Vous savez ce qui vous encombre, vous pourrit la vie, vous la complique plus que nécessaire? La difficulté à prendre des décisions.
Observons de plus près le phénomène:
– je conserve ces fort jolis pieds de lampe cassés dans l’espoir que je vais trouver une façon de les réparer, système électrique obsolète et tout. Et tant que je n’ai pas trouvé quoi faire et comment le faire, ces pieds de lampe vont rester chez moi*.
– je reçois une invitation à une journée portes ouvertes d’un magasin relativement proche de chez moi. Là, sur le coup, je ne sais pas si je vais y aller ou pas. Alors je laisse le papier sur mon bureau en attendant de me décider. Assez vite, il sera recouvert d’un autre papier, puis d’un autre**…
– j’ai une amie… enfin, une amie… si on veut. Bref, une connaissance. Elle me tient la jambe à chaque fois que je la rencontre, m’invite à boire un café. Par politesse, j’accepte. Et à chaque fois, je le regrette. Elle médit, se plaint, colporte ragots et on-dits… lorsque je sors de chez elle, je suis écoeurée. Je n’ose pas refuser ses invitations. Alors, tant pis pour moi. Je la subis.
Vous voyez le point commun entre ces trois situations? Vous voyez les conséquences désagréables?
Si je décidais, une fois pour toute, en prenant en compte ce que je sais de moi-même (je ne suis pas vraiment bricoleuse/ je trouve que le magasin est trop loin + je n’ai pas vraiment de budget pour ce genre d’achats/je déteste les conversations « de filles dans la cour de récréation »), je pourrais enfin avoir un environnement qui me convient.
Oui, mais se décider, ça veut dire renoncer. Ca veut dire abandonner quelque chose. Au profit d’autre chose, certes, mais tout de même. Se décider, choisir, c’est… radical.

Et si je me trompais? Et si je devais le regretter? Si je ne prenais pas LA BONNE DÉCISION?
Comment faire? On s’entraîne. On travaille le « muscle de la décision ».
- D’abord, et c’est valable pour tout le monde, tout le temps:
reconnaître qu’il n’y a pas de DECISION IDÉALE.
Juste une « meilleure » (ou « moins pire » si on est pessimiste) , compte tenu des informations que j’ai à l’instant T.
- Faire des expériences
Décider d’abord sur des choses vraiment peu importantes. Et constater ce qu’il se passe.
Exemple: je ne lâche pas l’invitation tant que je n’ai pas décidé si j’y vais ou pas.
Que vous arrive-t-il une fois la décision prise et la première action enclenchée? Vous avez encore peur ou vous voilà soulagé(e)?
- En fonction du résultat, on peut monter en puissance.
En principe, envoyer poliment ma « copine » sur les roses étant plus compliqué que jeter une invitation, je vais d’abord m’entraîner sur les papiers, puis sur les objets puis sur les gens ou les situations.
- Comprendre que trop d’information nous empêche de décider
Exemple: passer des heures sur internet pour choisir un appartement, cela semble normal, vu l’enjeu financier. Se torturer trois heures pour savoir quoi faire des pieds de lampe, demander à trois personnes différentes, chercher quatre heures sur Ebay leur éventuelle valeur, non, c’est trop, c’est disproportionné par rapport à l’enjeu***.
Dites-moi, quelles sont les décisions que vous avez du mal à prendre? Que faites-vous dans ces cas-là? Partagez donc vos astuces avec les lecteurs du blog.
* vous faites sans doute trop confiance à votre Futur Vous
** peut-être êtes-vous sans le savoir un Bordelicus Sapiens?
*** ou comment être sûr de ne pas réussir sa vie
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L’art de la décision
Observons de plus près le phénomène:
– je conserve ces fort jolis pieds de lampe cassés dans l’espoir que je vais trouver une façon de les réparer, système électrique obsolète et tout. Et tant que je n’ai pas trouvé quoi faire et comment le faire, ces pieds de lampe vont rester chez moi*.
– je reçois une invitation à une journée portes ouvertes d’un magasin relativement proche de chez moi. Là, sur le coup, je ne sais pas si je vais y aller ou pas. Alors je laisse le papier sur mon bureau en attendant de me décider. Assez vite, il sera recouvert d’un autre papier, puis d’un autre**…
– j’ai une amie… enfin, une amie… si on veut. Bref, une connaissance. Elle me tient la jambe à chaque fois que je la rencontre, m’invite à boire un café. Par politesse, j’accepte. Et à chaque fois, je le regrette. Elle médit, se plaint, colporte ragots et on-dits… lorsque je sors de chez elle, je suis écoeurée. Je n’ose pas refuser ses invitations. Alors, tant pis pour moi. Je la subis.
Vous voyez le point commun entre ces trois situations? Vous voyez les conséquences désagréables?
Si je décidais, une fois pour toute, en prenant en compte ce que je sais de moi-même (je ne suis pas vraiment bricoleuse/ je trouve que le magasin est trop loin + je n’ai pas vraiment de budget pour ce genre d’achats/je déteste les conversations « de filles dans la cour de récréation »), je pourrais enfin avoir un environnement qui me convient.
Oui, mais se décider, ça veut dire renoncer. Ca veut dire abandonner quelque chose. Au profit d’autre chose, certes, mais tout de même. Se décider, choisir, c’est… radical.
Et si je me trompais? Et si je devais le regretter? Si je ne prenais pas LA BONNE DÉCISION?
Comment faire? On s’entraîne. On travaille le « muscle de la décision ».
reconnaître qu’il n’y a pas de DECISION IDÉALE.
Juste une « meilleure » (ou « moins pire » si on est pessimiste) , compte tenu des informations que j’ai à l’instant T.
Décider d’abord sur des choses vraiment peu importantes. Et constater ce qu’il se passe.
Exemple: je ne lâche pas l’invitation tant que je n’ai pas décidé si j’y vais ou pas.
Que vous arrive-t-il une fois la décision prise et la première action enclenchée? Vous avez encore peur ou vous voilà soulagé(e)?
En principe, envoyer poliment ma « copine » sur les roses étant plus compliqué que jeter une invitation, je vais d’abord m’entraîner sur les papiers, puis sur les objets puis sur les gens ou les situations.
Exemple: passer des heures sur internet pour choisir un appartement, cela semble normal, vu l’enjeu financier. Se torturer trois heures pour savoir quoi faire des pieds de lampe, demander à trois personnes différentes, chercher quatre heures sur Ebay leur éventuelle valeur, non, c’est trop, c’est disproportionné par rapport à l’enjeu***.
Dites-moi, quelles sont les décisions que vous avez du mal à prendre? Que faites-vous dans ces cas-là? Partagez donc vos astuces avec les lecteurs du blog.
* vous faites sans doute trop confiance à votre Futur Vous
** peut-être êtes-vous sans le savoir un Bordelicus Sapiens?
*** ou comment être sûr de ne pas réussir sa vie
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21 Commentaires
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Tagué désordre, laurence einfalt, mieux s'organiser, prendre des décisions, se débarrasser des objets, se débarrasser du superflu, se décider, trucs pour s'organiser