Ah! S’organiser!
Pour beaucoup, cela signifie acheter. J’entends parfois: « mais cela coûte cher, le matériel de rangement! » Il est vrai que le marché regorge de produits fabuleux destinés à vous permettre de rationaliser placards, penderies, bureaux, cuisine… Lire la suite
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Organiser n’est pas acheter: 7 astuces anti-gaspillage
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Dehors, mais pas chez moi?
- Jetez-vous la canette par terre, une fois votre boisson bue?
- Laissez-vous traîner des papiers et sacs plastiques utilisés, devant votre entreprise ou au sortir de votre voiture?
- Laissez-vous les tickets de caisse en vrac sur le tapis roulant du supermarché, après votre achat, en vous disant que vous reviendrez plus tard les jeter?
- Déposez-vous votre ordonnance sur le comptoir de la pharmacie, une fois que l’on vous a donné les médicaments, en vous disant qu’il y a bien quelqu’un qui s’en occupera?
- A la piscine, partez-vous en laissant derrière vous culotte et chaussettes parce que vous êtes un peu pressé(e), là?
Bien sûr que non.
Alors, pourquoi le feriez-vous chez vous? Ou pourquoi laisseriez-vous vos proches faire ainsi? Ne méritez-vous pas, autant que n’importe qui, un environnement propre et calme?
Pour vous entraîner ou bien expliquer autour de vous comment vous voyez les choses, vous aimerez aussi cette parabole et cette expérience.
Idée originale: s’y retrouver dans son placard de cuisine

Mon amour de l’étiquetage n’est plus à démontrer. Plus généralement, je crois que je suis passionnée par la signalétique.
Peut-être que j’anticipe un moment où j’en aurai vraiment besoin dans quelques années décennies. Ou peut-être que je soulage en permanence ma mémoire de trucs inutiles, du genre « mais où est-ce que j’ai bien pu mettre… »? Ou bien encore, est-ce que je tiens absolument à tout partager?
En tout cas, j’adore l’idée ci-dessus (vous n’êtes pas obligés d’écrire en anglais).
Ces tiroirs me rappellent, en plus discret, cette idée-là. Ca vous plaît?
Souvenirs… ou pas
« Chers tous deux,
Ici, le temps est superbe et la mer tellement bleue! Pensons bien à vous.
Berthille et Paul. »
Le tout au dos d’une carte postale montrant, effectivement, une météo de rêve et une mer à l’avenant (sont logiques, vos amis!). Ou bien des dauphins sur fond de soleil couchant (ils aiment la nature et vous aussi). Ou bien une paire de fesses sur fond de soleil couchant (quels joyeux drilles ces deux-là!).
Laurence, vous entends-je murmurer, vous êtes sûre de ne pas vous tromper de blog, là?
Oui, je suis sûre. Cette carte postale, c’est un SOUVENIR, chers lecteurs.
C’est pourquoi elle est encore chez vous, avec d’autres du même acabit.
Comme
- les cartes de voeux d’entreprise de l’époque où vous étiez chez MaSociété ET
- les tickets de cinéma ET
- le menu du mariage de Berthille et Paul (qui ont divorcé depuis) ET
- le faire-part de naissance de Bastien (qui a 18 ans maintenant) ET
- les photos de fiesta sur lesquelles vous seriez bien incapable de reconnaître qui que ce soit sauf vous…
Vous avouerez que décrit comme ça, « froidement », sur un article de blog, cela ressemble finalement assez peu à des souvenirs. Exact.
Ce qui fait un souvenir, c’est ce que vous y projetez. Vous, et personne d’autre.
Ainsi, même si vous ne le voyez pas comme ça, vous avez visionné le même film, reçu la même carte postale, et fait la même fête du jour de l’an que des MILLIERS d’autres personnes.
Du coup, on pourrait se demander jusqu’à quand, au juste, vous pensez devoir conserver toutes ces traces papiers, qui ne sont
- ni esthétiques (et encore, j’ai été de bon goût dans le choix de la carte postale, si vous saviez…)
- ni partageables (c’est qui Bastien? vous demanderont vos enfants)
- ni même, souvent, désirées? (on n’a pas si bien mangé que ça, à leur mariage)
Etes-vous sûr d’avoir besoin d’objets, que vous baptisez un peu vite « souvenirs », pour
- vous convaincre que vous êtes apprécié (on vous invite, on vous écrit, yes!)
- vous convaincre que les gens sont gentils (c’est laid, OK, mais ça vient du coeur)
- vous souvenir des gens ou des moments inoubliables?
Oh, et pour info, les gens s’en moquent que vous gardiez les trucs qu’ils vous ont donné ou envoyé.
Ils ne vont certainement pas vous piéger avec un « au fait, le faire-part de naissance de Bastien, tu l’as toujours? ». Parce qu’ils seraient bien en peine de dire ce qu’ils ont fait de celui de votre Fille Aînée. Jeté, vous croyez? Possible.
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- Je le garde, parce que….
- C’est vrai, j’ai tendance à accumuler certaines choses…
Note personnelle: je voulais aussi vous remercier pour vos encouragements et témoignages. Vous êtes adorables!
Question des lecteurs: comment trouver un contenant à la bonne taille?
