Faire les courses seul(e) avec les enfants petits peut vite tourner au cauchemar. Ils courent dans les rayons, se battent, veulent monter/descendre/monter/descendre du caddie ou des bras, attrapent tout ce qu’ils peuvent, puis, au pire crient et trépignent à la caisse.
Bon, heureusement, pas tous et pas tout le temps.
Mais si votre taux de cortisol (l’hormone du stress) grimpe en flèche à l’idée de vous approcher en famille de Carrechan, voici votre plan d’attaque.
1- Nourrir et abreuver légèrement les bestioles avant de partir
En profiter pour suggérer de faire pipi avant de partir.
D’ailleurs, connaître l’emplacement des toilettes sur le lieu du combat à venir peut s’avérer fort utile.
2- Nourrir et abreuver le parent: vous
Objectif: limiter l’irritation due à l’hypoglycémie et les tentations de type « bon, d’accord, ON prend une glace » ou » si vous êtes sages, on ira chez McQuick » pour justifier votre propre appétit.
3- Faire une liste avant de partir
Objectif 1: passer moins de temps dans les rayons, rester concentré sur ce qu’on est venu chercher.
Objectif 2: montrer qu’on suit une liste et non pas qu’on achète au petit bonheur la chance, ce que les enfants croient, pourtant.
Objectif 3: s’ils savent lire, leur faire trouver les articles correspondant à la liste (ne pas hésiter à les aider, ce n’est pas un exercice scolaire).
4- Expliquer ses attentes juste avant d’entrer dans le magasin
Exemple: « Pendant les courses, je veux que Bastien tienne le caddie et que Mélissa reste assise dans le caddie. Vous ne courez pas partout ».
S’ils se comportent comme attendu, penser à les féliciter souvent et chaleureusement. Ce n’est pas la moindre des choses pour eux. Cela leur demande un effort.
5- Exprimer ce qui n’arrivera pas
Exemple: « aujourd’hui, je n’achèterai pas de bonbons ». Pas besoin de justifier. On s’y tient, évidemment.
6- Transformer la corvée en « truc marrant »
« Bastien, je parie que tu vas trouver super vite les boîtes de thon. Vas-y, fais voir? »
« Mélissa, regarde les tomates! Aide-moi à trouver les plus jolies. »
« On a décidé de prendre des céréales, c’est écrit là (brandir La Liste Sacrée). Vous pouvez choisir entre les Chococric et les Cracflakes ».
Bref, on les fait participer, on lance des mini-défis, on peut même chanter (pas trop fort), se faire des câlins ou des chatouilles entre deux rayons, chronométrer ceci ou cela, compter, observer, comparer, réfléchir ensemble…
Les courses ont l’air d’être une corvée mais ce n’est pas obligatoirement le cas.
Les enfants « font des bêtises » quand ils s’ennuient. A nous de les maintenir occupés de façon constructive.
D’autres pistes sur ce sujet:
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Budget: l’art de faire des courses vraiment économiques
Comme les courses alimentaires reviennent très régulièrement, elles représentent autant d’occasions de dépenser… et donc, d’économiser.
Mettons-nous d’accord tout de suite sur le mot économiser.
Ce qui représente une vraie économie:
Ce qui ne représente pas une économie:
ANATOMIE DE L’ECONOME CERTIFIÉ
L’économe est un gars simple.
Les produits en promotion sont rarement des produits de base.
Des réductions sur les yaourts à ceci + enrichis en cela, oui, c’est super facile à trouver. Souvent, même. Sur les carottes? Euh… on cherche encore. Bizarre, non?
L’économe cuisine.
Il n’y a pas photo: les plats cuisinés à la maison sont toujours moins chers que s’ils sont achetés préparés. Ca ne veut pas dire qu’il faut cuisiner un veau Marengo tous les soirs mais qu’il vaut mieux partir de produits de base simplissimes et de saison et les assembler soi-même.
L’économe a de bons yeux.
Pas tellement pour repérer les promos, mais surtout pour être capable de jeter un oeil averti dans son congélateur, son frigo et ses placards avant d’aller faire ses courses.
L’économe est sportif.
Il se plie, se baisse, s’incline pour voir et attraper les produits qui sont en bas des rayons.
Il fait quelques aller-retours en trottant entre le rayon produits du monde (et ses sachets de 5 kg de riz) et le rayon pâtes/riz. Pour choisir le meilleur prix au kilo. Ce qui nous amène à…
L’économe a sa calculette pas loin (s’il n’est pas un pro de la règle de 3).
Pas d’autre comparaison possible que le kilogramme ou le litre. Sinon, comment se rendre compte que les biscuits en forme d’animaux sont outrageusement plus chers que les mêmes ingrédients réunis sous une autre forme?
L’économe est imperméable (en plus d’être simple, cuisinier, sportif et bon en maths – sympa, cette personne, non?)
Il est imperméable à la séduction. Pas la vôtre. Celle du marketing. En effet, un parfum mangue ne justifie pas que le prix au litre du shampooing augmente de 2 euros. Et tant qu’on est au rayon hygiène, un savon dure plus longtemps qu’un gel douche et fait moins de déchets.
L’économe sait planifier.
Il chante avec l’auteure de ce blog les louanges du plan de menu suivi de la liste de courses.
Et en plus, il chante! Décidément, il faut l’épouser, celui-là.
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