Maîtriser l’engrenage des dépenses

C’est curieux comme on ne voit pas tout de suite les conséquences de nos achats.

Ainsi, on inclut rarement dans nos achats le prix total de revient sur le long terme, le fameux TCO en anglais (Total cost of ownership). Pas plus que les conséquences sur l’environnement, remarquez.

Le coût caché de nos objets

Explorons les coûts liés à l’utilisation ou au renouvellement de nos choix.

Si, par exemple, j’achète une machine à expresso (même sans George, snif), il faudra que j’ajoute le coût des capsules, surtout que tout le monde n’a pas les mêmes goûts à la maison et qu’on prend 3 cafés par jour et par personne.

Si je décide de me teindre les cheveux, j’en prends pour tout le reste de ma vie à aller chez le coiffeur tous les mois pour les retouches. Idem pour les ongles en résine, paraît-il.

Si je commence à fumer, autant inclure ces coûts – pharaoniques et hélas –  incompressibles dans mon budget. Si j’opte pour un SUV d’une marque peu répandue au lieu d’une petite citadine, il faut que je m’attende à un coût de carburant et de maintenance plus élevé.

Lorsque je choisis un vêtement qui nécessite un nettoyage à sec, je devrais inclure le prix du teinturier.

C’est apparemment indolore mais…

C’est cela que j’appelle l’engrenage des dépenses. Il me semble que nous y sommes peu sensibles.

Pourtant, lorsque nos revenus viennent à baisser, ça se complique sérieusement, parce que ces  dépenses mises bout à bout représentent parfois de sacrées sommes!

Lorsque j’ai réalisé cela, j’ai commencé à chercher des objets qui n’impliquaient pas l’achat obligatoire de pièces détachées, ni de piles. Et puis, mon âme d’écolo aidant, qui ne soient pas jetables juste après usage.

  • une cafetière « Bodum » qui ne nécessite pas d’électricité
  • une gourde pour chaque membre de la famille
  • un verre multi-usage en verre
  • une balance de cuisine mécanique, sans pile
  • du savon d’Alep et non plus un ensemble gel douche+shampooing+après-shampooing
  • de bonnes vieilles serviettes de table et non plus de l’essuie-tout
  • de banals torchons ou micro-fibres et non plus des lingettes pré-humidifées
  • de bons vieux Tupp* versus des contenants jetables

Je suis sûre que vous avez aussi repéré cet engrenage. Comment le freinez-vous ?


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14 Commentaires

Classé dans Astuces pour s'organiser, Budget, Comment faire des économies, Conseil en organisation personnelle, Désencombrer, Ecologie, S'organiser à la maison

14 réponses à “Maîtriser l’engrenage des dépenses

  1. Christine

    Pour le café, la bonne vieille cafetière italienne, qu’on pose sur la plaque. Ici on en prépare deux grandes le matin, et on met ce qui reste dans un thermos pour la journée. Niveau électricité ça ne dépense pas plus que la bodum pour laquelle il faut quand même chauffer l’eau, et pour le nettoyage il suffit de rincer à l’eau (le café est meilleur quand la cafetière est un peu culottée, bonne excuse pour ne pas trop la rincer!)

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  2. Marie-José

    Ici rien d’exceptionnel, simplement des bouteilles de gel douche et shampooing de type « pousse-mousse » (récup des grosses bouteilles BB CADUM des enfants) mais qu’est-ce que ça diminue la consommation, sans se priver, je transvase systématiquement les nouvelles bouteilles achetées dedans.
    J’ai l’air bête en affirmant ça mais c’est vraiment à tester!

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  3. Susu 21, merci pour ces astuces supplémentaires. Je me souviens en effet d’une cafetière Melita increvable chez mes parents… à mon avis, on devrait encore en trouver dans les vide-greniers.

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  4. susu21

    POUR La bodum j’en ai cassé aussi et puis j’ai eu la chance de trouvé une melita incassable toute en verre ,hélas on ne la trouve plus mais pour les vacances j’en ai acheté une en inox sur internet;pour le démaquillage j’ai une sensai un genre de microfibre prévue pour la peau qui seche très vite ,ne macère pas et passe en machine

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  5. Chris

    Bonjour Laurence, super ce blog.
    Petite réaction: la cafetière Bodum, j’ai arrêté après avoir du remplacer le bol en verre 3 fois en un an… Ben oui je suis maladroite, et mon fils aussi (c’est lui qui essuie la vaisselle à la maison), et à 15 euros le bol, plus une quantité d’eau abominable pour nettoyer le tout toutes les 4 tasses, j’ai capitulé.
    En revanche, les serviettes de tables et les jolis torchons (en metis, brodés, restes du trousseau de ma grand-mère…) pas de problème, ca se casse pas 🙂

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  6. Pour les femmes: une coupe menstruelle. J’y suis passée depuis deux ans, c’est juste génial. Economique, écologique, meilleure pour la santé, l’environnement, le porte-monnaie, etc.

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  7. Maman-Koala

    Alors pour la cafetière Senséo (oui pourtant je suis écolo, mais mon ancienne était réellement morte), j’ai acheté des dosettes en plastique, donc je mets le café que je veux dedans. Je prends donc plus que des paquets de différents cafés : du déca, du normal et bio en plus contrairement aux dosettes senséo !
    Le midi pour le boulot, je ne prends pas de plats achetés, je me prépare un bento : hyper pratique, bien équilibré, beau et mes collègues m’envient avec ma jolie boîte 😀

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  8. Serviettes hygieniques lavables, lingettes lavables, j’ai aussi fait emmaus pour acheter serviettes de table, et linge de table, et pour les tupp attention au BPA, du coup, vu que je n’achète que des légumes en bocaux, je les conserve tous, et m’en sert de contenants, et aussi pour faire MES conserves!

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  9. Chez nous c’est couches lavables, lingettes lavables pour démaquiller, débarbouiller, laver les fesses de bébés, du polaire coupé ou du tissu bambou fait très bien l’affaire.
    Vinaigre blanc à la place de certains produits ménagé aussi, ça fait moins de contenant et tout autant d’éfficacité.

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  10. Ashley

    Je ne comprend pas pourquoi utiliser des produits comme ça, moi je me démaquille à l’eau simplement et c’est tout aussi efficace que n’importe quel autre produit.

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  11. Et ça démaquille vraiment?

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  12. se demaquiller à l’eau de rose bio,ça sent bon,pas cher,et c’est doux pour la peau.

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  13. Quelle bonne idée! Merci de la partager avec nous, Marie Claire.

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  14. marie-claire

    Une idée, parmi tant d’autres, que j’utilise pour « freiner cet engrenage » : je n’achète plus aucun coton démaquillant. J’ai acheté dans ma Biocoop un lot de 3 lavettes microfibre (ce sont celles-ci : http://www.laboutiqueecologie.com/PBSCProduct.asp?ItmID=2426428
    dont l’épaisseur est idéale pour cet usage, ni trop, ni trop peu). J’ai découpé au ciseau cranteur chaque lavette (de 17×20 cm) en 9 mini-éponges. Humides, elles remplacent avantageusement les cotons démaquilleurs (une face pour le matin, l’autre pour le soir!). Une petite lessive de temps en temps (main ou machine, dans un filet), et c’est reparti!

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