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333: suite et …fin

garde robeLe défi 333: encore une idée saugrenue a priori mais qui, bien sûr, m’a tentée sitôt lue. Et comme vous savez que je ne prêche que ce que je pratique… voici donc la suite de mon compte-rendu (le début est là).

Ou comment une organisatrice professionnelle se prend la tête, pour le plaisir d’expérimenter des trucs idiots  inutiles minimalistes.

Troisième point: J + 5 semaines

Les erreurs d’évaluation (oui, on  a le droit de se tromper, on n’est pas obligé de faire parfait du premier coup)

  • J’ai échangé un caraco jamais porté jusque là contre un chemisier à manche courte car il fait chaud dans mon métier: salles surchauffées, videoprojecteur/radiateur, formatrice (moi) qui arpente dans tous les sens…
  • J’ai finalement vraiment besoin de deux paires de gants (j’avais un doute). Ne serait-ce que pour pouvoir laver celle qui devient sale à force d’être préférée! M’apprendra à acheter des gants jaune clair.
  • Un autre changement d’accessoire: le col de fourrure vintage, joli certes, mais… contre une écharpe bien chaude et colorée.
  • Un pull à col roulé s’est vu éliminé, même si je l’aime : il me démange trop au niveau du cou et comme je n’ai pas de foulard dans ma sélection 33…

Mes observations (et absence d’icelles de la part de mes proches)

Je remarque qu’aujourd’hui je porte pour la deuxième fois la même tenue. Personne en dehors de ma famille ne peut s’en apercevoir: je n’ai pas eu les mêmes activités. Comprendre: rencontré les mêmes personnes. Au demeurant, mes filles, pourtant observatrices (« tu ne vas pas sortir comme ça, Maman? »), qui ne sont pas au courant du défi, ne m’ont encore fait aucune remarque.

Cela signifie deux choses:

  1. Avec ma sélection, je peux « tenir » cinq semaines sans être habillée deux fois de la même façon. Cela devrait suffire à contenter mon goût de la variété.
  2. Tout le monde s’en moque, de notre tenue.

S’habiller: moyen d’expression ou casse-tête?

Je réalise que m’habiller, que je croyais être un moyen d’exprimer ma créativité, était en fait une sorte de casse-tête.  En somme, pour choisir une tenue, je devais penser

  • aux circonstances (debout toute la journée, par exemple),
  • à la température (-2° le matin, 12 l’après-midi) ,
  • aux moyens de transport (pas de manteau long ni de tenue claire dans le RER),
  • aux assortiments de couleur, coquetterie exige,
  • à mon poids qui empêche tel ou tel choix…

un vrai casse-tête, je vous dis!

Les habits que j’ai sélectionnés pour le défi me permettent de résoudre rapidement et sans « prise de tête » ces mini-équations du quotidien.

De l’importance de la qualité des vêtements et chaussures

J’avais déjà une tendance à privilégier la qualité plutôt que la quantité.

Mais avec cette expérience, la bonne qualité d’un vêtement devient indispensable. Si mes pulls étaient en acrylique (outre que j’en déteste le contact), je ne pourrais pas garantir leur aspect après trois mois de ce traitement intensif.

Je triche ou pas?

Les fêtes de fin d’année arrivent: j’ai une grosse envie de casser les règles. C’est le moment ou jamais, non? Non, ce n’est pas mon genre, de tricher.

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La première réunion familiale aura donc lieu avec une tenue que je qualifie in petto de « professionnelle ». Comprendre: noire, stricte, neutre, du genre qui ne détourne pas l’attention de mon auditoire des messages que je veux leur faire passer.

Résultat: des compliments, de plusieurs générations de filles.

Je n’en reçois pas autant lorsque je fais des efforts pour m’habiller « festif ». Parfait.

Je saurai, maintenant, que ce n’est plus la peine d’envisager des achats « spécial fêtes ». Plus de « petite robe noire », censée incarner le graal de l’élégance, de tops brillants, de velours cramoisi, de pourpre cardinale (non là, je m’égare).

