OK, c’est extrême. OK, c’est tout blanc. OK, tout a l’air neuf. Pas comme chez nous, évidemment. Mais quand même…
Lire la suiteArchives de Tag: simplicité
Et si on se dépouillait?

C’est le titre de l’émission à laquelle je participerai jeudi 19 août sur France Inter, de 9h00 à 10h00.
Eva Roque anime cette émission de l’Eté comme jamais et accueille les questions des auditeurs.
Un sujet à écouter en prenant votre petit déjeuner en terrasse, si ça se trouve?
Photo: Chris Reyem via Unsplash
Budget: une question de motivation
Le début d’année est propice au changement. Si vous avez du mal à maîtriser vos finances, je vous propose d’essayer l’astuce ci-dessous.
Et le plaisir dans tout ça?
Vous savez que je suis une fervente défenseuse de la to-do list mixte. J’entends par là qu’une to-do list composée uniquement de corvées est un vrai repoussoir et risque de vous démotiver plus qu’autre chose.
Pour contrer cet effet néfaste, j’insiste souvent sur le fait qu’une to-do list doit aussi contenir des tâches amusantes, récréatives, sympathiques. Ne serait-ce que pour vous rappeler de créer régulièrement un peu de détente et de plaisir dans votre journée. Et pour que vous ayez un peu plus envie d’aller la voir, cette liste, bon sang.
Eh bien, c’est la même chose pour votre budget.
Comment créer la motivation à économiser?
Economiser, oui, on sait bien qu’on devrait le faire. Mais l’argent file si vite quand on n’est pas très à l’aise avec les chiffres! Le 12 du mois, on a déjà oublié qu’on avait dépensé 95% du budget « restau » par exemple, celui pour lequel on s’était pourtant dit « il faut que je fasse plus attention et je vais le fixer drastiquement à XX euros/mois ».
Ce qui nous manque, là aussi, c’est la motivation.
De quoi j’ai envie?
Alors, je vous suggère de prendre une page de cahier, par exemple, et de noter joliment, pour chaque mois de l’année à venir, les activités (mariage d’un ami, week-end de 3 jours en Europe, anniversaire festif…) ou les objets (nouveau sac à main un peu cher, vélo, nouveau téléphone portable…) qui vous font vraiment plaisir.
De l’envie à la réalité
Puis, pour chaque item, calculez son prix au mieux de vos informations. Divisez-le par le nombre de mois entre maintenant et le jour J. Cela vous donnera le montant par mois à mettre de côté pour être sûr(e) de pouvoir réaliser vos envies.
Il faudra sans doute ajuster ici ou là, repousser probablement quelques unes de ces envies.
Mais là, au moins, avec ce document sous les yeux, vous saurez pourquoi vous économisez.Vous pourrez y retourner pour vous rafraîchir la mémoire, ajouter ou supprimer des souhaits et en tout cas fortifier vos résolutions.
Si votre conjoint est dépensier, c’est peut-être qu’il manque aussi de motivation.Montrez-lui votre cahier, expliquez-lui en l’intérêt et partagez vos envies.
Evidemment, pour rester réaliste, de même qu’ on est bien obligé de l’être pour la to-do list, vous n’oublierez pas de tenir compte des dépenses fixes mensuelles ou régulières que vous devez impérativement payer.
Entre motivation interne et contraintes, voici des pistes pour progresser:
- On se demandait comment se motiver à faire les choses, en général.
- Pourquoi les contraintes extérieures à vous ne sont pas forcément les meilleures façons de se motiver.
Désencombrement express: les décorations de Noël
2015 n’a pas plutôt démarré que voilà la dame du blog vent debout contre la (trémolos dans la voix, please) tradition. Allez, avouez que vous vous y attendiez au désencombrement express des décorations de Noël*. Chaussez vos lunettes de Jara et suivez le
lutin guide.
Préambule: les décorations de Noël, c’est pour faire joli, OK?
Dooonc, si c’est laid… j’attends votre réponse, là. Si c’est laid… tous ensemble… oui, c’est bien ça… on peut s’en débarrasser. Très bien. Je sens que 2015 s’annonce léger.
- Guirlandes électriques.
