Le mode « off »

« Lorsque je rentre à la maison, c’est comme si mon cerveau se mettait en position « off »… et je deviens totalement incapable d’avoir la moindre organisation rationnelle dans ma vie privée… D’où les repas non planifiés, préparés à la va-vite, le linge quand le panier déborde, le ménage fait en courant d’air, les papiers quand la pile tombe ou que les relances arrivent… etc, etc… ».

Personnellement, je fréquente un bon nombre de bordéliques dont la rigueur au travail fait l’admiration de tous. Mais l’état de leur logis surprendrait certainement leurs collègues.

Je rappelle, à toute fin utile, qu’il ne faut pas confondre fatigue et procrastination.

Vous aussi, comme cette lectrice, vous aspirez à la détente et l’improvisation après vos journées de travail contraignantes?

Note 1: C’est pour cela que, dans « Savoir s’organiser » (l’équivalent pratique d’un best seller, on peut le dire, depuis le temps), Stéphanie Bujon et moi avons eu à coeur de vous donner toutes nos techniques pour alléger ce quotidien à la maison. Parce qu’on connaît bien ce mode « off ».

Note 2: pour ceux que ça intéresse, le webinaire « Comment ne plus remettre à plus tard » est planifié vendredi 15 décembre, de 12h45 à 13h45 (en live ou replay). Inscrivez-vous.

Photo Justus Menke via Unsplash


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1 commentaire

Classé dans Arrêter de procrastiner, Bordélique?, Conseil en organisation personnelle, Home organiser ou home organizer, S'organiser à la maison

Une réponse à “Le mode « off »

  1. Cathie

    C’est tellement mieux quand c’est vous qui le dites Laurence !
    Ça a une autre portée et j’ai peut-être compris quelque chose. Ce que vous décrivez là, c’est exactement ce dont j’ai parlé en commentaire des gènes de l’organisation. Je me suis toujours demandée pourquoi je suis si nulle. Mais je l’ai toujours verbalisé avec MES mots. Là, c’est vous qui le dîtes, avec VOS mots. Et comme ça vient de vous, et bien j’écoute. Sans a priori, sans préjugé, avec bienveillance. Comme vous l’êtes avec nous 🙂
    Et je me demande s’il n’est pas question de conscience professionnelle, de respect, mais aussi de manque d’amour propre.
    Ce n’est pas que je ne sais pas faire, puisque je le fais professionnellement. Ce n’est pas que je ne sais pas prioriser ni me motiver. Alors ? ! ? ! ? !
    Je ne pouvais pas (à l’imparfait puisque je viens de prendre ma retraite) laisser un dossier en suspend, ni une pièce comptable non enregistrée et dûment référencée. Hors de question d’éteindre mon ordinateur le soir sans que tout ne soit bien rangé. Et si j’étais malade, longtemps ? Et si j’avais un accident, que je mourais, là, ce soir ? Comment ferait mon successeur ? Mettre quelqu’un dans la panade ? Non merci !
    Alors que les miens de dossiers, bof, c’est bien assez pour moi. Du désordre dans la maison ? Bof, je suis fatiguée, pas le courage. Et pourtant, c’est bien quand on est fatigué qu’on n’a pas envie de passer trois quarts d’heure au lieu de trois minutes pour trouver ce dont on a besoin. Oui, mais bon, c’est pas grave, c’est que moi qui suis embêtée.

    Pourquoi je ne me respecte pas comme je respecte les autres ?
    Finalement, de quoi ai-je besoin, d’une conseillère en organisation ou d’une psychothérapie ? Bon, on va essayer d’éviter la deuxième, aussi Laurence, je prends ici-même la décision solennelle de me poser un défi, apprendre à m’aimer et à me respecter. Ce n’est pas une résolution pour 2024, je commence aujourd’hui.

    Avez-vous aussi des astuces pour cela ? 😉

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