus tard). Souffrez-vous, vous aussi, de ce type particulier de procrastination aux conséquences douloureuses? Vous pouvez témoigner sans tabou dans les commentaires, car je sais que ce couple n’est pas le seul à détester la paperasse…

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La Dodue et la procrastination

Nous avons tous des habitudes qui nous font  procrastiner parce qu’elles nous font perdre la notion du temps*. Moi, ce serait le surf sur internet ou la lecture, vous ce serait plutôt les séries télévisées ou le chat avec vos copines, par exemple.

Comment faire pour

1- s’en rendre compte, d’abord

2- s’en débarrasser ensuite?

Nous allons utiliser la légende dite « de la Dodue » (copyright moi-même).

C’est l’histoire d’une dame très TRES dodue. Cela se passe aux Etats-Unis, pays des Dodus et de la crème glacée au litre. Pas à l’esquimau, au litre, vous dis-je. Il n’y a pas plus petit. Dans ce pays d’abondance, chaque émission de télévision est entrecoupée de pauses publicitaires longuettes. Au point qu’on se demande s’il n’y a pas plus de pubs que de programmes. Bref.

ice cream1

Chaque soir, ma Dodue, assise sur son canapé, s’ennuie pendant les publicités.

Chaque soir, à la première pause publicitaire, elle se lève et va farfouiller dans son congélateur à la recherche de ces délicieuses crèmes glacées, qui, je le rappelle, sont vendues au litre.

Elle emporte donc le pot entier et revient s’installer sur son canapé pour 1) finir l’émission et 2) finir le pot dans la foulée. Et ça tous les soirs, machinalement, sans y penser, par habitude.

Pour être Dodue, elle n’en est pas idiote pour autant. Elle a assez vite compris qu’il y avait un rapport entre son tour de taille considérable et cette habitude compulsive, irréfléchie, de descendre un pot de crème glacée par jour. Mais comment faire pour se débarrasser de cette habitude, si agréable, si bien ancrée?

Aux grands maux les grands remèdes. Dame Dodue se fit prendre en photo en maillot de bain, de profil, s’il vous plaît, de façon à ce que chaque bourrelet soit bien visible. Cette opération lui demanda beaucoup de courage. Puis, elle colla cette photo sur le devant de son congélateur.

maillot de bain

Que se passa-t-il le lendemain lorsque, machinalement, elle se dirigea une fois de plus vers sa chère crème glacée? Bien entendu, elle tomba nez à nez avec sa photo.

Ce choc de se voir si grassouillette lui donna une fraction de seconde pour se demander si oui ou non, elle allait vraiment continuer à se gaver ainsi tous les soirs. Elle décida que non.

Pour tout vous dire, la légende ne précise pas si ma Dodue est passée par le placard à gâteaux avant de retourner s’asseoir devant le show… mais l’objectif était atteint: elle avait cassé une habitude néfaste pour elle en affichant un signal visuel sans ambiguïté à l’endroit maudit.

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Que nous apprend la légende de la Dodue?

Si vous avez une habitude néfaste pour vous, au sens où elle vous fait perdre la notion du temps et vous fait procrastiner, créez un signal visuel fort (post-it, alarme, objet incongru, photo inspirante…). Placez-le juste là où vous vaquez à cette occupation.

S’il le faut, collez un post-it marqué « NON » avec un smiley sur le bouton marche/arrêt de votre télévision ou de votre ordinateur. Ceci vous permettra d’en prendre conscience et de démarrer une autre tâche avant de vous lancer à corps perdu dans l’activité qui ne vous bénéficie pas.

A la clef: une grande satisfaction de vous-même (suivie d’une récompense bien méritée, n’oubliez pas).

* Ces habitudes, il ne faut pas les confondre avec le flow.

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Documentaire: le Bordélicus Sapiens dans son milieu naturel

Aujourd’hui, je vous convie à regarder un documentaire animalier sur l’observation du bordélique dans son milieu naturel.

Pour permettre une meilleure analyse de ses comportements, la réalisatrice a introduit une situation inhabituelle: le tri d’un petit tas de papiers. Vous pourrez ainsi observer comment le Bordélicus Sapiens y réagit.

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 (Bien installés? Z’avez pensé au pop corn?).

Musique grandiloquente.

(Voix off: Attention, cela va très vite, parce que cela fait des années que le Bordélicus Sapiens (surnommé aussi le BS) accomplit ces petits gestes automatiques qui, accumulés, mènent au bazar).

SCENE 1

Bordélicus Sapiens  attrape un petit tas de papiers provenant de son sac à main ou de son bureau.