Mais qui vous a fait croire que vous pourriez changer les ampoules quand elles casseraient? C’est faux, voyons. Vous voilà maintenant propriétaire de guirlandes semi clignotantes. Ou alors, vous les jetez. A vous de voir. - Guirlandes « déplumées »:
Celles-là, c’est pour moi. Je cohabite (je ne peux pas dire que je le possède) avec un chat. Joueur, bien sûr. Chasseur de tout et n’importe quoi. Dont les guirlandes. Et voilà comment, en quelques jours, on passe du statut de propriétaire de guirlandes dignes à propriétaire de mochetés déplumées. Poubelle, donc. - Boules décolorées, ébréchées, perdant leur attache, d’une couleur « plus à la mode ».
Parce que oui, il y a une mode des couleurs d’ornement de Noël. Il y a une quinzaine d’année, la mode était au « naturel ». Autrement dit, au terne, quoi. Finalement très peu festif. Surtout quand le terne s’accompagne de pelé, mité, cabossé… Quant au violet, je ne sais pas**… - Le père Noël « dégonflé ».
Mais quelle horreur ces pères Noël suspendus mollement aux balcons! Ca perturbe les petits (comment y croire, s’il y en a tant?) et ça pendouille sans grâce. Dites, s’il est abîmé par les intempéries, vous voulez bien vous en débarrasser? S’il vous plaît? - Les bougies usées.
Les trognons, je veux dire. Les moignons. Bref, ce que vous entassez depuis des lustres en ne les réutilisant jamais parce qu’elles ne sont plus jolies. - La mousse verte de fleuriste pour tenir les fleurs humides, les paillettes en sachet, les serviettes en papier qui n’absorbent rien, les mini sapins, les marques place, les cartonnettes colorées, les bouts de ruban, les petits nains de la bûche… êtes-vous sûr(e) de vouloir tous les retrouver tels quels l’année prochaine?
Grâce à ce désencombrement express, ce que vous garderez sera en bon état et vous plaira vraiment.
Un grand merci aux lectrices qui ont le plus commenté sur ce blog en 2014, c’est-à-dire:
- Emmanuelle
- Ladywaterloo
- Laure de Déco à tous les étages
- Les Animaux du mercredi
- Katherine
- Pascale C
* En tout cas, Valydelille, elle, m’a senti venir.
** Pour ou contre les décorations violettes? Exprimez-vous dans les commentaires.
Résultat du concours de printemps « inspirez les écureuils »
Eh bien, je crois que c’est net: Katherine, vous êtes l’heureuse gagnante du concours de printemps. Bravo!
Envoyez-moi vos coordonnées par mail et votre choix de guide pratique. Je les communiquerai aussi à Shoji , mon partenaire en « rangitude » pour que vous receviez votre cablebox à la couleur de votre choix.
Merci à toutes d’avoir participé et de nous avoir ému.
Et, même si vous n’avez pas gagné (sur ce coup-là), sachez que vous avez sûrement inspiré quelques écureuils en leur montrant pourquoi et comment vous vous êtes débarrassé de cet objet-là.
Classé dans Bordélique?, Désencombrer, Oser jeter, S'organiser à la maison
Question des lecteurs: oser se débarrasser d’un objet (de valeur)?
Isabelle me dit » Je consulte votre blog depuis plusieurs mois déjà. Je suis quelqu’un de très organisée et j’aime que chaque chose soit à sa place. Depuis plusieurs mois également, je me penche vers le minimalisme et j’aurais deux questions à vous soumettre. J’ai reçu en cadeau lors de mon mariage un service à vaisselle que je n’utilise quasiment plus (étant divorcée dorénavant) et ne recevant pas 25 personnes dans mon appartement, je n’en ai plus vraiment l’utilité… Sauf que m’en séparer reste un peu difficile … Est-ce parce que j’en connais la valeur financière ? Le vendre ne me rapporterait pas grand chose, c’est ce que je me dis et donc je garde… »
Est-ce une bonne décision de conserver un objet (ou un groupe d’objets) dont on ne se sert pas, au motif qu’il a coûté cher et qu’on ne récupérerait pas sa valeur en le vendant?