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Quatrième point: J + 6 semaines

Les soldes commencent.

En temps normal, j’irais faire un tour dans les magasins et reviendrais sûrement avec un à trois vêtements, comme chaque année.

Or, toute cette expérience me montre que j’ai déjà bien plus de tenues que nécessaire. Quel serait l’intérêt de charger ma tringle d’un nouveau poids? Eh bien, la nouveauté, Laurence, justement.

Oui, et alors? Je me ferai ce plaisir quand le défi sera fini, en farfouillant dans mes autres tenues, qui, du coup, me feront l’effet d’être toutes neuves!*

Le défi me semble long.

Mais je crois que je sais pourquoi:

  1. Tous mes pulls ont le même col et plus ou moins la même longueur. Ce qui me donne une silhouette identique, même quand je change de couleur.
    Note à moi-même: lorsque je chercherai un nouveau pull (en remplacement d’un bien usé, cela va de soi), penser à le prendre d’une coupe différente.
  2. Ce qui me semble long, surtout, c’est l’hiver.
    Encore cinq semaines avant la fin du défi. J’ai autant envie de soleil que de nouvelles tenues!

Cinquième point: J + 8 semaines

Je les ai d’abord regardés avec envie, ces chouettes vêtements qui me narguent depuis leur étagère et leur tringle. Oui, ceux-là même que je m’interdis (mais quelle idée!) de porter.

Maintenant, je les envisage différemment: je repère leurs défauts, je me souviens des raisons pour lesquelles je ne les ai pas choisis pour ce défi. Pour la plupart d’entre eux, il y a un petit quelque chose qui ne va pas, en fait. Mais je jure que, ceux qui me vont (taille, couleur, fonction) mais que je n’avais pas sélectionnés, vont être portés encore et encore!* En savourant plus que jamais le plaisir de la variété.

Sixième point: the end

Demain, c’est fini.

C’est bizarre mais je n’ai pas particulièrement envie des vêtements que je n’ai pas portés. Je réalise que, si on me les enlevait,… je ne les rachèterai pas.

vetements

En revanche, je tiens désormais à mes chers 33 comme à la prunelle de mes yeux. Car maintenant, ils me sont chers. Je les connais mieux, les admire d’avoir résisté.

Quant aux chaussures non utilisées, j’en ai profité pour en éliminer quelques unes: c’étaient des « Presque Bien », dont j’ai porté la version « Bien Vraiment Bien » pendant trois mois.

Pourquoi n’ai-je rien écrit depuis la semaine 8? Parce que ce défi n’en est plus un. Porter 33 pièces de vêtements est devenu simple et naturel. Plus du tout extrême ni exotique.

Drôlement surprenant tout ça… vous voulez essayer? Et partager avec nous?

*Ce que je fais copieusement depuis, comme un gamin dans un magasin de bonbons

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Premier compte-rendu du défi 333

garde robeDans mon dernier article, je vous expliquai que j’avais relevé le défi de porter 33 « pièces de vêtements » pendant 3 mois.
Voici comment ça s’est passé, au fil de l’eau.

Premier point: J + 3 semaines

L’un des conseils que je donne volontiers pour diminuer la course du matin, est de préparer sa tenue la veille. Jusqu’à présent, je me tenais à cette règle parce que, comme beaucoup de personnes, je suis parfois « au radar » le matin.

Le zen du matin

Trois semaines après le début du défi 333, je n’ai plus besoin de planifier la veille ce que je veux porter, parce que je sais que, grâce à ma sélection, je ne vais plus rester le cerveau vide (et les yeux mal ouverts) devant une armoire pleine, à essayer mentalement des combinaisons: tel pantalon avec tel haut, telle jupe avec tel pull…

Au bout de trois semaines, je les ai presque toutes déjà expérimentées, ces combinaisons. Ce ne sont que des vêtements à ma taille, qui se complètent parfaitement. Du coup, j’attrape les vêtements très vite, sans craindre de mauvaise surprise de dernière minute: « mince, ce pull est trop court » ou « zut, les couleurs ne vont pas ensemble à la lumière »…

corbeille linge

La lessive

Je dois faire attention à mon rythme de lessive/repassage parce que j’ai choisi des vêtements en soie et en laine et que je les lave en même temps (même programme).

