Laurence, qu’est-ce que c’est que ce titre abscons? vous demandez-vous, perplexe. Je vous explique?
J’aime beaucoup les blogs de mode. Je me délecte de ces photos bien prises, soignées, de vêtements neufs… Et ce qui me plaît par dessus tout, ce sont les « hauls » (butins): ces articles dans lesquels les blogueuses nous montrent leurs nouveaux vêtements et accessoires. Elles nous expliquent comment elles ont craqué pourquoi leurs achats sont rationnels, comment elles vont s’en servir, avec quoi elles vont les assortir… Elles semblent tellement ravies que, par contagion, j’admire et me réjouis avec elles. Et après tout, on s’en moque que l’achat soit rationnel ou pas, ou même que ce soit un cadeau promotionnel. Cela dit, j’avoue que je rêverais de mettre mon nez dans leur penderie (et d’y faire un brin de tri). Mais chut.
De mon côté, en tant qu’organisatrice professionnelle, pas question de montrer l’intérieur des placards de mes clients. Alors, les seules choses que je peux montrer, ce sont mes propres contre-butins: autrement dit, ce qui sort de chez moi, et non ce qui y entre. Et pour faire comme mes modèles, les blogueuses de mode, je vais vous expliquer mes choix.
Tout d’abord, reconnaissons que ma photo ci-dessus n’est pas à la hauteur d’un blog de mode. Cependant, on voit tout de même des plats et assiettes ébréchés, aux couleurs passées ou très années 90 (ce jaune/orangé, là, c’est vintage en diable). Pour chacun de ces plats, des petits frères sont déjà en ma possession. Comprendre: si ceux qui figurent sur la photo partaient de chez moi, une autre pièce de vaisselle, en bon état et à mon goût, remplirait parfaitement leur fonction. Je n’ai donc rien à racheter et ne me sentirai pas démunie. Ces plats sont abîmés, leur contact est devenu désagréable à la main et je me retrouve à les placer au fond des placards, les laisser « moisir » sous les piles, pour ne pas devoir les manipuler, … c’est triste. Je les ai trouvé jolis, les ai beaucoup aimés, je m’en suis servie quotidiennement, mais maintenant, ils peuvent partir.
Je ne dis pas que ce tri a été facile, surtout que l’un de ces plats est un cadeau. Mais à quoi peut bien servir un cadeau de ce genre si je ne l’utilise plus, voire je le planque et tente de l’ignorer?
Oui, comme je suis humaine, j’éprouve de la nostalgie en les regardant. J’avoue aussi que je ne fais pas traîner trop longtemps leur départ, un peu comme quand on se dépêche d’arracher un pansement. Mais je sais qu’une fois sortis de mes placards puis de chez moi, je ne les regretterai pas.
A vous maintenant, chers lecteurs: vous avez bien un petit contre-butin à partager avec nous, non?
Ce n’est pas la première fois que je vous dévoile mon intérieur de coach en rangement (même pas peur):
- le résultat d’une activité du week-end, en solo: les livres
- et maintenant, en famille, sus à la bibliothèque des enfants
- la gestion de stock en flux tendu et ce que ça donne visuellement: mon réfrigérateur
- le contre-butin par excellence: la récupération des vieux tissus
- et à propos de butin, ce que deviennent les (déguisements de) pirates, fées, princesse…
- enfin, parce que, si je suis des blogs de mode, ce n’est pas pour rien, mon contre-butin de vêtements
Budget: une question de motivation
Et le plaisir dans tout ça?
Vous savez que je suis une fervente défenseuse de la to-do list mixte. J’entends par là qu’une to-do list composée uniquement de corvées est un vrai repoussoir et risque de vous démotiver plus qu’autre chose.
Pour contrer cet effet néfaste, j’insiste souvent sur le fait qu’une to-do list doit aussi contenir des tâches amusantes, récréatives, sympathiques. Ne serait-ce que pour vous rappeler de créer régulièrement un peu de détente et de plaisir dans votre journée. Et pour que vous ayez un peu plus envie d’aller la voir, cette liste, bon sang.
Eh bien, c’est la même chose pour votre budget.
Comment créer la motivation à économiser?
Economiser, oui, on sait bien qu’on devrait le faire. Mais l’argent file si vite quand on n’est pas très à l’aise avec les chiffres! Le 12 du mois, on a déjà oublié qu’on avait dépensé 95% du budget « restau » par exemple, celui pour lequel on s’était pourtant dit « il faut que je fasse plus attention et je vais le fixer drastiquement à XX euros/mois ».
Ce qui nous manque, là aussi, c’est la motivation.
De quoi j’ai envie?
Alors, je vous suggère de prendre une page de cahier, par exemple, et de noter joliment, pour chaque mois de l’année à venir, les activités (mariage d’un ami, week-end de 3 jours en Europe, anniversaire festif…) ou les objets (nouveau sac à main un peu cher, vélo, nouveau téléphone portable…) qui vous font vraiment plaisir.
De l’envie à la réalité
Puis, pour chaque item, calculez son prix au mieux de vos informations. Divisez-le par le nombre de mois entre maintenant et le jour J. Cela vous donnera le montant par mois à mettre de côté pour être sûr(e) de pouvoir réaliser vos envies.
Il faudra sans doute ajuster ici ou là, repousser probablement quelques unes de ces envies.
Mais là, au moins, avec ce document sous les yeux, vous saurez pourquoi vous économisez.Vous pourrez y retourner pour vous rafraîchir la mémoire, ajouter ou supprimer des souhaits et en tout cas fortifier vos résolutions.
Si votre conjoint est dépensier, c’est peut-être qu’il manque aussi de motivation.Montrez-lui votre cahier, expliquez-lui en l’intérêt et partagez vos envies.
Evidemment, pour rester réaliste, de même qu’ on est bien obligé de l’être pour la to-do list, vous n’oublierez pas de tenir compte des dépenses fixes mensuelles ou régulières que vous devez impérativement payer.
Entre motivation interne et contraintes, voici des pistes pour progresser:
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