Cary Grant 1

Bordélicus Sapiens est joueur

Il  constate que le tas est hétérogène: facturettes, post-it, tickets, petits papiers gribouillés, ordonnance froissée, dossier plus ou moins en cours,…

– BS: « Je ne me souviens plus pourquoi j’ai noté ça; C’était quoi, déjà? ; Pfff, ça me fatigue!; Ah, où est le dossier qui va avec?… »

(Voix off: on perçoit le début d’une inquiétude/exaspération mais BS n’ose pas renoncer devant la caméra)

Cigarette Holder

SCENE 2

Courageusement, Bordélicus Sapiens tente de regrouper logiquement ses papiers. Pour ce faire, il utilise ses deux mains: une main qui tient le tas d’origine et l’autre qui contient le premier groupe de papiers qu’il est en train de constituer.
(Voix off: voilà, ses deux mains sont prises)

Cary Grant 3

(Voix off: nous en sommes au papier N° 7 et tout s’est déroulé sans encombre)

SCENE 3
Mais, avant qu’il ait décidé quoi faire du petit papier N° 8, BS attrape un autre papier, le N°9.
(Gros plan. Arrêt sur image. Voix off, soudain dramatique: C’EST LÀ!
C’est à partir de ce moment-là que tout dégénère. Regardez bien, c’est passionnant!)
Bordélicus Sapiens se  retrouve à devoir prendre deux décisions en même temps: l’une pour le papier N° 8, toujours en attente, et l’autre pour le N°9.

cary grant 4

Bordélicus Sapiens est bien embêté

Il lui est maintenant impossible d’aiguiller les papiers N° 8 et N° 9, puisque son cerveau ne peut gérer en même temps ses gestes + ses prises de décisions
(gros plan sur les yeux inquiets de BS).

Bordelicus attrape un 10ème papier puis un 11ème, qu’il tente de regrouper avec d’autres.

– BS (grommelant à mi-voix) « ça, ça va avec celui-ci; ça, il faudra que je m’en occupe; ça, c’est pour me faire penser à… »

SCENE 4
(Dix minutes plus tard)

Devant les petits tas qui se sont multipliés et la complexité de tout ça, BS est découragé.
(gros plan sur l’air accablé de BS)
Cary Grant 5


(Voix off dramatique puis enjouée: La nature est cruelle! Mais Bordelicus Sapiens tentera peut-être de nouveau sa chance).
(Musique de fin et générique).

Note de la réalisatrice: le choix de Cary Grant est certes discutable pour un documentaire animalier mais avouez que vous n’avez pas boudé votre plaisir!

* * * *

Et quand vous aurez fini votre pop corn, vous aimerez peut-être lire:

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Remettez donc à demain (ça vous étonne, pas vrai?)

via Val de Saone Services

via Val de Saone Services

  • On peut manquer de place mais  ne pas avoir envie de se débarrasser des choses, là, tout de suite.
  • On peut vouloir un environnement dégagé ET être conservateur.
  • On peut imaginer qu’on va changer d’avis un jour.
  • On peut comprendre l’intérêt de se séparer rationnellement de certains objets tout en ayant peur de les laisser partir (et si jamais?…).

Que faire dans ces cas-là?

Se faire violence et devenir un adepte contraint de la simplicité volontaire en se débarrassant à contre coeur d’un maximum d’objets? Mais non, voyons!

Nous allons tout simplement remettre à demain. Mais avec METHODE (à prononcer avec un léger accent allemand, à la Christoph Waltz).

Voici comment procéder pour quelques types d’objets:

Les loisirs

Il s’agit d’y stocker les DVD en surnombre ou les jeux de société dont on ne se sert guère.

Vous inscrivez une date dans le futur sur le carton. Vous choisissez: dans six mois, dans un an, ou dans deux ans… et vous mettez le carton loin de vous: au garage, à la cave, au grenier.

Ensuite,

  • vous  retombez sur le carton volontairement et là, Merveille et Surprise!
  • vous retombez sur le carton par hasard:
  • si la date est dépassée, hop on le donne. A l’évidence, il ne vous a pas manqué.
  • si son heure n’est pas encore venue, faites ce que vous voulez: ouvrez-le… ou pas. Si vous ne savez même plus ce qu’il contient, il y a des chances que vous puissiez le donner tel quel.

La boîte à livres

Chers Ecureuils amateurs de lecture, celle-ci est pour vous.

Pourquoi ne pas faire une rotation de vos livres? Ouvrir, dans quelque temps, l’un de ces cartons remplis d’ouvrages perdus de vue, ce serait comme d’aller à la librairie, non?