Pourquoi ce choix de matières plutôt délicates?

– parce qu’elles respirent et ne gardent pas les odeurs. Je pourrai donc porter plusieurs jours un pull, en l’aérant, sans devoir le laver entre temps.

– pour leur confort et leur capacité d’adaptation à différentes circonstances: travail, maison, sorties…

Les accessoires

Je n’ai ni besoin ni envie de bijoux. Pourtant, j’imaginais que cela m’aiderait à varier les tenues, me sauverait de l’inévitable ennui… eh non.

De même, je n’ai pas besoin de plus de deux paires de gants. Là encore, je pensais que la variété m’aiderait à lutter contre la monotonie. En fait, chauds et longs, c’est tout ce qui importe.

Ce que je me dis

Le défi ne me semble pas monotone, à mon grand étonnement mais bizarrement rassurant: je porte des vêtements éprouvés, confortables, qui me vont parfaitement, adaptés à ma vie.

jupe

Changements

  • Un changement de jupe: celle que j’avais choisie s’est avérée trop courte et transparente. Echangée contre une jupe noire, moins « fun « mais à l’épreuve de ces deux inconvénients.
  • Un changement d’accessoire: un collier contre un col de fourrure vintage.
  • Un chemisier coloré, certes, mais dont la coupe ne me va pas, remplacé par un pull noir qui me va: je crains de manquer de motifs, synonymes de gaieté. On verra bien.

Deuxième point: J + 4 semaines

En contemplant ma tringle et mes étagères: mon Dieu, j’ai tous ces vêtements!? Quand vais-je les porter? A ce rythme-là, j’en ai pour des années!

Je repense à une dame âgée que je connais qui n’a pas acheté de nouveaux vêtements depuis au moins dix ans. « Je n’use pas » dit-elle.

Pas sûre d'avoir leur élégance à leur âge...

Pas sûre d’avoir leur élégance à leur âge…

Et si, moi non plus, je n’usais pas?

Et si j’allais garder pendant des années les mêmes vêtements?

Et alors?

Eh bien, la perspective m’inquiète. De quoi j’ai peur, voyons: de ne plus avoir l’air à la mode si je porte encore ceux-là dans dix ans et donc… d’avoir l’air « daté », « vieille » en somme. Eh oui, la vanité…

Puis je me fais remarquer à moi-même que les vêtements que j’aime le plus, que j’ai sélectionné et qui m’ont le mieux servi jusqu’à maintenant ont plus de dix ans. Ce sont des basiques, voilà tout. Laurence, on se détend.

Mais je possède tout de même bien plus de vêtements que ce que je peux raisonnablement porter. Me voilà maintenant nettement convaincue.

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Désencombrement express: les produits chimiques

Nous hébergeons en permanence des produits chimiques dangereux. Aujourd’hui, on s’occupe des produits dits « d’entretien ».

Commençons par  regrouper TOUS nos produits chimiques sur une table. Même ceux qui séjournent tout au fond, là-bas, sous l’évier. Ou au-dessus des toilettes. Ou dans un placard du garage. Malgré ces couleurs guillerettes, on dirait un entrepôt d’usine, pas vrai? Vous rendez-vous compte que vous inhalez, manipulez, portez, avalez tout ça? Brrr.
On y va.

ETAPE 1: préparer un carton ou un sac poubelle.
Nous en aurons besoin pour apporter certains produits à la déchetterie. Si vous ne savez pas où et comment les jeter, consultez le site de votre mairie.

ETAPE 2: faire l’inventaire et trier.