L’idée de cet article revient à Anfofi.
Pour trouver le bon rangement, on regroupe d’abord ce qu’on a l’intention d’y mettre, pour avoir une idée de la taille du contenant.
On ajoute une marge de 20 à 30% (voir le premier article de cette série sur le rangement). On obtient les dimensions qu’il faudrait.
Ensuite, on mesure l’emplacement où l’on souhaiterait disposer ce contenant. Dans un monde parfait, ça colle: on a ce qu’il faut! En vrai, pas toujours.
Alors, on part à la chasse à l’étagère, la boîte, le casier… qui nous manque pour ranger.
Et parfois, on n’arrive pas à trouver ce que l’on cherche dans les magasins que l’on fréquente habituellement.
Voici les pistes que je vous propose si vous êtes encore à la recherche du contenant idéal:
- chercher sur des sites de vente spécialisés (stockage, équipement de magasins , de bureaux ou de restaurants…)
- vous adresser directement aux fabricants, car les distributeurs n’ont pas toujours toutes les références
- les magasins de décoration ont souvent de jolies boîtes, comme ici, ici, ici ou ici
- parcourir les sites spécialisés dans le rangement: ici et là
- fouiller dans des brocantes/vide-grenier: paniers, boîtes, coffres…
vide-grenier de Villemeux sur Eure
- bricoler le contenant qui vous conviendrait
- demander autour de vous
- et si vraiment vous n’avez rien trouvé, décomposer le tas d’objets en catégories plus petites pour pouvoir les placer dans plusieurs contenants différents au lieu d’un seul.
Où l’on s’arrête (presque) tous

On a tous un jour ou l’autre tenté de mettre de l’ordre chez nous.
Faire des piles de trucs
– à donner,
– à apporter à la déchetterie,
– à vendre au prochain vide-grenier,
– à proposer à notre belle-soeur pour nos neveux,
– à apporter à la maison de campagne
… ça va, on sait faire.
Seulement, bien souvent, on s’arrête là: aux piles, aux tas, aux sacs, aux cartons.
Et ce bazar, qu’on a péniblement trié, est toujours là. Regroupé autrement, c’est tout.
Alors, la prochaine fois que vous attaquerez votre désordre, je vous suggère de le faire de façon à aller jusqu’au bout à chaque session.
Par exemple, vous pourriez:
- appeler dans la foulée votre belle-soeur et lui poser la question « ça t’intéresse des vêtements taille 6 ans pour garçon? »: vous serez fixé(e)
- porter immédiatement les objets à donner à votre association caritative préférée
- passer à la déchetterie le jour-même
- vous inscrire tout de suite au prochain vide-grenier
- mettre les objets destinés à la maison de campagne dans votre valise de façon à ne pas les oublier.
Du coup, vous devrez vous retenir de faire vos grands blitzs nocturnes (si vous faites partie de la Tribu des Déblayeurs de Nuit). Et puis, vous trierez peut-être moins d’objets en une fois. Mais ceux-ci quitteront vraiment les lieux, pour votre plus grand soulagement.
Plus de techniques pour désencombrer?
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Les paradoxes des bordéliques
A mon grand plaisir, j’en fréquente, des bordéliques, et pas qu’un peu.
Tous plus sympas, curieux de tout, passionnés les uns que les autres.
Ce sont aussi des paradoxes vivants.
Voici ce que j’entends par là:
- plus leur maison est encombrée, plus elle regorge de boîtes, sacs à ci, contenants à ça, trousses, pochettes…
Mais les contenants sont vides. Ils traînent à côté du bazar.
Donc, celui-ci se retrouve- paradoxalement- multiplié par deux. - plus le bordélique est placé haut sur l’échelle du bordélisme, plus il possède de livres sur l’organisation. Un comble? Oui, il sait.
- le bordélique peut être hyper organisé au travail et fichtrement bazardeux à la maison. Ou l’inverse. C’est comme ça.
- le bordélique adoooore les chambres d’hôtel: toutes propres, toutes vides, si reposantes à l’oeil. Et il se dépêche aussitôt de les remplir de son propre désordre.
- le bordélique rêve d’un environnement autonettoyant. Très rationnel, il se doute bien que ça n’existe pas… mais on peut rêver, non?
- le bordélique aimerait bien être plus ordonné. Mais il n’est pas sûr que ça existe vraiment les gens organisés tout le temps. Si ça se trouve, ils font semblant, pense-t-il. Et si c’est vrai, il les plaint.
- il arrive que le bordélique soit le roi de la planification, du découpage en étapes, du déroulement de projet. Justement. C’est pour ça qu’il procrastine. Ce courageux se fait peur tout seul.
Je suis sûre que j’en ai oublié. Vous m’aidez à compléter ma liste de paradoxes dans les commentaires?
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Le Prince et le Dragon ou les contes de fée révisés par une organisatrice professionnelle
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai toujours trouvé que le rôle du Prince des contes de fées était autrement plus amusant que le rôle de la Princesse. En conséquence, lorsque l’on jouait, mon frère et moi, nous étions deux à inventer et passer avec succès les épreuves. La Princesse? Pas moi. Une poupée était désignée, restait dans son coin et basta.
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