Archives de Tag: simplicité volontaire

Un seul

En informatique, il y a une règle que j’aime bien : l’unicité de l’information. On évite les doublons,  tout simplement.

A quoi votre intérieur ressemblerait-il si, à chaque fois que possible, vous arriviez à vous contenter d’un seul exemplaire de chaque objet? Ah, bien sûr, ça signifie qu’il faudrait prendre son temps pour trouver « le bon » objet. Et l’utiliser jusqu’à la trame, si je peux dire.

Quelques exemples (pris de ma propre vie, vous savez que je pratique ce que je prêche):

– une seule théière (dur, quand on sait que je carbure au thé)

– une seule trousse de toilette

– une seule valise

– un seul couteau à tout faire (et de quoi l’aiguiser, évidemment)

– un seul gel douche/shampooing

– un seul sac « shopping »

– une seule bougie en cours

– un seul parapluie

– une seule montre

etc…

Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain, mais progressivement. En éliminant objet par objet, celui qui est cassé, celui qui ne marche pas si bien, celui qui est moche au-delà du raisonnable, celui qui est finalement inutile,

  • notre maison devient plus claire,
  • on ne cherche plus,
  • ranger devient… presque inutile
  • on ne se pose plus la question du choix pour tout, ce qui peut être fatigant à la longue.

Il se peut que ce soit une démarche de la maturité, cependant.

Ainsi, lorsque je travaille avec des trentenaires, ils me semblent plus dirigés vers l’acquisition de nouveaux objets (cuisine, objets à usage culturel ou de divertissement, vêtements).

Que pensez-vous de cette aspiration à plus de simplicité? Est-ce une question de génération? Vous imaginez-vous avec moins d’objets ayant le même usage? Ou pas du tout?

 

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333: j’ai relevé le défi

J’ai longtemps hésité à vous faire part de cette expérience.  En fait, tout le temps qu’elle a duré, je n’en ai parlé à personne. Je voulais d’abord voir ce que ça donnerait. Et comme, d’une certaine façon, ça a fonctionné, je vais partager avec vous ma participation à ce défi.

J’en ai d’abord entendu parler via Courtney Carver.

Je reprends ici les règles du jeu:

Pendant les 3 prochains mois, vous choisissez de porter 33 « pièces d’habillement », c’est-à-dire que ce chiffre de 33 inclut vêtements proprement dits (robes, vestes, jupes, pantalons, combinaisons…), mais aussi chaussures, bottes, sacs, bijoux, manteaux, chapeaux, gants, foulards, écharpes.

Ne sont pas inclus: votre alliance puisque vous la portez toujours si vous êtes marié(e), les sous-vêtements, chaussettes et collants, les vêtements de nuit, les vêtements de bricolage, les vêtements de sport que vous ne portez que pendant vos activités sportives.

D’où le nom 333: 33 pièces pendant 3 mois.

Si vous êtes amené(e) à faire entrer un vêtement ou accessoire de plus, un autre doit sortir de votre sélection.

Tout ce que vous n’avez pas choisi est éloigné de vous: autre tringle, carton, au fond des étagères…

On fait plusieurs hypothèses au départ de ce défi.

  • nous avons beaucoup de vêtements. Plus que ne pouvons porter, plus que simplement nécessaire
  • nous ne les apprécions pas vraiment
  • nous ne savons plus nous satisfaire de ce que nous avons: il nous faut toujours plus
  • nous portons peut-être trop d’intérêt à notre tenue, alors que le reste du monde s’en moque, trop occupé à se regarder lui-même le nombril
  • nous pouvons nous entraîner sans douleur sur ce matériau, avant, peut-être, de réaliser que nous pouvons très bien vivre avec moins d’objets, dans toutes les zones de notre vie.

A la lecture du défi, les premières réactions sont souvent: « je n’y arriverai pas », « ce n’est pas pour moi », « j’aime trop ma garde-robe pour me restreindre volontairement », « je ne vois pas ce que j’aurai à y gagner ».

J’ai voulu vérifier les hypothèses de départ par moi-même. Et j’ai éprouvé les réactions ci-dessus, comme on pouvait l’imaginer.

Mais je suis du genre à aimer relever les défis.

Je me suis lancée sur une période du 18 novembre au 18 février, avec l’idée de prendre des notes au fur et à mesure et d’en parler avec vous à la fin du défi.

Voici ma sélection finale, après quelques essais et erreurs:

– 2 paires de bottes (plates et à talon)

– 1 paire de derbies

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– 3 écharpes

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– 2 pulls à col roulé

– 4 pulls col V

– 2 paires de gants

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– 1 jegging

-1 jean

– 2 pantalons

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– 2 chemisiers à motif

– 1 pull/chemisier

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– 3 chemisiers crème en soie

-1 chemisier rose en soie

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– 1 robe pull

– 1 fond de robe

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2 jupes

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Ainsi, si vous m’avez croisée entre le 18 novembre 2013 et le 18 février 2014, vous m’avez vue habillée avec une combinaison des 33 pièces ci-dessus (il y avait aussi un bonnet et 2 manteaux, que je n’ai pas pris en photo).

Je vous raconterai comment ça s’est passé dans les articles à venir.