  • Les détachants, décolorants, prélavants (je ne sais pas si ça s’appelle comme ça…) pour le linge. Conservez ceux qui vous servent vraiment et apportez les autres à la déchetterie.
  • Les aérosols. Du désodorisant pour toilettes dont l’odeur vous écoeure au désodorisant pour vêtements… tout ceci propulse dans l’air des composés chimiques dont l’accumulation ne peut certainement pas vous faire du bien. L’air et le soleil, gratuits eux, sont les meilleurs désodorisants possibles.
  • Les parfums d’intérieur,  pots-pourris, etc, émettent également des composés chimiques dont on se passerait bien.
  • Les produits pour nettoyer, assainir, désinfecter, récurer…
    Je ne suis pas sûre que vous ayez besoin d’autant de produits à usage spécifique.
    Finissez ceux que vous avez et promettez-vous de ne plus en acheter autant. Plus d’informations sur ce sujet dans cet article.
  • Les autres: un fond de dissolvant, un fond de produit pour tuer les cafards et araignées, l’aérosol pour tuer les moustiques (voire les dispositifs qu’on met sur les prises), l’anti-mite, les lingettes, les désinfectants, les anti-bactériens, … stop. Nous en avons trop. Faites aussi le tri là-dedans.

Evidemment, si vous avez des enfants en bas âge (ou des chiots), vous rangerez les produits d’entretien que vous gardez en hauteur.

Encore plus de détails sur les alternatives pour entretenir votre maison? Ici.

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Les bonnes résolutions de Noël façon Laurence

Voici mon anti-liste des cadeaux de Noël.

Cette anti-liste comprend quelques uns des objets que,  cette année, vous n’offrirez pas.

Allez, promettez-moi que vous n’infligerez pas le stockage et l’entretien de ces machins à vos proches!

Premier item de la liste:

cadeaux noel 2013

Super pratique, je n’en disconviens pas. Mais quand? Quand?

Ou bien alors, TOUTE la page du catalogue, carrément:

cadeaux noel 2013 2

Oui, je sais, ce n’est pas très cher. Et quand on n’a pas trop le temps de chercher… mais tout de même, pitié!

En tout cas, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, du rire et des bonnes choses…

Rendez-vous début janvier pour la suite des événements sur S’organiser, c’est facile.

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Un monde de masochistes

Nathalie a le chic pour me culpabiliser. C’est bien simple, rien que de la voir, là, je me sens honteuse, coupable. Horriblement mal à l’aise. Pourtant je reste. Même si je ne la regarde pas dans les yeux,  je sais qu’elle est là. On dirait qu’elle attend que je fasse quelque chose…

Etrange… Je suis masochiste, vous croyez? Vous pensez que rien ne m’oblige à m’infliger cette épreuve? Vous vous dites que peut-être, si je faisais quelque chose, je souffrirais moins?

Oui, vous avez mille fois raison.

Pourtant, malgré votre bon sens, vous ne faites pas autre chose avec tous les objets qui

  • ne vous servent à rien,
  • ne sont pas à vous,
  • sont cassés,
  • vous ont coûté cher,
  • sont (devenus) moches

Vous les conservez, paradoxalement,  PARCE QUE vous culpabilisez à leur égard.

Ce pull, vous le mettrez lors d’une occasion spéciale. Mais ça fait déjà trois ans qu’il est là, à vous narguer. Et que de nombreuses occasions se sont présentées. Pourtant, ce n’est jamais lui que vous avez choisi. Et vous culpabilisez. Parce que d’autres sont mieux que lui (le pauvre). Donc vous le gardez.

Ce pied de lampe cassé que vous possédez depuis cinq ans. Il faudrait le réparer, vous l’affirmez à qui veut bien l’entendre. Pourtant, quand une demi-journée s’annonce libre, ce n’est pas vers lui que vous vous dirigez pour en prendre soin. Mais vous le laissez là, bien en évidence. Comme un reproche.

N’est-ce pas aussi étrange que mes relations masochistes* avec Nathalie?

Si, comme moi, vous trouvez qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser les objets comme source de culpabilité, pourquoi ne pas les laisser partir de chez vous? Et les oublier, tout simplement. Passer à autre chose.