J’ai tendance à considérer que cette conservation inutile est, en quelque sorte, du gâchis:
- gâchis d’espace
Qui a envie de confondre « home sweet home » et entrepôt de stockage?* Pourquoi payer des m2 utilisés uniquement par des objets? - gâchis sentimental
A chaque fois que je le vois, je me fais du souci au sujet du passé, de l’avenir, du débouché potentiel de l’objet… je n’arrive pas à me décider et cela m’exaspère; - gâchis « solidaire »
Cette vaisselle, qui ne me fait même plus plaisir, rendrait certainement heureuse une autre femme ayant moins de moyens financiers que moi; - gâchis financier
Même si vous ne récupérez pas sa valeur (ce qui est valable pour tous les objets que l’on acquiert, de toute façon), le montant que cette vaisselle représente n’est pas sur votre compte en banque, là où il serait sûrement utile; - gâchis financier + entretien d’illusion
Plus vous gardez quelque chose, plus ceci perd de la valeur parce que, en vaisselle comme dans d’autres domaines, il y a des modes et que la mode met environ 30 ans à « revenir ». Voulez-vous stocker votre service pendant si longtemps?
*mais il est vrai qu’en province, cette préoccupation d’optimisation de l’espace est peut-être moins présente qu’en région parisienne, coûts d’habitation obligent.
333: suite et …fin
Le défi 333: encore une idée saugrenue a priori mais qui, bien sûr, m’a tentée sitôt lue. Et comme vous savez que je ne prêche que ce que je pratique… voici donc la suite de mon compte-rendu (le début est là).
Ou comment une organisatrice professionnelle se prend la tête, pour le plaisir d’expérimenter des trucs idiots inutiles minimalistes.
Troisième point: J + 5 semaines
Les erreurs d’évaluation (oui, on a le droit de se tromper, on n’est pas obligé de faire parfait du premier coup)
- J’ai échangé un caraco jamais porté jusque là contre un chemisier à manche courte car il fait chaud dans mon métier: salles surchauffées, videoprojecteur/radiateur, formatrice (moi) qui arpente dans tous les sens…
- J’ai finalement vraiment besoin de deux paires de gants (j’avais un doute). Ne serait-ce que pour pouvoir laver celle qui devient sale à force d’être préférée! M’apprendra à acheter des gants jaune clair.
- Un autre changement d’accessoire: le col de fourrure vintage, joli certes, mais… contre une écharpe bien chaude et colorée.
- Un pull à col roulé s’est vu éliminé, même si je l’aime : il me démange trop au niveau du cou et comme je n’ai pas de foulard dans ma sélection 33…
Mes observations (et absence d’icelles de la part de mes proches)
Je remarque qu’aujourd’hui je porte pour la deuxième fois la même tenue. Personne en dehors de ma famille ne peut s’en apercevoir: je n’ai pas eu les mêmes activités. Comprendre: rencontré les mêmes personnes. Au demeurant, mes filles, pourtant observatrices (« tu ne vas pas sortir comme ça, Maman? »), qui ne sont pas au courant du défi, ne m’ont encore fait aucune remarque.
Cela signifie deux choses:
- Avec ma sélection, je peux « tenir » cinq semaines sans être habillée deux fois de la même façon. Cela devrait suffire à contenter mon goût de la variété.
- Tout le monde s’en moque, de notre tenue.
S’habiller: moyen d’expression ou casse-tête?
Je réalise que m’habiller, que je croyais être un moyen d’exprimer ma créativité, était en fait une sorte de casse-tête. En somme, pour choisir une tenue, je devais penser
- aux circonstances (debout toute la journée, par exemple),
- à la température (-2° le matin, 12 l’après-midi) ,
- aux moyens de transport (pas de manteau long ni de tenue claire dans le RER),
- aux assortiments de couleur, coquetterie exige,
- à mon poids qui empêche tel ou tel choix…
un vrai casse-tête, je vous dis!
Les habits que j’ai sélectionnés pour le défi me permettent de résoudre rapidement et sans « prise de tête » ces mini-équations du quotidien.
De l’importance de la qualité des vêtements et chaussures
J’avais déjà une tendance à privilégier la qualité plutôt que la quantité.
Mais avec cette expérience, la bonne qualité d’un vêtement devient indispensable. Si mes pulls étaient en acrylique (outre que j’en déteste le contact), je ne pourrais pas garantir leur aspect après trois mois de ce traitement intensif.
Je triche ou pas?
Les fêtes de fin d’année arrivent: j’ai une grosse envie de casser les règles. C’est le moment ou jamais, non? Non, ce n’est pas mon genre, de tricher.
