
mercredi 18 mai 2022, de 12h45 à 13h45
Lire la suiteLise, du blog Tendances de mode détaille parfaitement comment s’y prendre dans cette video.
Je la suis depuis des années et apprécie chacune des rubriques de son blog très riche, qu’elle écrit depuis l’étranger.
Si la mode au sens large vous intéresse, je ne saurai trop vous encourager à aller voir ce qu’elle fait.
Vous aimerez peut-être lire aussi:
Choisir sa méthode pour ranger sa penderie
Aménager une penderie en angle
Et parmi ma chère série des désencombrements express: désencombrer ses chaussures.
En tant qu’organisatrice professionnelle, je considère en général le volume que les objets occupent dans une maison.
Mais je n’envisage le poids des objets que lorsque que je dois les déplacer, évidemment. Et j’avoue n’avoir jamais pensé à additionner leur poids.
Or, je suis bien placée pour le savoir, notre tendance aveugle à accumuler les objets augmente*.
Ce qui signifie, certes, qu’on possède toujours plus d ‘objets et qu’ils prennent de la place (et que, par conséquent, on a parfois besoin de conseils de rangement, hm hm).
Mais en termes de poids, ça donne quoi?
C’est simple: 2,5 tonnes d’objets en moyenne dans un foyer français.
Soit, notamment, 603 kilos d’objets dans le salon et 509 kilos dans la cuisine.
Et pour les vêtements? 51 kilos, Messieurs-dames.
On parlait de déménagement l’autre jour. Vous vous imaginez déplacer 2,5 tonnes de trucs et machins accumulés au cours du temps? Sans être particulièrement de type Ecureuil, remarquez. Juste si vous êtes dans la moyenne.
Ces données proviennent du site de l’ADEME qui calcule, en plus, le poids carbone inhérent à la fabrication et le transport de ces objets.
Je serais curieuse d’avoir votre avis dans les commentaires: que vous inspirent ces chiffres?
Pour mieux comprendre notre tendance à conserver toute sorte de choses, vous aurez peut-être envie de lire aussi:
J’ai tendance à accumuler les objets de type « Sapeuservir »? Se pourrait-il que je souffre de collectionnite utilitaire?
Ou alors, serais-je masochiste? Ou propriétaire déçu(e) par mes achats? Ou simplement de nature indécise…
Photo: Irina Babina via Pexels
J’ai reçu plusieurs questions sur ce sujet: je vous propose quelques pistes de réflexion.
Dans l’un de ses livres, celui où elle retourne au Japon, il me semble, Amélie Nothomb parle de « nostalgie heureuse« .
La nostalgie que nous font éprouver certains objets peut être qualifiée d’heureuse. Un sourire en plus d ‘une petite larme, vous voyez. Une rêverie agréable, même si le thème est « ça ne reviendra plus ».
J’affirme que les objets que l’on a conservé qui provoquent cette émotion de nostalgie heureuse méritent d’être conservés. Dans de bonnes conditions de surcroît. Voire exposés, pourquoi pas?
Les exemples qui me viennent en tête: des courriers d’anciens amoureux (chut, j’en ai gardé quelques uns…), des photos d’amis dont je me souviens encore du nom, quelques vêtements de chacun de mes enfants, leur première paire de chaussures (on parlait dans cet article du sort des objets appartenant à nos enfants quand ils quittent la maison)…
En revanche, il y a des objets qui, selon moi, ne nous font pas du bien.
Par exemple, le jean qui a marqué notre entrée en couple (avec 10 kilos de moins) alors qu’on a divorcé depuis: double peine.
Ou bien je pense à ce meuble encombrant, qui n’est pas à notre goût d’aujourd’hui, mais que l’on se sent obligé de conserver parce qu’il représente à la fois le décor de notre enfance et les personnes qui nous entouraient à cette époque mais peut-être décédés depuis.
Du reste, ce meuble crie son inadéquation à notre vie actuelle mais nous y restons sourds. Parce qu’on n’a pas eu le coeur de s’en débarrasser sur le coup (ou pire, parce que les frères et soeurs ont refusé de le « prendre en charge »), nous voilà dépositaire à vie d’un meuble issu d’une décision qui n’est pas vraiment la nôtre et qu’on impose à notre famille à nous.