* elles sont fictives, évidemment.

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Un repas de Noël tout simple

Ladywaterloo, à la recherche d’idées de menus de Noël, m’a donné l’idée de cet article.

Je ne sais pas pour vous, mais chez moi, j’ai l’impression que:

1- les hommes se contenteraient volontiers d’une bonne portion de viande (légumes tout à fait optionnels, charcuterie bienvenue) et de dessert (plutôt chocolaté que fruité).
Oh, et de fromage aussi. Et du bon vin, si possible.

2- En revanche, même si ce n’est pas vraiment explicite, on dirait que les femmes s’attendent à bien plus à Noël.
Non pas que l’on se mette la pression les unes aux autres, mais on veille à essayer de nouvelles recettes pour ne pas lasser, à faire plaisir aux grands et petits, aux amateurs de barbaque et aux végétariens, à contenter petits et grands.
Ce qui nous pourrait facilement nous amener à:

  • préparer deux (trois?) menus: adultes/enfants ou/et carnivores/végétaliens
  • mettre le paquet sur la viande mais aussi sur les jolies ‘tites n’entrées en verrine et les délicieux desserts et le pain maison et le plateau de fromage pantagruélique et… (qu’est-ce que j’oublie?)
  • montrer à la fois notre créativité et notre sens de la tradition
  • impressionner, certes, mais pas de façon ostentatoire
  • et pour finir, se prendre la tête sur le repas (ça, c’est fait) mais aussi sur la décoration et les cadeaux.

Et tout ça alors que l’on ne nous a rien demandé, remarquez. On le sait, que nous sommes bonnes cuisinières. Et si ce n’est pas le cas, tant mieux: la barre est moins haut. Comme dit ma soeur avec sa diplomatie habituelle « au moins, chez toi, on sait que ce sera original. » Et moi d’ajouter en rigolant:  » Pas forcément comestible, mais original ».

Et si on faisait simple, pour une fois?

  1. Un seul menu
    Il y en a deux qui n’aiment pas le foie gras? Tant pis, ils se rattraperont sur la suite.
    Bibiche ne mange plus de viande? Tant pis, elle aura double dose de fromage.
  2. Un menu facile à faire pour vous
    • Pas d’essai culinaire à raison de 3 heures passées en cuisine.
    • Un maximum de choses faites à l’avance.
    • Des plats que VOUS aimez. Après tout, c’est Noël pour vous aussi.
  3. Un choix à faire
    Je parle de nos finances, un sujet qui peut fâcher. Si les finances ne sont pas au beau fixe, soit on gâte tout le monde, soit on se régale avec des produits chers. Soit aucun des deux parce que Noël, c’est surtout pour être ensemble.
    Peut-être qu’au départ, cette fête n’était pas prévue pour entraîner autant de dépenses.
  4. Faire un test de mémoire
    Qui, chez vous se souvient de votre menu sophistiqué de l’an dernier (à moins que vous fassiez de l’oie tous les ans)? Ah vous voyez?
  5. On ne change pas sa famille
    Chez moi, c’est facile. Même si je faisais un simple jambon/purée, tout le monde trouverait ça parfait. Et ma famille s’entend bien. Donc, on passera forcément un bon moment.
    J’ai ouï dire que ce n’est pas forcément aussi bienveillant ailleurs: donc, ceux-là, ils râleront, parleront politique, argent ou vieille rancoeur et se re-brouilleront encore pour un an autour de votre (hélas) superbe repas.

A vous maintenant:

  • Noël est-il une source de stress, chez vous?
  • Ou une façon bien agréable d’exercer votre inventivité?
  • Vous arrive-t-il de vous surprendre en flagrant délit de vouloir épater les uns ou les autres?
  • Et enfin, avez-vous des idées de menu pour Ladywaterloo?

Comment ça, c’est un peu tôt pour penser à Noël? Et faire un retro-planning? Puis vérifier tout ça? Et finir les préparatifs tranquillement? Vous êtes sûrs?