Alors, vous vous imaginez faire la même chose? Essayer mais avec plus (ou moins) de vêtements? Vous ne le sentez pas? Dites-nous en commentaire ce que vous en pensez.

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Remettez donc à demain (ça vous étonne, pas vrai?)

via Val de Saone Services

via Val de Saone Services

  • On peut manquer de place mais  ne pas avoir envie de se débarrasser des choses, là, tout de suite.
  • On peut vouloir un environnement dégagé ET être conservateur.
  • On peut imaginer qu’on va changer d’avis un jour.
  • On peut comprendre l’intérêt de se séparer rationnellement de certains objets tout en ayant peur de les laisser partir (et si jamais?…).

Que faire dans ces cas-là?

Se faire violence et devenir un adepte contraint de la simplicité volontaire en se débarrassant à contre coeur d’un maximum d’objets? Mais non, voyons!

Nous allons tout simplement remettre à demain. Mais avec METHODE (à prononcer avec un léger accent allemand, à la Christoph Waltz).

Voici comment procéder pour quelques types d’objets:

Les loisirs

Il s’agit d’y stocker les DVD en surnombre ou les jeux de société dont on ne se sert guère.

Vous inscrivez une date dans le futur sur le carton. Vous choisissez: dans six mois, dans un an, ou dans deux ans… et vous mettez le carton loin de vous: au garage, à la cave, au grenier.

Ensuite,

  • vous  retombez sur le carton volontairement et là, Merveille et Surprise!
  • vous retombez sur le carton par hasard:
  • si la date est dépassée, hop on le donne. A l’évidence, il ne vous a pas manqué.
  • si son heure n’est pas encore venue, faites ce que vous voulez: ouvrez-le… ou pas. Si vous ne savez même plus ce qu’il contient, il y a des chances que vous puissiez le donner tel quel.

La boîte à livres

Chers Ecureuils amateurs de lecture, celle-ci est pour vous.

Pourquoi ne pas faire une rotation de vos livres? Ouvrir, dans quelque temps, l’un de ces cartons remplis d’ouvrages perdus de vue, ce serait comme d’aller à la librairie, non?

Comment faire? Faites exprès de mettre une partie de vos livres (lus ou pas) dans un carton, indiquez une date dans six mois ou un an. Et faites-vous plaisir lorsque vous ouvrirez votre carton dans deux saisons d’ici. Ou choisissez de faire des heureux en distribuant le contenu autour de vous.

Les vêtements

On peut  également s’inspirer de cette technique pour les vêtements lorsque notre poids oscille entre plusieurs tailles.

Pourquoi remettre à demain?

Cette astuce de remettre à demain volontairement pourrait bien donner un résultat intéressant. Ainsi,  vous pourriez réaliser que

  • vous vous cramponniez bizarrement à toute sorte d’objets, ni utiles ni vraiment attractifs.
  • votre goût pour l’accumulation représente des intentions, des envies… mais que vous ne passez pas à l’action.

On s’en rend mieux compte quand c’est dans un carton, allez comprendre…

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Comment s’habiller pour son premier job sans se retrouver à découvert à la banque

Certes, on peut s’habiller pour son premier job comme on le faisait sur les bancs de la fac. Mais on sent bien que si on veut dégager une image un tant soit peu professionnelle, le look slim + tee-shirt risque d’être un peu limite. Surtout si on est en relation avec des clients.

Oui, mais comment s’organiser pour avoir l’air pro sans:

1- se ruiner (attendez votre première paye, les filles!)

2- être habillée de manière identique 22 jours/mois?

exemple capsule

via insideoutstyleblog.com

L’astuce est la suivante:

Vous achetez 9 vêtements: deux vestes, quatre hauts et trois bas.

Il faut qu’ils soient coordonnés.  Autrement dit, choisissez deux couleurs qui vous vont (pas forcément noir) et arrangez-vous pour que chaque pièce aille avec toutes les autres.

  • Les hauts peuvent être des blouses, chemisiers, tee-shirts pas trop sport.
  • Les vestes peuvent être de type « tailleur » ou plus souples si vous ne voulez pas vous sentir engoncée. C’est la petite touche pro, la veste.
  • Les bas correspondent à vos goûts et silhouette: pantalons (pas trop slims, je sais, c’est dur) et/ou jupes (ni mini, ni paysanne).

Et maintenant, la magie! 24 combinaisons, mesdemoiselles!

Veste N° 1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-2-2-2-2-2-2-2-2-2-2-2-2

Haut N° 1-2-3-4-1-2-3-4-1-2-3-4-1-2-3-4-1-2-3-4-1-2-3-4

Bas N°   1-1-1-1-2-2-2-2-3-3-3-3-3-1-1-1-1-2-2-2-2-3-3-3-3

Bien sûr, si votre budget est moins serré, on peut augmenter le nombre de vêtements (comme la photo ci-dessus le suggère), ce qui fournit plus de tenues, certes, mais laisse aussi plus de temps entre les lessives.
On n’est pas obligé de tout acheter en même temps. Je recommande cependant d’acheter les vestes et les bas au même endroit pour être sûre d’avoir des couleurs vraiment identiques.

Ce qui compte en tout cas, c’est le principe: à vous de l’adapter.

Pour les garçons, c’est plutôt ici qu’il faut aller voir.

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