Enfin, évoquons tous les objets qui ont partagé notre route et qu’on trimballe de maison en appartement, toujours dans les cartons. Quel sens ont-ils maintenant? A qui font-ils plaisir? En profitons-nous? Vous trouverez matière à réflexion dans cet article sur les Souvenirs, justement.
Cela vous arrive-t’il d’être pris(e) par surprise en entendant à la radio une certaine chanson du passé? Et de vous retrouver instantanément quelques années en arrière, avec le plaisir ou le chagrin éprouvés à ce moment-là? Ainsi, certains d’entre nous se font des sessions complètes de chansons d’amour à fendre l’âme ou de hard rock à se décrocher la tête, exprès. Et c’est finalement très bon.
Aussi, comme Marcel Proust, que dire de cette bouffée de bonheur que vous retrouvez en goûtant votre propre madeleine à vous* ? Ce n’est pas pour rien que les chefs cuisiniers ré -inventent régulièrement la cuisine de leur grand-mère.
De la même façon, mon mari m’emmène dans ses propres souvenirs en introduisant dans notre nourriture les goûts et épices de son pays d’enfance. Ces plats spéciaux, que je cuisine pour lui faire plaisir, et pour lesquels il a récupéré des livres de recettes qu’il me traduit, il les appelle des « Maman-me-faisait… ».
En conclusion, pour terminer sur les objets, s’ils vous apportent de la nostalgie heureuse, gardez-les. Ou bien, prenez-vous en photo avec eux avant de les faire partir de chez vous.
Si en revanche, s’ils vous font souffrir ou que vous avez oublié que vous les possédiez, vous connaissez ma conviction: laissez-les partir.
*cela dit, trempée dans du tilleul, comme je crois me souvenir que c’était le cas de Marcel, la madeleine doit devenir bien fade, mais les goûts et les couleurs, n’est-ce pas…
Photos Alena Shekhovtcova et elly-fairytale
Marie Kondo a encore frappé. Il s’agit maintenant, dans son dernier livre, d’appliquer sa méthode au bureau.
Tous ses conseils sont-ils bons à prendre? C’est le thème de l’article de Fabienne Rosset pour Femina dans lequel je donne mon point de vue sur la question.
Lire l’article : https://fr.calameo.com/read/0002341519800ab30ce06
Lire la deuxième page: https://fr.calameo.com/read/000234151b1af31afc08f
Classé dans Astuces pour s'organiser, Bordélique?, Dans les media, Désencombrer
Photo par Toa Heftiba
Ce confinement dû au coronavirus donne lieu à de nombreuses inquiétudes et tensions (un exemple? Vos ados scotchés à la maison non-stop. Ou belle-maman hypocondriaque 12 fois par jour au téléphone).
Mais j’y vois aussi quelques belles opportunités… sauf une.
Je poursuis ma réponse à Claire (la première partie de ma réponse était: Comment éviter de se ré-encombrer.)
Quand le désencombrement a été un effort, comment trouver l’énergie de recommencer régulièrement? me demande-t-elle.
Prenons les choses avec méthode (aucune chance que je les prenne au pif, n’importe comment, hein. Sinon, ce n’est pas la peine de s’appeler organisatrice professionnelle. Poursuivons).
Un peu comme lorsqu’on débute la course à pied, qu’on apprend à faire des pompes, à jouer du violon, se maquiller… désencombrer, c’est difficile.
Au départ, surtout si on a une certaine ressemblance avec les écureuils (on peut ressembler à un écureuil et ne pas être roux), désencombrer n’a rien d’évident.
Mais, comme toutes les activités qui vont finir par nous faire du bien au moral, plus on pratique, plus on acquiert de l’aisance, plus c’est plaisant.
Là, c’est simple: on lit ce blog et ses articles classés dans la catégorie « se désencombrer ». Ou on se sert des livres dont c’est le sujet, de Marie K. à l’auteure de ce blog (Se simplifier la vie). Bref, des méthodes, il y en a. A vous de les essayer pour trouver celles qui vous correspondent le mieux.
