Quelle bordélique êtes-vous?

Ranger? Non, décidément, ce n’est pas votre truc. Mais comment se fait-ce? Il se peut que vous vous reconnaissiez dans l’un des profils ci-dessous.

La procrastineuse

Elle repousse tout à plus tard : ouvrir le courrier, mais aussi le traiter. Répondre en temps et heure, mais aussi rappeler l’assurance, faire le dîner, plier le linge propre. Ce qu’elle ne repousse jamais, en revanche, c’est dialoguer ou jouer (avec ses enfants, ses copines, sur internet…) car alors, elle se sent utile, réactive. Elle fait aussi plein de projets. Le problème, c’est qu’elle y réfléchit, achète tout ce qu’il lui faut …. mais ne passe jamais à l’action.

La passive agressive

Elle proteste contre les contraintes en tout genre, mais passivement. C’est juste qu’elle ne dit rien … et ne fait pas. Elle reconnaît bien parfois être la première embêtée avec ce comportement, mais c’est plus fort qu’elle. Se reconnaît facilement : elle paie des pénalités d’impôts.

La super débordée

Elle a toujours d’autres priorités à gérer. Comme tout le monde, en somme ? Oui, à ceci près qu’elle pense ne pas être capable de gérer l’arrivée des beaux-parents + la mutuelle à relancer + le quotidien. Elle n’a pas d’agenda ou encore ne planifie rien. Se reconnaît aux caisses surpeuplées de Picargel le 24 décembre lorsqu’elle achète tout ce qu’il faut pour le réveillon.

Le papillon

Elle n’a pas d’objectif clair quand elle commence à ranger, prise d’une grande envie que « ça » change. En fait, si elle décidait qu’elle range UNE étagère, puis l’autre, sans passer d’une pièce à l’autre et du coq à l’âne, sa maison serait rangée. Mais elle papillonne et s’épuise à déplacer les objets. Se reconnaît aux piles de trucs en transit.

La radicale

Elle fonctionne en tout ou rien : sa maison est rangée ou elle est dans un désordre noir. Point. Elle passe 4 heures à ranger ou ne fait rien du tout pendant des jours. Elle utilise les visites pour se « booster » au rangement. Peut-être qu’elle ne rangerait jamais si personne ne venait ?

L’écureuil

Elle garde ses « aucazous ». C’est non négociable. Elle a des raisons historiques, financières, créatives, écolos, de garder cette veste en taille 38 quand elle taille un bon 44, ce pantalon de grossesse, ce pull tout bouloché tricoté par mamie, des piles de dossiers d’il y a vingt ans qui pourront toujours servir parce que c’est justement quand on les jette qu’on en a besoin deux jours après, n’est-ce pas ?

La magicienne

Elle vit dans un monde magique : le « tapis volant » qui lui permet d’être à un endroit à la même heure que celle où elle part. Ou alors elle compte sur l’effet « Mary Poppins » : il suffit d’ignorer qu’il y a des objets à ranger et peut-être que … ils se rangeront seuls. En fait, elle évalue mal le temps passé à faire chaque tâche et fait des listes de choses à faire irréalistes car trop longues. Se reconnaît parce que c’est celle qui arrive toujours une heure en retard aux rendez-vous.

L’étourdie

Elle n’a pas réalisé qu’il valait mieux attribuer une place aux objets à l’endroit où l’on s’en sert. Du coup, elle continue de croire qu’elle va ranger les livres dans la bibliothèque du salon alors qu’elle lit au lit.
Elle ne s’est pas aperçue qu’elle n’est pas capable de ranger un objet si l’effort nécessite plus de deux ou trois gestes. Du coup, elle a mis en place des systèmes qu’elle n’utilise pas. Ranger devient alors très compliqué et fatigant. Donc, elle ne range pas.