La première réunion familiale aura donc lieu avec une tenue que je qualifie in petto de « professionnelle ». Comprendre: noire, stricte, neutre, du genre qui ne détourne pas l’attention de mon auditoire des messages que je veux leur faire passer.
Résultat: des compliments, de plusieurs générations de filles.
Je n’en reçois pas autant lorsque je fais des efforts pour m’habiller « festif ». Parfait.
Je saurai, maintenant, que ce n’est plus la peine d’envisager des achats « spécial fêtes ». Plus de « petite robe noire », censée incarner le graal de l’élégance, de tops brillants, de velours cramoisi, de pourpre cardinale (non là, je m’égare).
Quatrième point: J + 6 semaines
Les soldes commencent.
En temps normal, j’irais faire un tour dans les magasins et reviendrais sûrement avec un à trois vêtements, comme chaque année.
Or, toute cette expérience me montre que j’ai déjà bien plus de tenues que nécessaire. Quel serait l’intérêt de charger ma tringle d’un nouveau poids? Eh bien, la nouveauté, Laurence, justement.
Oui, et alors? Je me ferai ce plaisir quand le défi sera fini, en farfouillant dans mes autres tenues, qui, du coup, me feront l’effet d’être toutes neuves!*
Le défi me semble long.
Mais je crois que je sais pourquoi:
- Tous mes pulls ont le même col et plus ou moins la même longueur. Ce qui me donne une silhouette identique, même quand je change de couleur.
Note à moi-même: lorsque je chercherai un nouveau pull (en remplacement d’un bien usé, cela va de soi), penser à le prendre d’une coupe différente. - Ce qui me semble long, surtout, c’est l’hiver.
Encore cinq semaines avant la fin du défi. J’ai autant envie de soleil que de nouvelles tenues!
Cinquième point: J + 8 semaines
Je les ai d’abord regardés avec envie, ces chouettes vêtements qui me narguent depuis leur étagère et leur tringle. Oui, ceux-là même que je m’interdis (mais quelle idée!) de porter.
Maintenant, je les envisage différemment: je repère leurs défauts, je me souviens des raisons pour lesquelles je ne les ai pas choisis pour ce défi. Pour la plupart d’entre eux, il y a un petit quelque chose qui ne va pas, en fait. Mais je jure que, ceux qui me vont (taille, couleur, fonction) mais que je n’avais pas sélectionnés, vont être portés encore et encore!* En savourant plus que jamais le plaisir de la variété.
Sixième point: the end
Demain, c’est fini.
C’est bizarre mais je n’ai pas particulièrement envie des vêtements que je n’ai pas portés. Je réalise que, si on me les enlevait,… je ne les rachèterai pas.
En revanche, je tiens désormais à mes chers 33 comme à la prunelle de mes yeux. Car maintenant, ils me sont chers. Je les connais mieux, les admire d’avoir résisté.
Quant aux chaussures non utilisées, j’en ai profité pour en éliminer quelques unes: c’étaient des « Presque Bien », dont j’ai porté la version « Bien Vraiment Bien » pendant trois mois.
Pourquoi n’ai-je rien écrit depuis la semaine 8? Parce que ce défi n’en est plus un. Porter 33 pièces de vêtements est devenu simple et naturel. Plus du tout extrême ni exotique.
Drôlement surprenant tout ça… vous voulez essayer? Et partager avec nous?
*Ce que je fais copieusement depuis, comme un gamin dans un magasin de bonbons
Classé dans Mon avis, S'organiser à la maison
Les 3 paires
Oh, comme on aime être « prête à toute éventualité », « avoir le choix », « se laisser guider par les événements », « ne pas rater une opportunité »! De quoi parle-t-elle, la dame du blog? (oui, bon, je m’exprime à la troisième personne, de temps en temps).
Vous ne devinez pas ? Mais de vos vacances, pardi. Et plus précisément, de la préparation de vos valises pour les vacances.
Lire la suite →Partagez!
WordPress:
18 Commentaires
Classé dans Apprendre à s'organiser, Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Comment ranger, Désencombrer, S'organiser à la maison
Tagué faire ses bagages, faire ses valises, minimalisme, ranger vêtements, s'organiser en vacances, simplicité