On peut aussi apprendre à se poser des questions de façon différente: comme dans cet article sur les 25 bonnes raisons de laisser partir un objet.
Ce qui fatigue le plus, quand on désencombre, c’est la prise de décisions. C’est pourquoi je vous propose deux astuces qui ont fait leur preuve:
« La technique 3 cartons/1 sac » et « Aller jusqu’au bout de votre tri« .
Tenez, prenons pour exemple la video de l’autre jour. Cette jeune femme, à l’énergie débordante, regroupe dans une même session le rangement ET le ménage. Dans toute la maison. Mais quelle fatigue à la fin! Pour le tri, à proprement parler, c’est la même chose. Si vous en faites trop en une fois, vous allez vous fatiguer et vous écoeurer.
Ce qui nous amène à la régularité.
Plusieurs approches possibles:
Là, on désencombre au moment où on est gêné par le désordre à un certain endroit. Mon tiroir de cuisine se coince parce que les ustensiles s’emmêlent? Hop, je le vide, j’enlève les doublons/triplons en ne conservant que ce que j’aime et qui fonctionne. Je patouille sans fin dans le tiroir à chaussettes parce que je ne trouve jamais la bonne paire? Même combat (sans enlever les doublons, dans ce cas, mais celles trouées, décolorées, qui serrent trop… ou pas assez).
Là, c’est parti pour la saisonnalité. Par exemple, à chaque changement de saison, je vérifie que mes vêtements de la saison passée sont en état d’être stockés dans de bonnes conditions (sans taches ni trous) et que je les aime toujours. Ceux qui ne passent pas le test sortent de chez moi. Autre exemple: je vérifie tous les trimestres l’état de mon armoire à pharmacie; tous les ans, je purge ma paperasse et mon matériel de bricolage qui a séché . Tous les 3 ans, les clichés radio. Etc.
Ce n’est pas ma préférée mais c’est la plus courante: on déménage, ou on se sépare, bref, on n’a pas le choix. Eh bien, cela en motive plus d’un à désencombrer, figurez-vous. L’inconvénient majeur, c’est que ça risque de ne pas être vraiment régulier (je vous le souhaite , en tout cas). Et quant à l’effort que ça demande, si on ne s’y prend pas trop au dernier moment, cela devrait rester gérable.
Et vous, quelle approche adoptez-vous, chers lecteurs, quand vous désencombrez? Cela vous demande-t-il beaucoup d’énergie?
Je serais curieuse d’entendre votre avis au sujet du contenu de cette vidéo (ça se passe aux USA mais il n’est pas nécessaire de comprendre l’anglais). Outils? Méthode? Rangement? Ménage? Produits? Comment vous y prenez-vous? Comme cette jeune femme? Différemment? A vos commentaires.
Classé dans Bordélique?, Comment ranger, Désencombrer, Ecologie
Claire me dit: « Bonjour Laurence et merci pour votre blog! Voici un sujet qui me concerne : J’ai mis en place quelques conseils notamment pour désencombrer. Ce qui me pose problème c’est l’entretien….. les sacs plastiques (tous très pratiques et utiles) qui se re-multiplient, la pile de tshirts qui re-grimpe dans l’armoire. Quand le désencombrement a été un effort, comment trouver l’énergie de recommencer régulièrement?
Merci de votre aide et bonne continuation ».
Claire, je vous propose d’envisager une première piste de réponse: repérer comment se passe l’arrivée des objets chez nous et donner du sens au terme « assez ». Lire la suite
Les 3 paires
Oh, comme on aime être « prête à toute éventualité », « avoir le choix », « se laisser guider par les événements », « ne pas rater une opportunité »! De quoi parle-t-elle, la dame du blog? (oui, bon, je m’exprime à la troisième personne, de temps en temps).
Vous ne devinez pas ? Mais de vos vacances, pardi. Et plus précisément, de la préparation de vos valises pour les vacances.
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18 Commentaires
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