Comment faire? Faites exprès de mettre une partie de vos livres (lus ou pas) dans un carton, indiquez une date dans six mois ou un an. Et faites-vous plaisir lorsque vous ouvrirez votre carton dans deux saisons d’ici. Ou choisissez de faire des heureux en distribuant le contenu autour de vous.

Les vêtements

On peut  également s’inspirer de cette technique pour les vêtements lorsque notre poids oscille entre plusieurs tailles.

Pourquoi remettre à demain?

Cette astuce de remettre à demain volontairement pourrait bien donner un résultat intéressant. Ainsi,  vous pourriez réaliser que

  • vous vous cramponniez bizarrement à toute sorte d’objets, ni utiles ni vraiment attractifs.
  • votre goût pour l’accumulation représente des intentions, des envies… mais que vous ne passez pas à l’action.

On s’en rend mieux compte quand c’est dans un carton, allez comprendre…

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La parabole des chaussettes

Vous me connaissez: toujours en train de chercher des histoires et des paraboles pour vous faire rire prendre conscience de certains comportements.

Aujourd’hui,

La parabole des chaussettes

ou

A quel moment accepter de perdre du temps

Cela peut sembler pénible, de s’organiser, pour ceux qui le voient comme une série de corvées et de disciplines à acquérir.

Ranger, mettre de l’ordre, traiter la routine quotidienne, c’est une perte de temps, me dit-on parfois (à mon grand dam).

Au sens où, pendant qu’on range ou qu’on se prépare à l’avance, on ne fait pas autre chose. Certes. Comme de rattraper ce qu’on n’a pas fait avant, par exemple? Ou se distraire?

Mais réfléchissons ensemble. Toute la question est de savoir à quel moment vous êtes d’accord pour « perdre du temps »:

  • Au moment de classer les papiers OU au moment où on nous les demande pour demain (fouilles archéologiques en vue)?
  • Au moment de renommer une pièce jointe pour lui donner un nom explicite pour nous OU lorsqu’il faudra remettre la main dessus 6 mois après (recherche fébrile en vue)?
  • Plus généralement, au moment où les choses arrivent dans notre vie et qu’on peut les traiter tranquillement, au fil de l’eau, OU lorsqu’il faut s’en occuper en urgence, toutes affaires cessantes, quel que soit notre état de fatigue, parce qu’on les a procrastinées (stress en vue)?

    La chasse aux orphelines

  • En somme, c’est comme choisir entre ranger les chaussettes par paire, à la sortie du sèche-linge, après les avoir mises dans le bon sens OU se précipiter le matin, à la recherche de la deuxième chaussette, la trouver (ou pas),  les retourner (ou pas), voire constater qu’elles ont un trou, décider de s’en moquer (ou pas) et tenter tout de même de partir dans les temps. En en ayant perdu pas mal, du temps, au final…

J’ai l’impression que chercher à s’organiser, c’est accepter de « perdre du temps » quand ça nous arrange. Pas quand on n’a plus le choix. Et vous, lecteurs, que vous suggère votre logique?

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Comment se motiver pour faire les choses?

Il y a peu, je vous parlai de motiver vos proches à faire les « corvées ».

Et vous, alors? Comment faire pour vous motiver à attaquer de façon régulière ces tâches peu stimulantes? Comme je n’ai pas encore signé de partenariat avec une marque prestigieuse de chocolat (ni de bijoux, ni de gadgets high tech d’ailleurs), il va falloir trouver autre chose pour vous motiver.

Imaginons que vous vous ennuyiez d’avance à l’idée de trier vos papiers. Cela vous fatigue, vous agace.  Mais une autre personne, à votre place, n’éprouverait pas ces sensations et ne se dirait pas la même chose que vous.

Tenez, moi, par exemple, devant un tas de papiers, je me sens comme un randonneur devant une montagne: je me suis dit que je la gravirais, je m’y mets. Je ne me pose pas de questions et je m’applique. Jusqu’au bout. Jusqu’en haut, donc, si je continue à faire le parallèle avec la montagne.

(N.B: je ne choisis pas l’Annapurna, non plus: je connais mes limites. Et oui, j’ai parfois envie de laisser tomber mais… et mon sommet, alors?).

Quelle est la différence entre nous? Pas la volonté. Pas la discipline. Simplement le discours intérieur que nous nous tenons.

Plus vous y pensez, à cette fichue corvée, plus vous vous parlez, … plus vous allez éviter la tâche à faire.

Pire, vous étendez votre stratégie d’évitement à d’autres situations qui y ressemblent.

Bientôt, courrier = vaisselle = rangement = repassage …. avec un point commun: vous éprouvez de l’ennui dans ces situations. Et vous le formulez, au moins dans votre tête.

