S’il y a un sujet “difficile” entre moi et mon mari c’est “LE LINGE”. On se dispute toujours à propos de la gestion du linge. Le panier à linge déborde constamment, et pourtant j’ai l’impression que la machine ne cesse pas de tourner. Il manque toujours le vêtement dont on a besoin justement. Ce vêtement absolument nécessaire est toujours “au sale”. Visuellement, j’ai l’impression d’avoir toujours toujours des tas de linge qui débordent partout, qu’ils soient propres ou sales, et on se dispute. Tu n’as pas étendu le linge, tu n’as pas lavé mes chaussettes… On est 4 à la maison. Les enfants sont petits. La dernière scène rigolote, c’est comme il fait très froid, nous cherchions les collants des enfants, et on en a trouvé un. Mais l’autre était au fond du panier. Donc un enfant est parti avec des collants “sales”… Mais, je m’aperçois que nous lavons des vêtements alors qu’ils ne sont peut-être pas vraiment sales… Enfin, je suis preneuse de tout conseils d’organisation sur le sujet. Merci ! »

Emma, vous mettez le doigt là où ça fait mal chez presque tout le monde. Il va falloir envisager:
- vos critères de lavage
- vos habitudes
- le partage des tâches dans la famille
1- Les critères de lavage
Chez les uns, vêtement porté une fois = vêtement à laver.
Chez les autres, tant qu’il n’y a pas de tache ni d’odeur suspecte, le vêtement est réputé « propre ».
D’une manière générale, on aurait tendance à mettre au sale les sous-vêtements (culotte, chaussettes, voire tee-shirt) chaque jour. On gèrerait alors les autres vêtements pouvant être portés de nouveau comme
ceci.
Les vêtements-piège, ce sont, par exemple, les soutiens-gorge pour les femmes et les collants pour les petits en hiver. Parce qu’on n’en a pas toujours autant que les autres sous-vêtements. Il faut donc se résigner à les porter plusieurs jours d’affilée. Ou à en acheter davantage.
Peut-être faites- vous partie de ces femmes qui ne sortent qu’avec la panoplie complète assortie culotte/soutien-gorge?
2- Les habitudes
La fréquence des lessives est importante.
Moins on a de vêtements, et de linge en général, plus on doit être régulier sur les lessives. Un jour ou deux ratés et tout se complique.
Observez ce que vous faites lorsque ça « marche bien », c’est-à-dire lorsque vous n’êtes pas obligés de plonger dans le bac à linge sale pour retrouver le vêtement qui vous manque. Ceci vous donnera le rythme à respecter.
A titre d’exemple, pour une famille comme la mienne (5 personnes dont 3 ados), on fait en moyenne une lessive par jour. Je n’ai pas de sèche linge; les draps, torchons et serviettes sont lavés hebdomadairement et chacun repasse ses affaires une fois par semaine.
En somme, chacun tient compte de ses propres contraintes: un temps de séchage plus ou moins long, une faible capacité de stockage du linge lavé à plier/repasser… Ca ne sert à rien de lancer des lessives si personne ne les récupère à la sortie!
La méthode « à l’oeil »
Si vous faites des lessives « quand ça déborde« , méthode dite « à l’oeil », vous courez le risque de dialoguer sur le mode « mais pourquoi tu n’as pas lavé mes…? » « Mais parce qu’ils sont dans le fond, pardi! ». Et puis, comme il n’y a pas vraiment de régularité et que ça demande de l’expérience (« comment tu sais que tel tee-shirt risque de déteindre? »), c’est difficile à déléguer complètement.
Pour éviter ça, plusieurs solutions:
– des bacs à linge moins profonds (n’en achetez pas de nouveaux si vous en avez déjà, mais mettez quelque chose de volumineux dans le fond).
Comme ça, vous voyez plus vite quand ça menace de déborder. Au lieu d’attendre 10 jours entre chaque lessive.
– un tri par couleur/type de linge avant de faire la lessive. Cela signifie qu’il faut davantage de bacs/corbeille/panier à disposition de la famille.
Comme ça, vous farfouillez moins dans les vêtements sales à la recherche de tenues lavables ensemble. Effet de bord non négligeable: comme vous ne farfouillez plus, les petits vêtements ne tombent pas dans le fond.
3-Le partage des tâches dans la famille
C’est parti pour le sujet qui fâche!
La gestion du linge n’est pas une tâche « transparente », qui se fait miraculeusement toute seule ou que l’on envisage lorsqu’on a un moment de libre. D’ailleurs, en cas de temps libre, on se jette rarement sur le linge en glapissant de bonheur!
Non, c’est aussi sérieux que n’importe quelle tâche de maintenance. Et ça demande de la régularité. Comme vider les poubelles, ou faire la vaisselle, tiens.
C’est une corvée! vous entends-je crier depuis votre ordinateur. Exact, mes pauvres.
C’est pour cela que je considère que chaque adulte doit participer équitablement à ces corvées qui rendent la vie commune plus fluide.
Si les enfants (ou les chats) veulent aider, on ne les en empêche pas.
Dans un couple, on peut:
- partager au temps passé.
Celui qui est absent de 7 h à 19 h 30 parce qu’il travaille à l’extérieur passera moins de temps sur les tâches domestiques au quotidien que celui qui travaille à mi-temps. Et s’il reste des corvées à faire, on partage kif-kif le week-end.
- partager selon les affinités.
Exemple: vider la caisse du chat ne me dérange pas mais je déteste faire la vaisselle à la main.
Mais pour que ça marche, pas de mystère: il faut lister les corvées ensemble en se mettant d’accord sur ce qu’on considère comme « satisfaisant » (exemple: on veut tous les vêtements pliés au carré en permanence dans les placards OU on accepte de devoir farfouiller un peu dans le bac des « propres à plier »).
Puis on se répartit les corvées.Après ça, chacun est responsable de son tas de corvées.
- Lecteurs, vous faites comment, chez vous, pour gagner la bataille du linge?
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Devant ce papier, j’hésite. Mais pas le KGB
Alors, dans le doute, vous le posez dans une pile. En attendant d’y voir plus clair. En attendant de vous décider. Ce qui n’arrivera pas, parce qu’il sera tout doucement recouvert par d’autres, du même acabit.
Vous: Bon, qu’est-ce qu’on fait alors?
Moi: On utilise votre imagination.
1- Maintenez fermement le papier en question entre le pouce et l’index.
2- Regardez-le fixement et posez-lui les questions suivantes (genre interrogatoire du KGB):
(Petit rappel pour les débutants au KGB: « faut que j’m’en occupe … », c’est trop flou.
Soyez plus précis, Serguei Papirov, пожалуйста*!)
3- Selon les réponses à ces questions, vous lâchez le papier dans la poubelle (le plus souvent possible, c’est l’idéal), ou notez l’action à faire. Ou bien encore, vous le posez sur une pile A Classer parce qu’il a bien répondu à votre interrogatoire et qu’il a donc mérité de rester avec vous.
* s’il vous plaît. On peut faire partie de mon KGB fictif et rester poli (je vais finir par me faire repérer, moi avec mes FBI et mes KGB…)
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