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C’est comment chez vous? Le lave-vaisselle

Ne vous enflammez pas tout de suite, chers lecteurs, à l’idée de pouvoir glisser un oeil curieux dans mon lave-vaisselle. Parce que… justement.

Depuis une semaine, nous ne l’utilisons plus. Il est tombé en panne, rien de grave.

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Et du coup, tout le monde fait la vaisselle à la main. Ah, on a bien tenté de râler dans les rangs des Princesses. Mais rien à faire. La Reine (c’est moi – pas parce que je suis mégalo, c’est juste pour vous situer par rapport aux Princesses) refuse d’appeler un dépanneur.

Pourquoi? Pour voir. Pour faire constater à ma chère progéniture, qui a eu la chance d’en profiter depuis toujours, qu’on survit très bien sans lave-vaisselle à la maison.

Ce qui m’a permis de leur expliquer que le standard de confort dont elles bénéficient aujourd’hui au palais royal n’est pas une donnée de base. Il y a des années de travail et d’économies avant d’en arriver là.

D’ailleurs, le premier appartement qu’elles vont habiter ne sera certainement pas  équipé de cet appareil. Et à ce propos, il est très possible que leurs premières lessives en tant que jeunes indépendantes se déroulent à la laverie automatique (où il est bien connu que pullulent de potentiels princes charmants; un peu de marketing ne nuit pas à ce stade).

Même, cette corvée où nous sommes à deux, trois ou quatre à laver, rincer, essuyer et ranger notre vaisselle devient facilement un moment agréable. Il suffit de le décider. Que fait-on en faisant la vaisselle? On chante (eh oui, elles aiment encore ça à leur âge vénérable), on se raconte nos vies, on rigole…

Chut, ne leur dites pas mais j’aime tellement ces moments que je ne suis pas pressée d’appeler D***Y!

Si vous aussi, vous avez en tête de préparer l’entrée de vos enfants dans la « vraie » vie, vous devriez vous pencher sur ce livre.

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C’est comment chez vous? Mes torchonneaux

Un jour, agacée par l’habitude prise par tous les membres de la famille de se ruer vers les essuie-tout à tout propos (comme mouchoir, pour essuyer une petite tache de liquide, comme torchon, comme serpillière…), j’ai décidé de revenir aux basiques écologiques . Ca m’arrive souvent et ça fait rire jaune Ecureuil Premier*.

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C’est comme ça que les torchonneaux sont entrés dans notre vie. La mienne, en tout cas. Il faut encore que j’éduque le reste de la maisonnée, mais ça vient.

Pourquoi des torchonneaux? Parce qu’un torchon, c’est trop grand et parfois pas assez absorbant (vomi de chat? Mais oui). Et que, si c’est plus petit, c’est un mouchoir.

J’ai découpé quelques morceaux de tissu à la taille de deux feuilles de Sop** environ. J’ai utilisé de vieilles serviettes de plage (celle qui est sur le dessus de la pile m’a vu patauger dès mes deux ans), des vieux draps.

Voici un exemple d’utilisation:

Dès que je commence à cuisiner, je

1- emplis mon évier d’eau chaude savonneuse (pour laver les ustensiles au fur et à mesure)

2- sors le torchonneau qui me servira tout le temps de la préparation pour m’essuyer les mains, le plan de travail…

Comme un essuie-tout, il sera « jeté » à la fin de la préparation du repas. Autrement dit, mis au sale.

Mais Laurence, on n’ose vous le dire… ce n’est tout de même pas la révolution, vos… comment vous dites? torchonneaux, oui. Ca fait quelques siècles que l’on ré-utilise les tissus.

Oui, vous avez raison. Cet article est utile pour

1- ceux et celles qui n’ont jamais récupéré les tissus

2- ceux et celles qui, certes, ont récupéré des tas de vieux t-shirts et torchons, mais n’en ont jamais rien fait

3- ceux qui ont récupéré les vieux tissus, en ont effectivement fait des chiffons mais n’ont pas fait le lien avec les essuies-tout et les lingettes.