Vous savez ce qui vous est arrivé? Vous vous êtes conditionné à procrastiner en vous disant tout le temps les mêmes choses! (Lisez donc ces articles pour en savoir plus sur le sujet)

Voici un exercice que je vous propose pour court-circuiter ce cercle vicieux:

Vous connaissez certainement l’adage:

L’appétit vient en mangeant.

Je vous propose de vous répéter en boucle, à chaque fois que vous renâclez devant une corvée:

De même que l’appétit vient en mangeant,
la motivation vient en faisant
.

(Vous avez toujours votre cahier? C’est pour noter la formule)

Je vous entends ricaner d’ici. Mais Laurence, c’est bien ça, le problème! Je ne veux/peux/n’ai pas envie de m’y mettre!

Dans ce cas, laissez-moi vous rappeler quelque chose que vous avez déjà vécu.

Souvenez-vous… vous étiez là, ronchonnant devant une pile de (au choix) vaisselle/courrier/jouets/vêtements… et tout à coup, pour une raison ou pour une autre, vous avez attaqué la pile.

Et que s’est-il  passé? Vous avez fini cette pile, vite et bien.

Même, si ça se trouve, en sifflotant (mais vous ne l’avoueriez à personne). Comme soulagé, ou simplement heureux de faire, absorbé(e) dans l’action.

Et certainement, une fois au bout, vous vous êtes dit « ce n’était pas si terrible » (mais ne l’avoueriez à personne, non plus).

En mettant le doigt dans l’engrenage (je démarre), vous avez poursuivi sans aucune autre motivation que de vouloir arriver au bout (montagne, montagne!).

Autrement dit, vous avez créé vous-même votre propre motivation.

Vous ne vous êtes rien dit de spécial à part un simple « allez, je m’y mets ».

Vous y êtes? Vous n’avez pas besoin « d’avoir envie », « d’être motivé », « d’un coup de pied au *** », d’une contrainte (visite, déménagement…).

Vous avez juste besoin d’arrêter de penser

  • à comment démarrer,
  • dans quoi mettre les trucs,
  • avec quelle méthode idéale procéder,
  • à quel point vous n’avez pas envie de vous y coller…

Juste commencez. Le reste suivra. La satisfaction aussi, n’en doutez pas.

En choeur, chers lecteurs: Oui, on reprendra volontiers un peu de  papiers gâteau, Laurence.


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Mon Futur Moi

 

  • Le document word que j’ai appelé xdvcdskdh.doc, je sais très bien ce qu’il contient;
  • la chemise rose (sans titre) dans laquelle j’ai rangé mon contrat de travail, je m’en souviendrai bien;
  • je dois aller chez le couturier pour qu’il mette ma veste à ma taille;Et il y a aussi:
  • le gros dossier CherClient,  je sais qu’il faut que je m’en occupe vite parce que la date-limite approche dangereusement;
  • le rangement de mes papiers, ce n’est pas urgent, n’est-ce pas? Je ferai ça plus tard;
  • je peux attendre encore quelques jours/semaines/mois pour rappeler Brigitte. Là je n’ai pas le temps…

En somme, je délègue à mon Moi futur tout ce que je n’ai pas envie de faire maintenant.

Mais qu’est-ce qui me fait croire que mon Futur Moi sera

  • plus cultivé (il décodera les hiéroglyphes de mes documents, inutile de réfléchir maintenant à un titre parlant)
  • plus futé (il devinera miraculeusement ce qu’il y a dans les chemises roses et les autres)
  • plus volontaire (il ne pensera certainement pas: « ça me gonfle d’aller chez le couturier »)?

Je parie que mon Futur Moi sera aussi

  • plus courageux (il attaquera le dossier CherClient sans passer par la case FesseBouc, lui, au moins)
  • plus régulier (ce ne sera pas le genre à accumuler des tas de papiers, ce cher Futur Moi)
  • plus disponible (vu que Futur Moi l’Organisé va se débrouiller pour passer moins de temps au travail, pas vrai?).

Ah ah, vous y croyez, vous, à une Laurence aussi exemplaire?

Vous avez raison, Mesdames et Messieurs, je n’ai aucune preuve de ce que j’avance.

Rien ne prouve que Futur Moi  sera meilleur que Moi d’Aujourd’hui.

Dans une semaine, un mois ou deux ans, je n’aurai pas plus envie de prendre des décisions ni de faire des efforts. Même si ça m’arrange de le croire.
En plus, je suis sûre que d’avoir attendu me rendra tout cela bien plus compliqué. Parce que ça m’est arrivé si souvent! Pas à vous?
Donc, vous serez sans doute d’accord avec moi, je n’ai aucune raison de déléguer quoi que ce soit à Futur Moi.

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