Notez que, chez Einfalt House, nous utilisons déjà des serviettes de table en tissu, des torchons pour la vaisselle, des microfibres et des serpillières.

Et vous? Etes-vous plutôt usage unique ou réutilisation?

* comme la fois où je lui ai très sérieusement envoyé par mail une documentation bien complète sur les toilettes sèches. Le pauvre Ecureuil a blêmi  devant son écran.

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Le rôle des parents dans notre rapport aux objets

Trois-generationsLorsque je travaille avec des personnes à leur domicile,  on évoque bien sûr leur vie, leur famille.

Tous ceux qui éprouvent des difficultés à se débarrasser des choses me parlent de l’un ou l’autre de leurs parents: « et encore, Laurence, ici ce n’est rien. Si vous voyiez chez Maman » ou « mon père ne jette jamais rien, je me demande si je tiens de lui ».

Nos comportements vis-à-vis des objets sont bien hérités de nos parents.

Mais il y a plus étrange. J’assiste à de vrais transferts de comportement, d’une génération à l’autre, certes, mais aussi d ‘un type d’objets à un autre.

Exemples:

1- Maman est une « collectionneuse » d’objets. En réaction, moi, je suis devenu(e) assez minimaliste mais… j’accumule les « informations » . Comme si je DEVAIS absolument retenir tout ce qui passe à ma portée.

Alors, j’ai des notes plein mes cahiers et je suis dans la quête permanente de l’outil informatique magique qui me permettra de remettre la main sur toutes les informations que j’ai trouvé « intéressantes » à un moment ou un autre.
Laurence, vous croyez que je devrais m’acheter un scanner super puissant? Et Evernote, c’est comment?

2- Papa ne jette rien, moi je n’ai pas de problème avec ça… sauf avec les papiers.

Leur simple vue (et ce à quoi je les lie: corvées administratives, souvenirs, qu’importe) me fait soupirer de découragement. Parce que je SAIS qu’il FAUT que j’en prenne soin, que je m’en occupe. Mais je les déteste. Alors je les entasse. Ils sont là, d’accord, mais je les néglige. Je les trouve encombrants, pesants, gênants.
Laurence, c’est quoi la technique pour les faire disparaître tout en ayant bonne conscience?

Nous l’avions évoquée ici, cette notion « d’héritage ». Je serais curieuse de savoir si vous aussi, vous avez repéré ce glissement de l’accumulation d’un genre d’objets à un autre (jolies images chez votre maman/ matériel de scrapbooking chez vous. Livres chez votre papa/marque-pages internet innombrables chez vous …).

Et à la génération suivante, ça se passera comment? Ca dépend de vous.

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Ma vie rêvée… et la vôtre aussi, y’a pas de raison

Nos maisons sont pleines de rêves.

Nous conservons autour de nous tous ces objets que nous ne manquerons pas d’utiliser pour réaliser ces rêves.

Tiens, par exemple, vous voulez savoir quel est l’un des objets que je rencontre le plus fréquemment au domicile de mes clients?

velo appartement

Qui s’en sert et quand? Personne et jamais. En général, même, il sert de support à vêtements. De quel rêve s’agit-il? Eh bien, d’être en forme et svelte.

Mais je ne vous jette pas la pierre (ce n’est pas mon genre). Nous serions mal placées,  moi et mes chaussures de pin up d’un goût douteux. Franchement. Quand on sait que je reste debout toute la journée… Allez, je vous les re-montre, c’est bien parce que c’est vous. Mon Dieu.

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Et ça, vous trouvez que c’est réaliste?

tissus

Ce n’est pas un peu beaucoup de tissus, des fois? Je veux dire, pas dans l’absolu, mais pour cette jeune femme qui travaille à plein temps et avec deux enfants en bas âge?

Oui, mais c’est notre vie rêvée. Et devenir raisonnable là-dessus n’est pas facile.

N’allez pas en déduire que je suis une pin up contrariée, OK?

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